Crissie et Monsieur K.

Mercredi 16 septembre 2015 3 16 /09 /Sep /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 17b

crissie17-b1Crissie sourit. Sans doute Monsieur K s'imagine-t-il que pendant son absence elle a laissé fleurir sur son bas-ventre une de ces toisons qu'il affectionne. Mais elle a fait autre chose.

Crissie relève sa robe lentement et comme une conque, enveloppe son sexe entier de sa main.

Monsieur K ne comprend pas.

Crissie a changé : quelque chose est moins effacé dans son attitude, dans ses gestes. Monsieur K la sent moins fragile, plus déterminée : quels liens est-elle allée rompre ou réajuster dans la vie qu'il ne lui connaît pas ?

Monsieur K s'approche de son étrangère : il a besoin de se réapproprier son corps, sa présence: il la prend un peu trop violemment dans ses bras, lui caresse les épaules, les fesses, tord ses cheveux en les tirant en arrière.

Crissie se détache de lui, doucement mais fermement, prend sa main et la pose sur son sexe nu. Elle guide la main, qui suit le sillon ourlé. Monsieur K n'en croit pas ses doigts : il sent les lèvres, d'une douceur incroyable, traversées chacune par un anneau.

Crissie dit : "J'ai un cadeau pour toi", prend sa paume ouverte, y pose un objet et referme vite la main dessus.

 

Monsieur K ouvre la main, y voit briller un cadenas minuscule...

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Mardi 15 septembre 2015 2 15 /09 /Sep /2015 09:00

"Crissie et Monsieur K", chapitre 17 a

crissie17-a3Le lendemain matin, quand je m'éveille tu n'es plus là. Ni dans le canapé, ni dans ta chambre, ni dans la salle de bain... Tu t'en es allée. Il ne reste presque plus rien de toi, rien même qui laisse imaginer qu'un jour tu es passée ici.

S'il n'y avait ce film dans le camescope, que je vais regarder en boucle jusqu'à m'écoeurer de toi, je penserais que tu n'as jamais existé.

D'ailleurs, as-tu existé vraiment ?

Cependant, je ne suis pas inquiet pour autant : au fil de mes patientes recherches je finis par trouver des indices qui ne trompent pas, comme une trace de ton parfum au bord de la baignoire, une boucle d’oreille au fond d’un tiroir de ta table de chevet… Dès lors, je sais que tu vas revenir, que ce n'est qu'une question de jours, voire de semaines.

Je mets à profit ton absence pour préparer ton retour. Mes journées sont bien remplies. Je passe de nombreux coups de fil, fixe des rendez-vous, fais des réservations. C'est aussi à cette occasion que je réalise à quel point ta présence me manque. Les soirées en solitaire sont longues. Certes je pourrais sortir, revoir d'autres femmes ou repartir en chasse, mais je reste à t'attendre. Je lis le premier roman de Philippe Sollers, "Une curieuse solitude" et relis "L'éducation sentimentale" de Flaubert. Tard dans la nuit, je me repasse "Barry Lindon" de Kubrik, jusqu'à m'endormir d'amour.

C'est sept semaines plus tard, par un matin gris que tu reviens. Tu es arrivée en taxi. Tu portes une belle robe mauve qui te découvre les genoux et une grosse valise noire que tu poses dans le vestibule.

- Bonjour, j'étais partie récupérer quelques bricoles...

- Où étais-tu passée ? Soulève ta robe et montre-moi ce que tu portes là-dessous !

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Mercredi 9 septembre 2015 3 09 /09 /Sep /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K." chapitre 16 b

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Elle lui sourit mais avec de la tristesse dans les yeux. Ils sont tous les deux désemparés et vides. Même si ce n'était pas une vraie question, elle fait non de la tête pour dire qu'elle ne sait pas.

Elle demande à Monsieur K de remettre de la musique. Il s'exécute. C'est encore un chanteur qu'elle ne connaît pas, ils n'écoutent pas les mêmes chansons.

Ils se sentent isolés et comme au croisement de quelque chose.

Crissie demande à Monsieur K si elle peut venir s'asseoir près de lui sur le canapé. Il fait oui de la tête.

Elle le rejoint, pas très loin mais sans le toucher, mais finit pas se coucher, recroquevillée, en posant sa tête sur les genoux de Monsieur K. Il sent qu'elle s'endort immédiatement. Il n'ose plus bouger.

