inédits

Lundi 14 novembre 2011 1 14 /11 /Nov /2011 07:00

Pour ce chapitre 6, j'ai repris vos diverses suggestions et voici ce que cela donne. Il y a du nouveau....

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Déviations # 6

deviations6-2- Tu peux le sucer, il n’est pas près de débander, dit Myriam à sa sœur en empoignant à pleine main le membre de Simon.

Solange se débarrasse de ses vêtements, grimpe à califourchon sur la table de façon à présenter son con grand ouvert au-dessus du visage de Simon. Vue de près, sa vulve est impressionnante : un vrai chantier de chairs tourmentées, de muqueuses gluantes, le tout au cœur d’un buisson de poils noirs qui poussent en abondance jusque dans la raie culière. L’odeur est forte, puissante, mais très agréable. Solange gobe le gland de Simon et se met à le téter goulûment. Et tout en le suçant avec gourmandise, elle plaque sa fente sur la bouche de Simon qui n’a d’autre choix que de la lécher, de s’abreuver à la source chaude de ce sexe porfond.

Pendant ce temps, de la main gauche lui presse les couilles, et de la main droite lui explore l’entrefesse, lui titille le trou du cul, y glisse un doigt, puis un deuxième, et peut-être trois… Elle l’encule en douceur, lui excite la prostate. Pour Simon, c’est une première et ce traitement spécial ne fait qu’amplifier encore son érection déjà phénoménale. Il n’est pas loin de l‘éjaculation précoce.

Solange tète, suce, aspire… Son con dégouline. Le nez dans les poils, Simon se laisse prendre au jeu. Mais alors qu’il sent venir la jouissance, des bruits venus de la pièce voisine interrompent leurs ébats. On entend des voix. Myriam se retire, Solange relève la tête. La porte s’ouvre…

deviations6-3Le nouvel arrivant n’est autre que le vieux curé en personne. Il contemple le trio.

- Alors, où en êtes-vous ? Vous auriez pu m’attendre… Je vous amène une nouvelle capture : une jeune femme égarée piégée dans les mêmes conditions que ce monsieur ! Elle dit s’appeler Chloé et ne doit pas avoir beaucoup plus de vingt ans. C’est elle qui m’a proposé de m’amener jusqu’ici. J’ai prétexté l’urgence d’un traitement, elle est tombée dans le panneau. Myriam, je vous la confie, elle est en bas dans le salon… Faites le nécessaire.

C’est lorsque Myriam se retourne que Simon découvre que l’infirmière n’est pas tout à fait ce qu’il croyait. Sa blouse ouverte dévoile son corps nu : certes elle a une belle poitrine, mais aussi une grosse bite et une paire de couilles…

A suivre... C'est à vous, j'attends vos propositions

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 7 novembre 2011 1 07 /11 /Nov /2011 07:03

Reprise de la nouvelle après la pause de la Toussaint

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Déviations, # 5

Encore embourbé dans les vapeurs du sommeil, Simon ne sait trop quoi penser de cette mascarade : doit-il se laisser aller à ses fantasmes ou céder à la peur ? Encore une fois, ses deux geôlières ne lui laissent pas le temps de choisir.

Avec inquiétude, il voit Myriam s’affairer près du chariot afin d’y préparer une seringue. Avec des gestes précis de professionnelle, elle brise une ampoule, en transverse le contenu dans le réservoir de la seringue, puis elle tient l’aiguille en l’air, tapote deux ou trois fois le réservoir de l’index et éjacule une petite giclée de liquide afin de prévenir tout risque de bulle d’air. Un tampon imbibé d’éther dans une main, la seringue dans l’autre, elle se troune vers Simon qui panique :deviations5-4

- Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que vous allez me faire ?

- Ce n’est rien, soyez sans inquiétude…Pour quelques heures, vous allez être notre petit Satan, notre diable domestique…

Ce n’est pas dans l’épaule ou dans la cuisse qu’elle le pique, mais à la base du pénis. Avec le froid glacial de l’éther, c’est à peine s’il sent l’aiguille. Elle sait y faire. Et bientôt, une douce chaleur prend lentement possession de son bas-ventre.

Les deux sœurs se tiennent debout, immobiles, de chaque côté de sa table de torture. À droite, Myriam dont Simon s’imprègne du parfum capiteux. Il la devine attentive, concentrée sur son ouvrage. À gauche, Solange dont la touffe drue et le ventre lourd de trouvent juste à hauteur de son visage. Il lui suffirait d’avancer un peu la tête pour les toucher des lèvres. Solange est très excitée, cela se voit à l’humidité chaude qui suinte de sa fente déjà entrouverte.

