michel-koppera

Dessous de table : somme d'argent versée clandestinement par un acheteur en supplément du prix normalement fixé pour la transaction. Plus généralement, toute somme non déclarée, versée en liquide en vue d'obtenir un avantage.

Voir: bakchich, pot de vin, gratification... 

Et sous la table, il s'en passe des choses !

Première mini-galerie consacrée à l'expression "donner sa langue au chat" ( à l'origine on disait "jeter sa langue au chat", ce qui correspondait mieux aux images qui suivent)

"Le chant des Sirènes". Mythologie 

Les sirènes charmaient les hommes de leurs chants mélodieux pour les entrainer vers une vaste prairie, couverte des ossements et de chairs desséchées des infortunés marins qui les avaient précédés, et ils y périssaient bientôt. 
À partir du Moyen Àge, sans doute au contact des légendes des contrées nordiques, elles furent représentées en femmes à queue de poisson.

Les Sirènes sont les filles d'Achéloos d'où leur nom d'Achéloïdes (Apollodore); ou de Phorcys (Plutarque). Leur mère, dans la première hypothèse, est tour à tour Stérope, ou Melpomène (Apollodore), Terpsichore (Apollonius), Calliope (Servius), Gaia (Euripide) ou bien selon une légende romaine, les suivantes de Proserpine que Cérès, sa mère, transforma en femmes-oiseaux pour ne pas être intervenues lors de l'enlèvement de sa fille par Pluton. 

D'après la tradition suivie par le récit homérique de l'Odyssée, il s'agissait de divinités de la mer postées à l'entrée du détroit de Sicile, sur une île située entre l’île d’Aea et celle des monstres Charybde et Scylla, mais il existe d'autres lieux de leur séjour comme le cap Pélore, l'île d'Anthémuse (Anthémoessa), les îles de Sirénuses, ou Caprée. 
Par leurs chants au charme irrésistible, elles attiraient les marins et les entraînaient à la mort. Elles chantaient, paraît-il, des prophéties et des chansons inspirées par l'Hadès, l'Au-Delà.

On en dénombre un nombre variable selon les auteurs; ce nombre monte même jusqu'à huit chez Platon qui ne les nomme pas.

Les 7 péchés capitaux 

6 : L'avarice

AVARICE  : attachement excessif à l'argent, passion d'accumuler, de retenir des richesses. Voir : avidité.

Etymologie : dérivé du verbe latin avere = désirer

" De tous les péchés, l'avarice est le plus avantageux." (Marcel Aymé)

" L'avarice est une crainte de manquer et une avidité de jouir dont elle recule toujours le terme." (Mademoiselle de Sommery, 1794)

Les 7 péchés capitaux

4 : l'orgueil

ORGUEIL : Opinion très avantageuse , le plus souvent exagérée, qu'on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui. Voir : arrogance, suffisance, morgue, dédain...

Etymologie : dérivé du vieux francisque orgolz (Xème siècle). Sens d'origine la passion, puis fierté, remarquable, excellent

"Lorgueil est le plus grand de tous les flatteurs" (Lamennais, 1839)

"L'orgueil n'est toujours fait que d'illusions" (Louis Fortin)