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Mardi 8 septembre 2015 2 08 /09 /Sep /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K." chapitre 16 a

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Lorsque tu ressors de la salle de bain au bras de Géraldine, tu sembles avoir recouvré force et assurance. Cela fait déjà un bon moment que nos invités sont partis, à l'exception de Bertrand qui attendait le retour de Géraldine. Ils ne s'attardent pas. On se retrouve seuls, face à face, tous les deux, comme au premier jour. Sur la chaîne hifi, j'ai mis le dernier CD de Raphaël :
C'était le temps des bords de mer

Le temps des Gainsbourg des Prévert

Je revois tes cheveux défaits

Dans la chambre d'hôtel tu jouais

Et moi sur la banquette arrière

Je voyais le monde à l'envers...

Tu portes un simple peignoir de coton blanc. Tu dois être nue là-dessous mais, dans l'instant précis, c'est sans importance. Je laisse la chanson aller à son terme :

- Qu'est-ce que nous allons devenir, Crissie ? Tu peux me le dire ?

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Mercredi 2 septembre 2015 3 02 /09 /Sep /2015 09:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 15 b

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Géraldine m'assoit sur le tabouret de la salle de bains et me dit qu'elle s'occupe de tout. Elle fait couler un grand bain chaud, fourrage dans des flacons précieux, verse quelque chose dans l'eau. La vapeur charrie des effluves de cèdre, une des odeurs que j'aime. Elle me tend les bras. Le bain m'accueille et m'enveloppe. C'est chaud, velouté. Je me sens bien. Sans me demander mon avis, elle enjambe la baignoire et s'installe en face de moi, lève ses genoux, emmêle nos pieds. On ne dit rien et je laisse un plaisir simple me couler sur le corps.

Géraldine me regarde avec une grande douceur, ça tranche avec son corps puissant de camionneuse de luxe. Elle passe lentement sa paume sur ma joue. J'emprisonne sa main dans mon cou. Curieusement, je me sens émue, le corps entier ému.

J'ai besoin d'inverser les sensations, de revenir, quelques instants, à un monde de plaisirs féminins et mous. Je descends sa main doucement entre mes jambes, place son majeur avec précision et la laisse faire.

Passé le premier moment d'étonnement, Géraldine, sans quitter mes yeux, me caresse, me caresse, me caresse longuement : je me mords les lèvres mais je ne peux m'empêcher de me mettre à gémir...

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Mardi 1 septembre 2015 2 01 /09 /Sep /2015 09:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 15 a

crissie15a-1Lorsque Daniel se retire enfin, la queue luisante de foutre, c'est à peine si tu tiens encore sur tes jambes. Il faut te soutenir pour te porter jusqu'au canapé.
C'est Géraldine qui te prend sous sa coupe : elle te rafraîchit le visage, te couvre de tendres caresses et de chastes baisers. Elle te parle doucement, avec les mots d'une mère à son enfant :
- C'est fini, ça va aller maintenant. Ils ne te feront plus de mal. Allez, viens avec moi, on va aller toutes les deux prendre un bon bain pour oublier tout ça... Après, tu te sentiras beaucoup mieux.

Je vous regarde marcher vers la salle de bain : Géraldine, les cuisses solides, les fesses et les épaules musculeuses, le bras protecteur ; toi, chancelante, comme brisée, frêle et désirable.
On reste entre hommes. Il y a comme une gêne entre nous. Ils se rhabillent mécaniquement, sans un mot, sans un regard échangé, comme des gamins honteux de leur mauvais coup.
- Il faut que je me sauve, dit Mathias en bouclant sa ceinture, j'ai une réunion de cabinet à neuf heures... 

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Samedi 22 août 2015 6 22 /08 /Août /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K." , chapitre 14 b

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La douleur m'irradie le corps entier. Toutes mes cellules sont éclatées. J'ai mal. J'ai peur. Je croise la même peur dans le regard de Monsieur K. Il est tétanisé, sans réaction. Tout est noyé dans le silence et passe au ralenti. Même la bite qui continue de me défoncer le cul comme un leitmotiv... Même le dénommé Mathias que je découvre penché vers moi, le visage tout près du mien, avec un sourire mauvais, et qui se met à prononcer des mots que je n'entends pas. Ses lèvres bougent et ses yeux me dévorent. Un filet rouge passe dans mes yeux. Je ne veux pas me laisser aller.