Enfin, le visage de Myriam s’éclaire d’un large sourire. Sa main s’empare des couilles de Simon. Il relève un peu la tête et n’en croit pas ses yeux : en quelques minutes, sa queue est devenue énorme, tendue à tout rompre. Le gland est tuméfié, la tige vibrante. Heureusement qu’il est circoncis car sinon, il a la certitude que son frein n’aurait pas résisté longtemps à l’extrême tension de son érection.

Myriam lui saisit le manche à pleine main, pendant que Solange qui ne le quitte pas des yeux écarte les cuisses. Une mouillure visqueuse englue les poils de son con…


à vos claviers pour la suite... ( pour le chapitre 6, je compte reprendre l'idée de Fileasse, à savoir que Myriam est un homme ou un transsexuel... Mais comment notre trio va-t-il évoluer ? J'attends vos propositions)

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 24 octobre 2011 1 24 /10 /Oct /2011 09:29

Comme promis, voici le quatrième chapitre de la nouvelle rédigé à partir de vos propositions ( Rappel : les illustrations ne sont pas "contractuelles")

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Déviations # 4

 

Bien que plus jeune que Solange Gautier, sa sœur Myriam a l’air tout aussi austère. Néanmoins, elle accueille Simon avec chaleur. Elle a la même chevelure et le même regard sombre que sa sœur, mais la silhouette est plus fine et la voix plus ferme.

Alors qu’ils sont tous les trois installés au salon pour prendre l’apéritif et que Simon raconte une nouvelle fois sa mésaventure, il surprend entre les deux sœurs des regards de connivence et aussi quelques discrets chuchotements…deviations4

C’est au moment de passer à table que Simon ressent les premiers signes d’une grande fatigue : comme un étourdissement, avec le sol qui se dérobe, les paupières qui se ferment malgré lui. Il titube, balbutie encore quelques mots d’excuse puis sombre lourdement dans des ténèbres comateuses.

Quand Simon reprend ses esprits, la première chose qu’il remarque c’est qu’il n’est plus dans le salon, mais dans une petite pièce bien chauffée, faiblement éclairée et sans fenêtre. Il est couché sur le dos, étendu à plat sur une sorte de haute table matelassée semblable à celles où les médecins font allonger leurs patients pour les ausculter. Ce n’est qu’au moment où il veut se passer la main dans les cheveux que Simon réalise qu’il est attaché. Et pas seulement par les poignets, mais aussi par les chevilles. En relevant un peu la tête, il constate qu’il ne porte plus aucun vêtement.

Il regarde autour de lui, comme pour y trouver un début d’explication : une porte close, des murs tendus de tissu, avec juste un grand miroir en face ; dans un coin, une sorte de chariot d’hôpital où sont posés des flacons, des objets métalliques dont il ignore l’usage. Il n’a pas le temps d’avoir peur car voilà que la porte s’ouvre et qu’entrent les deux sœurs.

Il peine à les reconnaître tant elle se sont métamorphosées. Solange a abandonné sa robe noire pour une tenue plus légère : un déshabillé et des bottes de cuir rouge sang. Rien d’autre. Le tissu transparent laisse voir ses seins lourds, ses cuisses épaisses et son ventre poilu. Myriam est vêtue de sa blouse blanche d’infirmière. Mais Simon devine aussitôt que là-dessous elle ne porte rien.

Elles s’approchent, sourire aux lèvres…

deviations4-4C'est à vous pour la suite...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 17 octobre 2011 1 17 /10 /Oct /2011 07:33

Déviations, # 3

Simon démarre, mais il est tellement troublé par ces frôlements éphémères qu’il cale. Cet incident a le don de détendre l’atmosphère. Madame Gautier se moque gentiment de son chauffeur tout en le guidant dans un dédale de petites routes, de croisements et de ronds points en chantier. Après une demi-heure d’errance, ils finissent par déboucher enfin sur une route plus large, plus droite, plus fréquentée aussi. Simon retrouve avec soulagement les panneaux indicateurs. Encore vingt kilomètres jusqu’à l’autoroute.

- Ma sœur n’habite pas très loin de la bretelle d’accès, dit madame Gautier. Cela ne vous fera qu’un tout petit détour.

Tout en roulant, ils papotent : Simon lui parle de ses week-ends en Bretagne, elle lui raconte sa vie de « bonne du curé » bien loin de l’image un peu grivoise de la chanson.

deviations3-1- Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais que vous vous arrêtiez au prochain parking, dit-elle soudain.

- Ne me dites pas que c’est ma conduite qui vous donne mal au cœur !

- Non, pas du tout, juste un besoin naturel et plutôt pressant. Trop de thé sans doute !

