Samedi 23 février 2013 6 23 /02 /Fév /2013 11:36

Les aventures sexuelles de Betty Boop

Le personnage de Betty Boop, petite brune « aguicheuse et sensuelle » fut créé en 1930 par les Sudios Fleisher. Malgré sa robe courte, sa jarretière et ses minauderies, Betty Boop est finalement un personnage plutôt «sage ».

Compte tenu de son côté sexy, on s’attendrait à une pléthore de détournements et pastiches à caractère érotique voire pornographique. Il n’en est rien !

L’original ayant déjà une connotation très sexuelle, les pastiches en auraient-ils moins de piment et d’intérêt ? (alors que les aventures amoureuses d’héroïnes plus innocentes, comme Blanche-Neige, Cendrillon ou le Petit Chaperon Rouge, seraient plus « croustillantes » car décalées)

Voici cependant une galerie d’images où l’on découvre une Betty Boop parfois bien délurée…

Betty Boop polissonne

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Puis Betty Boop déshabillée

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Enfin Betty Boop sans tabous...

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Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 22 février 2013 5 22 /02 /Fév /2013 11:58

Virginie LOU, Œil pour œil

Editions La Musardine, 1998. Collection Pocket n° 10570 (illustration de couverture : "femme dénudée et allongée" par Rodin )

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Un recueil de nouvelles d’une qualité exceptionnelle. Très difficile de choisir un extrait tant l’ensemble est dense, magistralement écrit. Donc, j’ai opté pour une nouvelle intégrale. J’ai choisi la première du recueil : « L’ogre »

v-lou4« Toutes les nuits maintenant je vais rejoindre l’ogre. J’enjambe la fenêtre. Mon père et ma mère sont dans la chambre à l’étage supérieur, côte à côte comme des gisants.

Je traverse le jardin dans l’odeur macabre des buis et j’ouvre le portillon sur le chemin de halage. L’ogre vit dans une cabane en planches au bord du fleuve. Il pue, une odeur de bête, de caverne, qu’aigrit celle de pisse des chats.

Il trône dans un vieux Voltaire récupéré à la décharge, ses greffiers autour de lui comme des courtisans, assis au sommet du dossier déchiqueté par leurs griffes, poussant du museau au creux de son oreille, ou ronronnant sur ses genoux, ou dressés sur ses épaules, les accoudoirs.

La porte à peine ouverte, l’air croupi colle au visage et sur les mains. L’ogre sans se lever allume la lampe à gaz couverte de chiures de mouches.

- Te voilà, petite salope.

C’est son bonsoir, des mots qui n’ont jamais passé les murs de ma maison. Les chats sautent à terre et viennent flairer les chevilles, se frotter à mes jambes.

- Ferme la porte.

J’obéis en silence et prends ma place, debout devant lui dans la lueur brunâtre de la lampe, sur une carpette usagée mais qu’il tient propre, sans tache ni poussière. Partout ailleurs la crasse luit. Sur le parquet, le buffet bancal, la table où s’empilent des assiettes mangées de moisissures.

- Qu’est-ce que tu me montres ce soir ?

Il fait froid dans la cabane mais l’œil de l’ogre brûle. Je détache les boutons du cardigan tricoté par maman (depuis toujours le même modèle, la même laine rouge, la taille seule a changé au fil des ans). L’ogre s’impatiente.

- Dépêche-toi, putain !v-lou1

Je pose le gilet sur la chaise de paille, en prenant bien soin de ne pas le salir. Sinon, il faudrait expliquer cette tache, chez moi tout est si propre.

- Enlève ça maintenant !

Je déboutonne aussi le chemisier, très lentement. Lorsque j’ouvre les deux pans de soie, la chaleur bourdonne dans ma poitrine. L’ogre crie.

- Plus vite ! Tout ! Je veux tout !

Quand maman m’a acheté le soutien-gorge, l’ogre s’est plié dans son fauteuil comme si ses vertèbres avaient cassé, tige de verre. Ses mains se tendaient. Autour de la colonne brisée ses chairs en tas enguirlandé de guenilles flageolaient. Je ne me suis pas approchée malgré ses supplications.

Je n’avais pas encore l’habitude de détacher l’agrafe. J’ai mis du temps, la première fois, à la défaire. L’ogre est devenu très rouge et gémissait – Plus vite ! Plus vite ! La peur mouillait mes doigts.

Depuis, je sais comment la dégrafer, sans me presser. Il faut attendre que l’ogre devienne rouge. À ce moment-là, il se met à dire les mots que j’attends. Petite putain, chienne, femelle, salope, je vais te bouffer. Ses poings se referment, ses épaules se gonflent. Un spasme soulève du fauteuil l’amas de graisse, bloqué soudain par les deux bras arrimés aux accoudoirs comme des étais pour contenir la furie. Ses yeux à fleur de tête me mangent. La haine et l’envie perlent au coin des paupières.

v-lou3Je ne bouge pas. Des gouttes de sueur cascadent de ma nuque entre les fesses, de ma gorge entre les lèvres du sexe. Le fleuve roule au ras de la cabane, ronge la berge. La lampe à gaz chuinte. Dans la pénombre, les prunelles de l’ogre ont des reflets rougeoyants comme ceux des bêtes, la nuit.

Il se laisse retomber dans le fauteuil.

- Enlève le reste.

Chaque soir, je vais un peu plus loin, jusqu’où je peux supporter. Le fracas du fleuve emporte le crissement de la fermeture éclair, le froissement de la jupe.

- Enlève tout !

Le froid de la cabane sur la peau nue fait du bien.

- Fais-moi voir ton cul d’abord.

