Lundi 4 février 2013 1 04 /02 /Fév /2013 13:27

Virginie Despentes « Les chiennes savantes » 1999

Collection J’ai lu n° 4580 

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Pages 15-16 : Louise, alias Lucy, travaille dans un peep-show. La voici au « travail » :

despentes-chiennessavantes1« J’en étais à me caresser le ventre, j’avais gardé mon slip et je rentrais une main dedans, je la sortais, je me retournais… Mais je n’avais toujours pas changé de place, et je redoutais le moment où il allait falloir me baisser pour faire descendre ma culotte, lever une jambe puis l’autre… petite crise d’angoisse. (…) Inspiration subite, je me suis laissée tomber sur le pouf qui était au milieu de la scène, les jambes balayant l’air en de vagues mouvements, j’ai attrapé mon cul à deux mains pour le faire un peu bouger de gauche à droite. J’ai vu un deuxième rideau s’ouvrir, j’aurais parié que c’était Gino l’Embrouille qui venait vérifier que je ne déconnais pas. Je me suis mise à quatre pattes, la tête enfouie dans mes avant-bras, je dodelinais de l’arrière-train, j’avais trouvé une chouette position pas fatigante. Je me suis allongée sur le dos, surtout ne pas vomir, et pas non plus dormir, mais faire glisser mon slip jusqu’aux chevilles, le laisser tomber, relever les genoux à la poitrine pour bien dévoiler mon machin rose.

Je suis revenue à quatre pattes jusqu’au centre de la piste, en espérant que ça faisait petite chienne et non soûlarde, puis à genoux, puis debout. J’ai à peine titubé, il n’y avait finalement pas de quoi paniquer. C’était la drogue douce, qui collait le doute là où il n’avait pas lieu de sévir.despentes-chiennessavantes4

Je me suis approchée du miroir qui s’était ouvert en premier. Me suis tenue au mur, pour lui balancer un peu de seins en gros plan. Le téléphone mural a sonné. De leur cabine les clients pouvaient appeler la fille en piste pour discuter de choses et d’autres. Sans lâcher le mur, j’ai décroché, dégluti une sorte de « mouuui ? » tout alourdi d’alcool et ça m’a fait ricaner. Je me suis mise à genoux devant sa cabine, je me triturais les tétons en essayant de répondre correctement.

- Toi, ma grande, je te pinerais volontiers, continue de te caresser les seins, ça me met la queue bien dure.

J’ai senti que ça remontait, surtout ne pas vomir. J’ai dit :

- Et maintenant, imagine que tu te branles entre, imagine que je te branle avec mes seins, ça te plaît ça ? »   

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Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Arts érotiques
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