Simon stoppe bientôt sur une minuscule aire de stationnement en bordure de route : pas d’arbres, pas de fossé, pas de muret pour s’abriter des regards ! Il éteint les phares et coupe le moteur. Descendue de voiture, madame Gautier ouvre les deux portières du côté droit et s’accroupit. Simon éteint les lumières du plafonnier. Dans l’obscurité profonde, il entend distinctement le jet puissant et presque joyeux de la miction qui éclabousse le bitume. C’est long, tellement long que lorsqu’une voiture débouche du virage, le faisceau de ses phares balaie le bas de caisse de la voiture de Simon, et éclaire en plein le cul nu et sans défense de la gouvernante. Pendant quelques secondes, trop brèves à son goût, Simon voit tout : la chair blanche des cuisses au-dessus des bas noirs, la chatte poilue, la vulve qui bâille, le jet d’urine dorée… Il en a une érection spontanée.

La voiture est passée. Retour aux ténèbres. Madame Gautier reprend place aux côtés de Simon qui ne démarre pas… Il y a un long silence qu’elle brise enfin.

- Vous regardiez ? demande-t-elle de sa voix si douce.

- Oui.

- Je suis vraiment désolée, c’est de ma faute.

- Ne vous excusez pas… Je crois qu’il y a des choses beaucoup plus pénibles à voir que le spectacle que vous m’avez involontairement offert…

- Démarrez, s’il vous plaît. Nous ne sommes plus très loin maintenant, dit-elle en posant délicatement sa main gauche sur la cuisse de Simon, au plus près de son érection persistante.deviations3-2

Tout au long des derniers kilomètres, sans retirer sa main, elle lui parle de sa jeune sœur chez qui elle se rend. Simon apprend ainsi qu’elle se prénomme Myriam, qu’elle est de cinq ans sa cadette, qu’elle est veuve depuis la mort de son mari survenue quelques plus tôt dans un accident de la route, qu’elle est infirmière, qu’elle élève seule ses deux enfants déjà grands et partis étudier à la capitale…

Madame Gautier guide Simon dans les rues de V* jusqu’à un pavillon dans un lotissement récent de la périphérie. Alors qu’il gare sa voiture dans la cour, elle lui dit :

- Vous n’êtes plus à une heure près. J’ai prévenu ma sœur de notre arrivée, elle nous attend pour le dîner. Vous ne pouvez pas refuser…

 

ça vous plaît ? Oui ? alors à vos fantasmes pour la suite...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 10 octobre 2011 1 10 /10 /Oct /2011 07:06

Déviations, # 2

L’homme qui ouvre la porte est un vieillard maigre, aux cheveux blancs et clairsemés, vêtu d’un costume gris foncé. Malgré son grand âge, il a le regard vif et la voix assurée.

- Que puis-je faire pour vous, jeune homme ? demande-t-il en regardant le visiteur inattendu.

Simon lui conte sa mésaventure que le vieil homme écoute attentivement en hochant la tête.

- Je ne pense pas pouvoir vous être d’un grand secours, dit-il quant Simon a terminé. Je ne suis plus en âge de conduire et je me perds un peu dans toutes ces routes nouvelles. Mais peut-être que ma gouvernante pourra vous tirer de ce mauvais pas…deviations2

Il se retourne et appelle :

- Madame Gautier ! Vous pouvez venir, s’il vous plaît ! Il y a là un monsieur qui s’est égaré !

C’est alors seulement que Simon remarque le petit col blanc et surtout la croix au revers de la veste : il est tombé chez un vieux curé !  Mais déjà, madame Gautier arrive. C’est une petite femme brune, toute en rondeurs, portant lunettes et tablier. Elle peut avoir une cinquantaine d’années, même si ses vêtements sombres et stricts la vieillissent davantage. Pendant que Simon expose une nouvelle fois son problème, elle l’examine de la tête aux pieds avec une esquisse de sourire sur les lèvres et une étrange lueur dans les yeux.

- Vous êtes assez loin de l’autoroute, dit-elle d’une voix très douce. Avec tous ces travaux, ce n’est pas évident de vous expliquer…

- Dites-moi Solange, coupe le curé, si je me souviens bien, vous deviez passer le week-end chez votre jeune sœur. Peut-être que vous pourriez partir dès ce soir et remettre ainsi notre brebis égarée sur la bonne voie. Ne vous inquiétez pas pour moi, je peux très bien dîner seul !

Et c’est ainsi qu’un quart d’heure et un coup de fil plus tard, madame Gautier prend place sur le siège passager de la voiture de Simon. Comme elle a quelques difficultés à boucler sa ceinture de sécurité, Simon lui vient en aide. Sa main effleure furtivement un sein, puis plus longuement le ventre de la gouvernante qui retient son souffle…

à vos fantasmes pour le chapitre suivant....

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 3 octobre 2011 1 03 /10 /Oct /2011 07:05

Essai d'écriture collective et interactive.

Le concept : Je rédige le début d'une nouvelle où je définis le cadre spatio-temporel de l'histoire et où j'esquisse un bref portrait du personnage principal ainsi qu'une situation de départ. Je mets en ligne ce début et vous me faites des propositions pour une suite possible. À l'aide de ces propositions, je rédige un nouveau chapitre de cette nouvelle.

