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Je vous propose également, à partir de vos photos inédites et de vos suggestions, de vous écrire un texte original et personnalisé (4 à 5 pages) qui réponde à vos fantasmes les plus secrets. Voir adresse mail ci-dessus.
Je présente toutes mes excuses à mes lecteurs pour les hideux encarts publicitaires qui "fleurissent" sur les pages du blog. Croyez bien que j'en suis désolé mais ils me sont imposés par l'administration d'Erog
La photo
Le texte : Erotisme et repassage
Dans cette rubrique, autant j'ai parfois eu des doutes sur le caractère "amateur" des photos, autant cette fois, il n'est guère possible de le contester.
À commencer par le modèle qui ne correspond pas aux fondamentaux de l'érotisme : pas de maquillage, pas de lingerie sexy, petite poitrine, éclairage naturel ! Certes, elle a une belle paire de fesses mais on devine encore les marques de bronzage maillot de l'été précédent... Et surtout, il y a le décor ! Comment peut-on imaginer qu'il soit le fruit d'une mise en scène ? En vrac : la couette froissée, les oreillers écrasés de la nuit, l'étagère du chevet encombrée d'un fatras intime (livres, papiers, et autres choses indéterminées) et puis surtout, dans le coin gauche, une vue partielle sur le petit dressing où se trouve la table à repasser, prête à l'usage, objet symbolique s'il en est de la vie en couple... Je ne sais si la personne qui prend la photo est une femme ou un homme, un(e) conjoint(e) ou un(e) amant(e)... Peu importe. Ce qui est sûr, c'est que la femme qui pose pour la photo est une amoureuse heureuse et qui tient à ce qu'on le sache !
Rappel des 2 articles précédents :
Quand j'étais bonobo (texte inédit)
2. Ma vie de bonobo (suite) : les rites de la tribu
Le premier dimanche du mois, les élèves du cours de danse de M. Lopez se donnaient rendez-vous dans une guinguette au bord d'un canal. On y déjeunait puis, une fois le trio de musiciens en place sur l'estrade – un accordéon, une batterie et une contrebasse – on dansait. Pour l'occasion, ma Circé portait une jupe noire fendue jusqu'à mi-cuisse, ce qui laissait entrevoir la jarretière de ses bas résille, une paire d'escarpins noirs à hauts talons et un caraco de soie rose indien qui moulait ses seins. Nadine leur préférait une robe plissée si légère qu'elle se soulevait au moindre déhanché et dévoilait sa petite culotte blanche ; Carole aimait les tailleurs plus stricts en harmonie avec ses cheveux coiffés en chignon ; quant à Corinne, que sa timidité naturelle n'autorisait à aucune extravagance, elle se contentait d'une jupe droite bleu marine et d'un corsage blanc dont les boutons de nacre semblaient prêts à céder à chaque instant sous la pression de sa poitrine comprimée. Nous, les mâles, notre uniforme de cavalier se résumait à un pantalon noir très ajusté – qu'on qualifiait entre nous de style "poutrap'" –, d'une chemise blanche déboutonnée au col et de mocassins noirs impeccablement cirés.
Les grosses berlines allemandes garées sur le parking de la guinguette annonçaient déjà la clientèle de l'établissement : des couples bourgeois largement quinquagénaires. Dès les premières notes de tango, la piste ovale devant l'estrade se peuplait de couples enlacés et l'air ambiant se chargeait de phéromones qui ne tardaient pas à saturer. Ma Circé évoluait lascivement au bras d'un bellâtre aux tempes argentées alors que, tel un maître d'équipage, je menais à ma guise une blonde péroxydée qui embaumait le Guerlain et dont je sentais sur ma cuisse qui se glissait entre ses jambes la rondeur moelleuse de son mont de Vénus qui me signifiait son consentement. On ne se parlait pas, on ne se regardait pas dans les yeux... Je ne quittais pas du regard son décolleté profond dont les seins pointaient avec arrogance sous le corsage ; elle fixait ma pomme d'Adam... Les figures s'enchaînaient, et plus le tango durait, plus je bandais. Elle ne pouvait l'ignorer. Les chaudes effluves mêlées de mon liquide préspermatique et de sa cyprine huileuse nous enveloppaient dans une sorte de bulle odorante et intemporelle. Sur la piste tournaient une quinzaine de couples, tous proches de l'extase... Et l'orchestre semblait ne pas vouloir briser le charme, comme s'il attendait une sorte d'orgasme collectif pour nous libérer...