 

Quelque chose est en train de tourner mal mais je ne sais pas quoi. Quelque chose a dérapé mais je ne sais pas pourquoi. Je suis soudain très fatiguée. Je me laisse un peu aller, il faut que je me repose. Je me dis : "Rien n'est grave. Je les entends parler à nouveau". Je sens des mains qui caressent mon visage avec de l'eau très froide.

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Vendredi 21 août 2015 5 21 /08 /Août /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K", chapitre 14 a

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crissie14a1Amoureux, moi ? Je refoule aussitôt cette hypothèse au plus profond de moi. Il faut pourtant reconnaître que Crissie ne ressemble pas à celles qui l'ont précédée. Dans mon objectif, je vois les duettistes du piston s'immobiliser de concert. Ils jouissent. Bertrand aussi dont le sperme déborde des lèvres glossées de Crissie. Tout se calme, comme après une tempête. Il ne reste plus que la musique de Malher, l'odeur tiède et âcre des sueurs et des foutres mêlés, le corps abandonné de Crissie écartelée sur la table. Même Stéphane donne des signes de fatigue. Il est deux heures du matin.  J'arrête de filmer. C'est compter sans Daniel qui a repris des forces et bande de nouveau à tout rompre. Quand il se lève du canapé, s'approche de la table où tu gis, chacun retient son souffle. Tout va très vite, se déroule avec une précision diabolique. Il te saisit  - dans ses mains, tu parais plus menue qu'une poupée -, te met debout face à la table, te plaque le buste sur la nappe. Te voilà à l'équerre, la croupe offerte. Il t'écarte les cuisses et présente sa bite énorme entre tes fesses. Il t'encule brutalement. Tu gueules, tu brames, tu hurles ta souffrance. Et puis, plus aucun son ne sort de ta bouche ouverte... Ton regard croise le mien... J'ai peur.

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Mercredi 12 août 2015 3 12 /08 /Août /2015 11:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 13 b

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Je ne savais pas que mes amis avaient autant d'endurance et de ressources. Je n'imaginais pas que Crissie pût supporter et vivre autant de choses en traversant la scène avec tant de crânerie : cette fille me fait penser à une salamandre : elle passe toutes les épreuves du feu en se cramant à peine la peau... Ou à un phénix renaissant interminablement.

Je suis partagé entre l'envie d'emmagasiner tout ça à jamais, comme si une impression prémonitoire me disait que c'était important, et le désir frénétique de me joindre à la meute pour lécher, toucher, palper, tâter, fouiller, caresser Crissie, la chair de Crissie, la pulpe de Crissie, les muqueuses de Crissie.

 

Une certitude affreuse me tombe sur le râble : je suis en train de tomber amoureux de cette étrangère...

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Mardi 11 août 2015 2 11 /08 /Août /2015 11:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 13 a

crissie13-a-1Je crie, mais je ne sais si c'est de plaisir ou de douleur, sans doute les deux à la fois. Le sexe extravagant de Daniel me laboure littéralement le ventre à tel point que j'ai l'impression d'accoucher à l'envers, comme si un être vivant tout entier tentait de me pénétrer au plus profond. Il finit par jouir, en grognant. De ses mains puissantes, il me broie les épaules, mais j'aime ça. Quand il se retire, je ressens un grand vide dans mon ventre. Ça ne dure qu'un instant, car les cinq autres se précipitent sur mon corps laissé vacant. Me voilà bientôt prise par les deux trous : Bertrand m'enconne, Nicolas m'encule. Ils sont bien synchronisés, comme les deux pistons d'une même machine. Cette régularité me plaît et me procure un orgasme presque instantané. Pour faire bonne mesure, Mathias me donne sa bite à sucer. Je le sens tendu, frustré. Je ne saurais dire pourquoi, mais sa queue a le goût du dépit. Malgré le plaisir, je sais qu'il me hait. En attendant son tour, Stéphane se prête volontiers à mes caresses : je lui masse les couilles et lui astique la queue, si bien qu'il ne tarde pas à m'envoyer une nouvelle bordée de sperme sur les seins. Quant à Géraldine, elle se frotte aux fesses de Nicolas et tente, apparemment avec succès, de l'enculer avec son gros clito...

 

Monsieur K filme, consciencieusement. Une pensée me traverse soudain : qu'est-ce qu'il va faire de ce film ? Le mettre en ligne sur Internet ? Quelle horreur ! Et pourtant, je ne peux m'empêcher de mouiller en imaginant tous ces internautes en train de me regarder et de se branler devant leur écran...

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