Planning : - lundi matin : mise en ligne du chapitre sur le blog

- du lundi au vendredi, vous me transmettez en commentaire vos suggestions pour la suite (sans perdre de vue qu’il s’agit d’une nouvelle érotique !)

- Week-end : je rédige un nouveau chapitre à partir de vos propositions

- lundi matin suivant : mise en ligne de ce nouveau chapitre... etc

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il va de soi que « l’image n’est pas contractuelle », comme on dit dans la pub

Je commence donc et vous propose ce point de départ  :

Déviations

 

Vendredi 21 octobre, 18 heures.

Comme tous les vendredis, Simon Vitard a quitté le bureau en début d'après-midi. Après un bref passage à son appartement pour préparer son sac de voyage, il a pris la route. Il connaît l'itinéraire par coeur : 320 kilomètres d'autoroute vers le soleil couchant puis, à l'approche de l'océan, une quarantaine de kilomètres de routes plus étroites, plus tortueuses. Au bout du voyage, la villa familiale du bord de mer où il a passé tous les étés de son enfance. Malgré son divorce trois ans plus tôt, Simon qui vient de fêter ses 45 ans a conservé le rituel des week-ends en Bretagne. Certes il n'y a plus les rires des enfants, ni le corps souple et chaud de Clara, mais il reste le bruit rassurant du ressac et l'odeur du goémon.

Alors que le crépuscule incendie l'horizon, un grand panneau lumineux signale un accident et une fermeture provisoire de l'autoroute à partir de la sortie suivante. Radio-Trafic donne quelques explications : un camion transportant des produits dangereux est couché en travers des voies, l'interruption du trafic devrait durer une partie de la nuit, un itinéraire bis a été mis en place...

Au début, tout se passe bien : il suffit de suivre les panneaux jaunes de la déviation. Et puis, brusquement, dans la nuit noire, Simon tombe sur un grand rond-point tout neuf, avec cinq routes et plus aucun panneau indicateur ! De toute évidence, il a raté un changement de direction et se retrouve maintenant égaré en rase campagne, au coeur d'une zone de chantiers et de routes nouvelles inconnues du GPS de bord.

Il roule encore quelques kilomètres, au hasard, furieux contre lui-même mais pas encore inquiet. À la sortie d'un village plongé dans l'obscurité, il aperçoit enfin, sur le côté, derrière une rangée d'arbres, les fenêtres éclairées d'une maison isolée. Simon gare sa voiture devant le portail, coupe le moteur et s'avance dans l'allée de graviers blancs qui mène à la maison silencieuse. Il appuie sur le bouton du carillon... Des bruits de pas. On vient. La clef tourne dans la serrure et la porte s'entrouvre...

 

Maintenant, à vous de jouer !

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 30 septembre 2011 5 30 /09 /Sep /2011 07:33

Brigitte, dernier chapitre

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5. Il me faut maintenant en venir au douloureux épisode de notre rupture. Pourtant, tout avait si bien commencé. C’était la première fois que Brigitte rendait visite à mes parents. Certes ils connaissaient son existence, étaient au courant de notre liaison ; ils lui avaient parlé plusieurs fois au téléphone, mais ne l’avaient pas encore rencontrée. C’était le dimanche de Pentecôte. Il faisait un temps superbe, si bien que nous avons pu profiter pleinement du parc et de ses massifs fleuris. Mon père nous a montré son potager, brigitte5-exibses derniers travaux de bricolage, ses lapins dans les clapiers ; ma mère a fait à Brigitte les honneurs de sa cuisine. Nous avons déjeuné sur la terrasse, à l’ombre de la tonnelle. Le repas fut des plus agréables. Brigitte rit aux plaisanteries habituelles de mon père, écouta gravement ma mère égrener les dernières nouvelles du village : le divorce inattendu des M*, le futur passage de l’autoroute à quelques kilomètres de là, le cas désespéré de leur voisine, la pauvre Madame Robert qui était à l’hôpital avec un cancer généralisé et qui n’en avait plus pour longtemps, la crise du comité de fleurissement où la succession de Madame Robert avait rallumé de vieilles querelles, le changement de boulanger : « Son pain est bon, mais il paraît qu’il boit ! », la détresse de ce pauvre Monsieur Robert qui se retrouvait tout seul dans une si grande maison, les dernières élections municipales où le maire avait failli être battu… Brigitte hochait la tête poliment. Elle portait une courte jupe blanche, un débardeur d’un bleu très pâle et des sandales à bride. Avec ses cheveux noirs tombant sur ses épaules cuivrées, elle était vraiment très belle.

Après manger, mon père rentra au salon pour regarder le tiercé et le grand prix de formule 1 à la télé. Comme d’habitude, il ne tarda pas à s’assoupir dans son fauteuil. Ma mère s’affairait dans la cuisine.

