Mercredi 8 novembre 2017 3 08 /11 /Nov /2017 08:00

"Les masques de sommeil", chapitre 7

mds19Quand le groupe se fut un peu éloigné dans la seconde allée, Anne abandonna toute retenue. Certains de ne plus être importunés ou découverts, ils entreprirent de baiser. Les deux mecs ouvrirent leur pantalon et libérèrent leurs bites bien bandantes dont Anne se saisit avec autorité. Le grand blond lui avait déboutonné sa robe et sorti ses seins bien ronds et fermes dont il suçait les mamelons ; quant au brun trapu, il avait retroussé la robe jusqu'au nombril, lui avait écarté les cuisses et lui malaxait la moule. Quand elle ne fermait pas les yeux de plaisir, Anne me regardait avec un sourire extatique sur les lèvres, un sourire que je ne lui avais jamais vu, un sourire heureux...

Le grand blond abandonna ses seins pour lui rouler une pelle. Anne se renversa en arrière et ouvrit les cuisses en grand. Le second partenaire comprit l'invitation, s'agenouilla entre les jambes ouvertes d'Anne et se pencha en avant pour lui brouter la motte et lui lécher la vulve. Au tremblement convulsif de ses cuisses, je sus qu'elle était saisie d'un premier orgasme qui la parcourut de la tête aux pieds.

Dans l'autre allée, le groupe de visiteurs approchait des derniers panneaux. ils était temps d'en finir.  mds19-2

Alors, oubliant toute prudence, le grand blond baissa son pantalon jusqu'aux chevilles, s'assit sur le gradin et invita Anne à le chevaucher. Elle l'enjamba, saisit sa bite à pleine main et se l'enfonça dans la chatte tout en lui présentant ses seins à sucer et à peloter. Ce faisant, elle offrait son cul au brun trapu qui vint s'agenouiller derrière elle, la queue en garde, la saisit par les hanches et la prit en levrette. Prise en sandwich entre les deux mâles, Anne ne tarda pas à émettre des gémissements, des soupirs puis de petits miaulements de chatte en chaleur qui résonnèrent dans la vaste galerie baignée de pénombre. Respectueux du caractère sacré des lieux, ses deux baiseurs la besognaient en silence. Mes yeux s'étant accoutumés à la semi obscurité, je ne perdais rien de leurs activités lubriques. J'en avais les larmes aux yeux, pas des larmes de dépit ou de souffrance, mais des larmes de joie. La vue de ma compagne en train de copuler avec deux inconnus me procurait une indicible sensation de bonheur, une émotion pure proche de l'extase mystique. Pendant ce temps le guide achevait la visite avec la naissance de la Nouvelle Jérusalem. Pour Anne, ce fut aussi l'apothéose : les deux mâles redoublèrent d'ardeur et l'expédièrent directement au  Septième Ciel. Ils se retirèrent la laissant pantelante, le ventre et les fesses à l'air, débraillée et repue. Ils remirent leurs pantalons et s'éloignèrent dans la direction de la porte d'entrée, là-bas, tout au fond de la galerie. Restée seule, Anne se rajusta tant bien que mal, récupéra son sac à main et me rejoignit d'un pas mal assuré. Elle me saisit par le bras comme pour reprendre contact avec le réel.

— Tu n'as pas été très prudente, dis-je tout bas. On aurait pu vous surprendre. Imagine que de nouveaux visiteurs soient arrivés !

— Aucun risque ! dit-elle d'une voix féline.

— Ah oui ? Et Pourquoi ça?

— Parce que les deux gars font partie du service de sécurité. Ce sont eux qui ouvrent les portes et contrôlent l'entrée des visiteurs.

Pour prévenir de nouvelles objections, elle me déposa un baiser humide sur les lèvres et me demanda :

— C'était intéressant ? Tu me raconteras ?

mds17Plus tard, dans une des tours du château, je l'attirai dans une petite pièce isolée et dans l'embrasure d'une haute et étroite fenêtre qui donnait sur la ville, je glissai ma main sous sa robe, palpai sa vulve dégoulinante de sperme. Fou de désir, je sortis ma bite en rut et l'insinuai dans sa fente gluante. La simple idée de plonger ma queue dans le creuset où macéraient sa mouillure et le foutre des inconnus, de baratter la mixture pour en faire du beurre lubrique, tout ça me rendait dingue. Alors que je pistonnais son vagin saturé de viscosités, je lui demandai :

— Celui qui t'a prise par derrière, il te l'a mise dans le cul ou dans le vagin à côté de celle du grand blond ?

— Qu'est-ce qui t'aurait fait le plus plaisir ?

— Je ne sais pas...

— Alors, imagine ce que tu veux... Ce sera la vérité !

Ces derniers mots m'ont rendu éperdument amoureux et j'ai balancé mes giclées de foutre dans la mélasse marécageuse de son vagin.

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Epilogue.

C'est la fin de l'été. Samedi prochain, nous allons à un concert de hard-rock au Zénith. Anne a préféré prendre des places dans la fosse plutôt que des places numérotées et assises dans les gradins.

— On sera tout près de la scène, a-t-elle dit pour me convaincre. C'est plus chaleureux, on communie vraiment avec le groupe et aussi avec le public. !

Je veux bien la croire, surtout si elle y va cul nu sous sa jupe trop courte.

 

 

© Michel Koppera, mai 2017

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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