Puis, tout s'arrêtait brusquement. On en restait quelques instants hébétés, puis on se saluait, on se remerciait mutuellement. Je regagnais notre table où m'attendait déjà ma Circé, les joues en feu, les yeux brillants de bonheur. Et les autres revenaient aussi, comme un peu ivres. Même Corinne qui avait dansé avec une sorte d'Hercule bedonnant en était transfigurée. On reprenait nos esprits, le temps d'une valse, d'une java et d'une rumba, puis on y retournait emportés par de nouveaux partenaires...
Cela durait jusqu'à la nuit. Comme souvent, Corinne d'abord enthousiaste terminait la journée avec le moral au plus bas : ce n'était pas encore ce jour-là qu'elle rencontrerait l'âme-sœur. Elle semblait si abattue qu'on craignait qu'elle ne fasse des bêtises, alors pas question de la laisser seule. Dans la voiture, elle s'était installée à l'arrière aux côtés de ma Circé qui la consolait en silence. Une heure plus tard, décoiffée et débraillée, elle allait déjà mieux. Elle se laissait entraîner dans notre chambre, mettre nue et allonger en travers du grand lit où ma Circé lui prodiguait ses caresses les plus tendres. Corinne lui offrait sans pudeur son vas-ventre aussi nu et lisse que celui d'une enfant et pourtant aussi profond et charnu que celui d'une courtisane aguerrie. Pendant que ma Circé, à genoux sur le lit, la croupe en l'air, la tête enfouie entre les cuisses ouvertes de Corinne lui léchait la fente et suçait le clitoris, je la tenais par les hanches et la baisais doucement en levrette... lent,vif, vif, lent...
à suivre...
Journal de prison 1959 est paru aux Éditions Sarrazin en 1972. Il s'agit donc d'une œuvre posthume puisque l'auteure est décédée en 1967 à l'âge de 30 ans au cours d'une opération chirurgicale. Journal de prison 1959 (190 pages) est disponible en Livre de poche n° 3621
Extrait pages 65-66. Dans ce journal, Albertine Sarrazin parle plus d'amour que de sexualité sauf dans ce court extrait où elle aborde le passage de l'enfance à l'adolescence et, par conséquent, la masturbation.
" Enfants, nous naissons à l'émerveillement, à la faim universelle. Puis, agacée par notre naïveté qui se posa omniscience, la vie se dévêt enfin, et souvent sans contre-jour. Eh quoi ? Nous voulions du divin, on nous offre de la viande ? Pouah ! disons-nous, en nous livrant successivement aux bonnes panacées, en nous droguant au désespoir, au cynisme, à la révolte et aux demains.
Étions-nous alors sincères ou hypocrites ? Sincères, parce que si totalement jeunes, dans notre conviction de ne pas l'être – comme à présent d'ailleurs de le rester toujours. Nous n'avions pas compris que nous étions tout bonnement en train de grandir ; nous nous jurions stabilité et nous proclamions savants, alors que sournoisement nos cellules se renouvelaient de minute en minute... Et hypocrites tout de même, parce que cette chair bien haut méprisée, nous la tripotions en secret, et nos doigts impatients s'y tachaient avec délices..."