- Brigitte n’est pas avec toi ? lui demandai-je en la voyant seule en train de faire la vaisselle.

- Elle doit être quelque part dans le parc. Je lui ai dit que je n’avais pas besoin d’aide. Laisse-la profiter du grand air !

De la terrasse, je l’ai vue, au fond du parc, tout près du massif de rhododendrons en fleurs. Elle était accroupie sur la pelouse, tête baissée, les doigts dans l’herbe, comme si elle cherchait quelque chose.

- J’ai perdu une boucle d’oreille, cria-t-elle en m’apercevant. Je crois qu’elle est tombée par là… Et puis, qui sait, je trouverai peut-être un trèfle à quatre feuilles : il paraît que ça porte bonheur !brigitte5-pipi

- Tu veux un coup de main ?

- Pas la peine ! De toute façon, la boucle, c’est du toc, alors…

Je ne saurais dire pourquoi, mais je ressentis à ce moment précis un sentiment étrange et diffus, quelque chose qui avait le goût trop sucré d’une nausée…

Afin d’en avoir le cœur net, je suis monté au premier étage, dans ma chambre d’enfant. De ma fenêtre, j’avais une vue plongeante et panoramique sur le parc et même sur les propriétés voisines. Je vis Brigitte, toujours accroupie en train de chercher dans l’herbe. Ses cheveux noirs en pluie me dissimulaient son visage ; sa jupe blanche remontait très haut sur ses cuisses… Et puis, de l’autre côté du grillage, il y avait le jardin des Robert. Sur leur terrasse, dans l’ombre d’un parasol, il y avait Monsieur Robert : ce pauvre Monsieur Robert, allongé sur un transat, avec son short baissé et qui tenait sa queue raide et se branlait en regardant Brigitte, de l’autre côté du grillage. Cette gentille Brigitte qui cherchait un trèfle à quatre feuilles, accroupie ou à quatre pattes, présentant alternativement à ce brave Monsieur Robert sa chatte noire ou sa croupe nue. J’entrevis furtivement sa touffe : Brigitte ne portait pas de culotte ! Quand elle le devina proche de l’explosion, elle s’approcha tout près du grillage, là où elle se croyait à l’abri de nos regards. Tournée vers lui, elle releva sa jupe sur ses hanches et s’accroupit comme dans des toilettes à la turque. Alors, les cuisses écartées, s’ouvrant la vulve de la main droite, elle pissa sur la pelouse : une puissante gerbe dorée et scintillante dans la lumière du soleil… Ce brave Monsieur Robert jouit en lâchant trois longs jets de sperme qui allèrent s’écraser sur le dallage de sa terrasse.

Dois-je avouer que ce spectacle fit plus que me troubler ? J’étais partagé entre une érection irrémédiable et la certitude que ma relation avec Brigitte était parvenue à son terme.

 

brigitte5-pissL’été arriva. Chacun partit de son côté : elle en Italie, moi en Bretagne. Au retour des vacances, elle avait un nouveau compagnon, un certain Mario qu’elle avait rencontré en Calabre. Ce Mario, je ne l’ai vu qu’une seule fois, lors de la soirée que Brigitte avait organisée pour nous annoncer son prochain mariage. Je me suis trouvé un moment seul avec lui, sur le balcon. Nous étions tous les deux pas mal éméchés.

- Et toi ? me demanda-t-il chaleureusement, qui étais-tu pour elle ?

- Je ne sais pas, et c’est sans importance.            

            FIN

 

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Jeudi 29 septembre 2011 4 29 /09 /Sep /2011 07:30

Brigitte, #4

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4. Avec l’automne reprirent la saison théâtrale et les week-ends à Paris. Nous avions nos habitudes dans un hôtel de la Rue Tronchet, à deux pas de la Madeleine et des grands magasins. Dans le train qui filait vers la capitale, Brigitte feuilletait Pariscope comme un missel, dévotement. Il ne fallait pas passer à côté de ce qui avait connu une matinée de gloire à Avignon ou fait l’objet  de quelques lignes élogieuses dans Libé ou je ne sais quel hebdo réputé de gauche… Les salles étaient petites, le confort minimum. J’en ressortais les fesses meurtries, les genoux ankylosés, mais les yeux éblouis et les oreilles bourdonnantes de la magie des mots.

brigitte4-3Tout commença par la sinistre représentation d’une pièce dont j’ai oublié le titre et surtout le metteur en scène. Les décors étaient prétentieux, le texte imbuvable. Malgré tous leurs efforts, les acteurs ne parvenaient pas à éviter le naufrage. Cela se passait un samedi soir de janvier, dans un théâtre de la Rue de la Gaieté. En sortant, vers dix heures du soir, Brigitte avait une petite faim. À la table à côté de la nôtre, il y avait deux travestis, outrageusement maquillés, portant perruque, talons aiguilles, jupe courte et bas à couture. Ils avaient aussi le verbe haut et les gestes précieux. Au début, Brigitte les prit pour deux authentiques jeunes femmes. Quand elle réalisa sa méprise, ce qui lui prit tout de même un bon quart d’heure, elle en pouffa de confusion… Maintenant, elle n’osait plus les regarder, mais je la devinais attentive à leur conversation, tout en m’adressant des regards complices et rieurs. Je pense que Brigitte serait bien en peine de dire ce qu’elle mangea ce soir-là !

Lorsque nos deux voisin(e)s quittèrent le restau, Brigitte les suivit des yeux. Bras dessus, bras dessous, ils-elles traversèrent la rue de leurs pas chaloupés, longèrent le trottoir d’en face avant de disparaître derrière le rideau de velours bleu nuit d’un sex-shop chatoyant. Brigitte resta de longs instants à contempler le rideau de velours, comme si elle attendait une apparition.

- Tu es déjà entré dans un sex-shop ? me demanda-t-elle sans me regarder.

- Oui, ça m’est arrivé. Les premières fois, j’ai trouvé ça extraordinaire… Mais, en réalité, c’est un magasin comme les autres, rien qu’un lieu commercial, une sorte de bazar du sexe.

Elle parut réfléchir tout en continuant de regarder la devanture clignotante, de l’autre côté de la rue.

- Moi, je ne connais pas, dit-elle d’un air rêveur. Michel, tu veux bien y aller avec moi ? Toute seule, je n’oserai jamais.

Je dus lui tenir fermement le bras pour franchir le rideau de velours bleu nuit. Au dernier instant, je sentis sa réticence, comme une peur panique devant l’inconnu. Mais sa curiosité était plus forte que la crainte. Je me souviens que Brigitte portait une robe de laine rouge violacé  très bon chic bon genre, des bottes de cuir souple et une sorte de cape sombre, sans manches. Dès les premiers pas dans le sex-shop, elle ne fut plus qu’une enfant invitée dans un magasin de jouets à quelques jours de Noël : ses yeux n’étaient pas assez grands pour tout voir, ses mains pas assez nombreuses pour tout toucher… Elle s’extasia longuement devant la variété et la fantaisie colorée des godes, en prit même quelques-uns en main afin d’en éprouver la souplesse et le calibre ; puis, elle feuilleta des magazines, lut quelques jaquettes de cassettes vidéo, s’intéressa aux poupées gonflables et aux vagins en latex. Au rayon S.M., elle passa rapidement devant les colliers cloutés et les masques en cuir noir, et autres chats à neuf queues : ce n’était pas son truc ! Mais elle traîna au rayon des fantaisies érotiques : jeux de cartes pornographiques, sprays d’attirance, potions et baumes aphrodisiaques, gadgets lubriques, jeux de société pour soirées échangistes, bougies phalliques, boules de geisha, stimulateurs de clitoris à ergots fluorescents et autres articles aussi farfelus qu’ingénieux… Cependant, tout en parcourant les allées de la boutique dans tous les sens, elle ne cessait de jeter des regards inquiets autour d’elle. Enfin, elle vint me rejoindre devant le présentoir des articles en solde.brigitte4-2

- Michel, je me demande où sont passées les deux… les deux personnes de tout à l’heure. Je ne les vois pas !

Je jetai un coup d’œil aux alentours : en effet, pas de trace de nos deux convives.

- Je ne sais pas… Peut-être qu’elles sont dans une cabine double en train de regarder une vidéo.

- C’est possible ça ?

- Oui. Tu loues une cabine pour une heure ou deux, et en toute discrétion, seule ou en couple, tu peux te régaler de tes fantasmes préférés.

Je la sentis émoustillée par cette perspective. Nous approchions donc de la caisse lorsque, par-dessus la musique lancinante que déversait le plafond sur les clients noctambules, s’éleva une voix de bonimenteur de foire :

- Attention ! Dans quelques minutes, en exclusivité, superbe numéro de peep-show ! Un spectacle inoubliable : Laura et Vanity Sly, les créatures les plus troublantes et fascinantes de Paris. Laissez-vous envoûter par la double magie de leurs corps. À vous couper le souffle ! Dans quelques minutes, rien que pour vous !

La musique reprit sur fond de soupirs orgasmiques. Brigitte me jeta un regard plein de malice.

- Je préfère ça. Tu viens ?

- Non. Mais, vas-y, je t’attends.

Elle s’en fut dans les profondeurs du sous-sol du sex-shop. Elle resta absente une demi-heure avant de remonter, le feu aux joues, les yeux brillants.

- On s’en va ! dit-elle en me prenant le bras. On rentre à l’hôtel.