Lu pour vous dans le Canard Enchaîné n° 5352 du mercredi 7 juin cette information d'abord parue dans un article de l'Express en date du 1er juin : " L'industrie chinoise du sextoy est florissante. En effet, la Chine fabrique 80% des accessoires sexuels produits dans le monde. Le secteur emploie 1 million de personnes et représente près de 7 milliards de chiffre d'affaires. Le plus étonnant est que les ventes décollent dans le pays car le marché intérieur est dopé par la forte proportion de célibataires : en Chine, un tiers des 25-55 ans, soit 240 millions d'habitants, vivent seuls.
On commémore cette année le centenaire de la mort de Sarah Bernhardt (1844-1923). Je n'aurai pas la prétention d'écrire un article capable de rivaliser avec les informations que vous livrera Wikipédia : Sarah Bernhardt.
Je me contenterai de vous proposer quatre illustrations ( 2 photos, un tableau et une affiche signée Mucha) qui rendent hommage à la beauté de celle pour qui Jean Cocteau imagina le terme de "monstre sacré"
photo de 1891 ( Sarah en Cléopâtre)
photo de 1892
tableau de Georges Clairin
affiche signée Mucha
Exercice d'écriture n° 14
La photo
La lettre de l'amante
Michel,
Les aléas de la vie me maintenant éloignée de vous, je me permets de vous écrire et de vous offrir cette photo qui, je l'espère, vous consolera un peu de mon absence. Comme vous vous en doutez, elle a été prise - à dire vrai, c'est moi qui l'ai demandée - par mon époux, un soir de cet hiver pluvieux et morose. L'image est un peu floue, j'en suis désolée, quoique ce flou aura peut-être le pouvoir de nourrir vos fantasmes ! À ce moment précis, je pensais à vous, à vos yeux posés entre mes cuisses ouvertes, à votre main chaude sur mon ventre, à vos mots obscènes à mon oreille, à votre souffle dans mon cou... Est-il nécessaire de vous préciser que je mouillais ? Comme mon mari bandait, je ne vous cacherai pas que je n'ai guère résisté lorsqu'il m'a demandé de me retourner pour m'allonger sur le ventre. C'est juste avant ce mouvement de bascule qu'il a pris la photo. Je vous laisse deviner ce qui s'est passé ensuite... Mais je vous assure que lorsqu'il m'a léché la vulve et l'anus, c'est à vos lèvres et à votre langue que je pensais, de même lorsqu'il m'a prise en levrette, c'est votre bite que j'imaginais en train d'aller et venir en moi... Et au moment de son éjaculation, son sperme était aussi le vôtre. J'ai fermé les yeux pour jouir intensément : vous étiez encore là dans l'intimité de ma nuit.
Je devrais être morte de honte de vous confier mes pensées secrètes en termes si peu convenables que ma main qui vous écrit en tremble d'émotion, mais il me tarde tant que vous me rendiez de nouveau visite, que j'entende votre voix, que je sente votre présence !
Bien à vous
Hélène
Wikipédia George GROSZ
Lors de la mise en ligne de textes de Céline, j'avais déjà accompagné certains extraits d'illustrations de George Grosz qui fut un contemporain de l'auteur de "Mort à Crédit"
Je complète cette mini-galerie avec des tableaux érotiques (aquarelles, lithographies, fusains...) datant pour la plupart des années 39-40, lors de son exil américain.
Une mention particulière pour un tableau datant de mai 1920, en pleine période surréaliste. Titre du tableau : "Daum marries her pedantie automaton" (qui pourrait se traduire par " Daum épouse son automate savant")
"Last but not least"
Pour clore la série d'articles, voici dix illustrations du couple Velma Scooby-Doo. Comment aurait-elle pu ne pas succomber à la langue souple et aux attributs virils de son fidèle compagnon !!!! Evidemment, elle se fait prendre en levrette, mais pas que...
Certes Velma aime s'exhiber nue, se masturber ou s'encanailler avec Daphné, mais elle apprécie aussi une bonne baise avec Fred, Sammy, mais pas que...
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