Dans le taxi qui nous ramenait Rue Tronchet, elle se colla contre moi, ouvrit légèrement le col de sa robe pour que ma main lui caresse librement les tétons qu’elle avait cette nuit-là incroyablement durs et pointus. Elle me parla tout bas, au creux de l’oreille :

- C’était bien eux. Tu aurais dû venir, ça valait vraiment le coup d’œil. Le plus petit, celui à la perruque blonde, il a de la poitrine et des mains très douces. L’autre, le métis, il a une grosse paire de couilles et surtout un très beau cul… Des fesses merveilleuses, bien rondes ! Il montrait tout, j’ai tout vu ! Le seul problème, c’est qu’il bandait mou, même quand il se faisait sucer. Moi, j’aurais bien aimé qu’ils s’enculent…

Dans notre chambre d’hôtel, Brigitte fut très amoureuse et m’offrit en cadeau le trou de son cul.

à suivre...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 28 septembre 2011 3 28 /09 /Sep /2011 15:08

Brigitte, # 3

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3. Brigitte eut vingt-huit ans. Comme elle avait lu dans le Nouvel Obs plusieurs articles consacrés à Victor Hugo – elle aimait bien être dans l’air du temps – elle désira fêter son anniversaire à Guernesey où elle comptait bien visiter Hautteville House, la demeure d’exil du patriarche.

Nous avons donc pris un week-end prolongé et embarqué à Saint-Malo. Le ciel était clair, la température clémente, mais il soufflait un petit vent de nord-est qui soulevait de courtes vagues mesquines. Après une heure et demie de traversée nauséeuse, l’escale de Jersey devint notre destination finale. Victor Hugo attendrait ! Nous nous sommes installés dans une sorte de guest house bourgeoise sur les hauteurs de Saint-Hélier. La chambre était cossue, lourdement meublée, avec un sol entièrement recouvert d’une épaisse moquette de couleur pourpre. Une baie vitrée s’ouvrait sur l’horizon où miroitait la mer.

brigitte3Nous avons passé nos journées à faire du shopping dans les rues piétonnes, à boire du brandy dans les pubs, à faire la sieste aussi… Je me souviens surtout du dimanche après-midi de son anniversaire, alors que Brigitte prenait un bain de soleil allongée nue sur la moquette, dans le chaud carré de lumière devant la baie vitrée grande ouverte. On avait l’impression d’une morte baignant dans son sang répandu… J’essayais d’écrire des cartes postales, mais comment résister à l’appel de son corps abandonné. Alors, nu comme elle, je suis allé m’étendre à ses côtés, tête-bêche. De là, on ne voyait du dehors qu’un grand rectangle de ciel bleu où éclatait le soleil… Sauf dans un coin, en bas à droite, où se découpait l’angle blanc du sommet d’un immeuble voisin, avec juste une petite fenêtre habillée d’un rideau de dentelle…. Brigitte me suçait la bite et me caressait les couilles ; je lui léchais la vulve et lui titillais le clitoris du bout de la langue. En tournant la tête pour reprendre haleine, mon regard revint se poser sur la fenêtre au rideau de dentelle.

- Brigitte ! Tu vois la fenêtre là-bas ? Si ça se trouve, derrière le rideau, il y a quelqu’un qui nous observe…

Elle ne répondit pas tout de suite, elle était trop occupée à me pomper la queue.

- Oui, sans aucun doute ! C’est un homme, il est à poil et il a une bite énorme… Il bande, il se branle et il ne va pas tarder à éjaculer parce que c’est trop bon !

Tout en disant cela, elle avait généreusement écarté les cuisses. La lumière du soleil inonda sa vulve ouverte comme une huître. Venu des profondeurs de son vagin, j’entendis un gargouillis de désir et, tout doucement, un ruisselet de cyprine déborda de sa vulve et s’écoula sur son périnée jusqu’aux poils de son cul. Ainsi elle jouit, comme possédée par ce regard invisible et improbable qui la pénétrait avec autant de chaleur et de persuasion qu’un membre de chair.brigitte3-2-

On n’alla jamais ensemble à Guernesey, on ne visita jamais Hautteville House. Mais peut-être quelqu’un garde-t-il en mémoire la vision d’une jeune femme aux longs cheveux noirs allongée entièrement nue sur la moquette pourpre d’une chambre d’hôtel, en train de sucer la bite de son compagnon. Se souvient-il du jaillissement du sperme entre les lèvres entrouvertes de la femme, du rythme endiablé de la danse de ses doigts sur son clitoris, du sommeil lourd de leurs corps assouvis où le soleil faisait naître des ombres mouvantes ?

À suivre…

brigitte3-baise

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 27 septembre 2011 2 27 /09 /Sep /2011 18:02

Brigitte, # 2

brigitte2-plage

2. Cette année-là, nous avons décidé de prendre ensemble dix jours de vacances. Nous avions choisi début juin afin d’éviter la cohue estivale et ses tarifs excessifs. Comme Brigitte avait envie de soleil, nous sommes allés en Grèce, dans le Péloponnèse. Là-bas, nous sommes restés plusieurs nuits à Nafplion, le temps de voir le théâtre d’Epidaure tout proche et de profiter d’une belle plage de sable au pied de l’hôtel qui dominait la mer. Le temps était déjà chaud, mais sans plus. Brigitte passait de longues heures au soleil, en maillot deux pièces, allongée sur une rabane. Sur la plage, les touristes étaient encore rares : quelques couples d’Anglais, des Allemands et des Hollandais, toujours les mêmes, comme nous clients de l’hôtel. Parmi les Hollandais, il y avait une famille avec un garçon d’une quinzaine d’années, aux cheveux très blonds, presque blancs, et à la peau déjà hâlée. Alors que les parents s’installaient un peu à l’écart, le jeune garçon s’arrangeait pour venir rôder dans nos parages… brigitte2

Un matin, alors que les autres étaient au bain, il est venu poser sa serviette de plage à une dizaine de mètres de nous. À ce moment-là, Brigitte était allongée sur le ventre. S’est-elle rendue compte de sa présence toute proche quand elle s’est retournée ? Impossible de saisir son regard derrière ses lunettes de soleil. Toujours est-il qu’une fois sur le dos, elle s’est couchée les jambes un peu écartées…À genoux sur sa serviette, le jeune Hollandais ne la quittait pas des yeux. La main droite dans son bermuda, il se branlait avec énergie. Mon regard allait du jeune garçon en émoi au corps étendu de Brigitte… Il me sembla qu’imperceptiblement, elle ouvrait davantage ses cuisses, livrant aux yeux avides de l’adolescent le spectacle de l’entrejambe de son maillot que bordaient quelques pilosités insolentes. Il était difficile de croire qu’elle ignorait le poids de ce regard posé sur son ventre. Le gamin lâcha son sperme dans son bermuda et courut rejoindre sa famille dans l’eau.

- Je remonte à l’hôtel ! Tu viens ?

brigitte2-plage2C’était plus un ordre qu’une suggestion. Il y avait dans sa voix quelque chose d’inconnu, comme un souffle venu des profondeurs de son ventre.

À peine refermée la porte de la chambre, voilà Brigitte qui s’agrippe à moi… Enfin, plus exactement à ma bite. Elle ne la lâche plus. En trois mouvements, nous sommes nus sur le lit. Pas besoin de préliminaires, elle est trempée. Elle s’assoit à califourchon sur mon sexe, me donne ses tétons à sucer. Elle tortille du cul pour se fouiller le vagin dans les moindres recoins. Entre deux tétées, je lui parle à l’oreille :

- Tout à l’heure, sur la plage, est-ce que tu as remarqué le gamin en face de nous ?

- Non, pourquoi ?

- Il se branlait en te regardant…

- Non, je n’ai rien vu…

Mais alors qu’elle disait cela, je la sentis devenir plus huileuse encore, et le balancement de ses hanches se fit plus vigoureux. Peu à peu, elle perdit le contrôle de son corps.

- Est-ce qu’il a joui ? trouva-t-elle la force d’articuler.

- Oui, j’en suis sûr : il a éjaculé dans son bermuda !

Ces derniers mots précipitèrent sa propre jouissance. Elle poussa de petits cris en se cramponnant à mes épaules pour s’arc-bouter sur ma bite et l’immobiliser au plus profond de son sexe. Elle en grimaça de plaisir. Une fois dissipées les dernières vibrations de l’orgasme, elle reprit la danse voluptueuse de son ventre pour m’accompagner.

- Viens, Michel, donne-moi ton sperme ! Remplis-moi la chatte !

C’est la première fois que je l’entends parler ainsi. Je jouis sans retenue.

Quand c’est terminé, au lieu de s’enfuir comme d’habitude dans la salle de bains, Brigitte reste là, accroupie au-dessus de moi, à s’astiquer le clitoris de l’index et du majeur réunis. Je ne l’ai encore jamais vue en train de se branler. Les doigts enduits de mon sperme qui suinte de son ventre ouvert, elle procède pas de longs va-et-vient entre les grandes lèvres, sur toute la longueur, de la vulve au mont de Vénus. Pour l’occasion, je lui caresse alternativement les seins et le trou du cul qu’elle a ce matin-là très dilaté. Le frottement de ses doigts s’accélère jusqu’à la frénésie. Alors, elle jouit une seconde fois, les yeux clos, la mâchoire crispée, le souffle court, et ne peut retenir, à l’instant suprême, un petit pet mouillé et gracieux.

Le lendemain, le ciel se chargea de nuages et le temps se rafraîchit. Il n’était plus question de bains de soleil sur la plage. On quitta Nafplion.

Le travail reprit ainsi que notre routine amoureuse, comme si cette aventure n’avait jamais eu lieu.

à suivre...

brigitte2-baise

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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