Lorsque je me retourne, je vois par la fente, entre les planches de la porte, les fenêtres du premier étage où mes parents gisent sans se toucher. J’aime le moment où l’ogre me commande de me pencher en avant. À cette hauteur j’aperçois les marches blanches qui montent au perron de ma maison, et luisant à la clarté des réverbères la plaque de cuivre ovale où est inscrit le nom de mon père, huissier de justice. L’ogre hurle.

- Ta chatte ! Montre-moi ta chatte.

Le mot me fait rougir. J’ai chaud. Les courants d’air qui filtrent par toutes les fissures n’apaisent pas la sensation d’étouffement.

- Écarte tes jambes, je veux la voir de plus près. Écarte encore.

J’obéis. Un peu plus chaque soir. L’ogre se redresse d’un bond. Le monceau de ses chairs se déploie et enfle démesurément. Sa tête frôle le plafond bas. Mon cœur saute. Il tend les bras.

- Écarte encore, salope !v-lou2

La voix de l’ogre est un mugissement étouffé. Il étire vers moi ses mains, tentacules tremblants aux extrémités de corne cassée comme des débris de buccins vomis par les flots.

- Écarte avec tes doigts. Je veux tout voir. Je veux te voir jusqu'au trou du cul !

Les mots de l’ogre me saoulent. J’ai toujours peur que lui aussi, un soir, aile plus loin. Sa respiration se mêle au bruit du fleuve, coulée sombre roulant sans détour ni suspension, arrachant tout sur son passage.

- Je le dirai à ton putain de père ce que tu fais chez moi. Il te tuera. Moi aussi je lui prends tout mais lui le sait pas. Écarte encore ! Mets tes doigts !

Le souffle de l’ogre coule avec la sueur sur mon ventre, descend jusqu’à la fente mouillée, entre en moi. Je rêve au jour de ma mort dans une débauche de tulle et de gerbes de confettis de couleur de sans. Rouge et blanc sur fond d’azur, le drapeau de ma trahison. L’ogre ne s’avance pas encore, il se plaint.

- Caresse-toi. Montre-moi comment tu fais quand tu es toute seule.

- Non.

Vite, je remets les vêtements et m’en vais. L’ogre retombe dans son fauteuil. Ses sanglots dominent un instant le bruit du fleuve et s’y engloutissent.

Je cours jusqu’à ma chambre, allume la lampe de chevet, une très belle lampe signée Lalique que mon père a saisie dans la maison de l’ogre, celle d’avant, son château, quand il lui a tout pris.

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Jeudi 21 février 2013 4 21 /02 /Fév /2013 13:32

AVERTISSEMENT : Vous vous doutez bien que je ne vais pas vous donner une imagerie officielle et convenue de cette célébration. Donc, attendez-vous à des illustrations "non sexuellement correctes" ( même si  tous les protagonistes y sont majeurs et vaccinés)

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Par michel koppera - Publié dans : agenda - Communauté : Arts érotiques
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Mercredi 20 février 2013 3 20 /02 /Fév /2013 13:25

MANUEL

Adjectif : Qui se fait avec la main, où l’activité physique joue le rôle essentiel. Travail manuel, habileté manuelle. « Rien de tel qu’une belle paire de fesses pour redécouvrir les vertus du travail manuel » (Philippe Bouvard)

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Nom : Ouvrage didactique présentant, sous un format maniable, les notions essentielles d’une science, d’une technique.

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Par michel koppera - Publié dans : lexique coquin - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 19 février 2013 2 19 /02 /Fév /2013 13:32

Suite et fin des aventures de Elisabeth et Marc au "Jaïpur"

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Mercredi 17, 18h02

jaipur6Pour accéder à l’espace Plénitude, Elisabeth et Marc durent emprunter un escalier qui menait au sous-sol de l’établissement. Après avoir franchi une lourde porte capitonnée, ils pénétrèrent dans une vaste pièce circulaire au centre de laquelle trônait une grande statue d’une divinité intégralement nue, mi-homme, mi femme,  dont le regard en amande fixait avec insistance les nouveaux venus. Le sol et les murs étaient couverts de tapis d’orient aux couleurs chaudes. Tout autour, s’ouvraient une quinzaine de loggias, la plupart déjà occupées par des couples enlacés sur des sortes de lits très bas. Une douce lumière caressait les corps plus ou moins dénudés. L’hôtesse guida Elisabeth et Marc jusqu’à leur loggia où elle les invita à se mettre à l’aise. Une fois allongés sur leur lit d’amour, ils découvrirent que par un savant jeu de miroirs disposés au plafond, on pouvait voir ce qui se passait dans chacune des autres loggias. Ils avaient donc sous les yeux une douzaine de tableaux érotiques, une sorte de Kamasoutra vivant.

Fascinés par le spectacle qui s’offrait à leurs yeux, ils en oublièrent qu’eux-mêmes en étaient aussi les acteurs et se laissèrent bien vite aller à de tendres caresses. Ils en étaient déjà à se lécher mutuellement lorsque se présentèrent deux employés du salon.

D’abord entra une jeune femme vêtue d’une sorte de cape de soie, vaporeuse et complètement ouverte, qui ne cachait rien de son corps à la peau bistre. Elle avait de beaux seins pointus, de longues cuisses et un ventre plat, intégralement épilé, ce qui en soulignait l’innocence presque juvénile. Elle portait un plateau avec une théière et deux tasses qu’elle déposa au pied du lit.

- C’est une infusion parfumée au gingembre et à la fleur d’hibiscus, dit-elle d’une voix très douce… Vous la boirez après, elle n’en sera que meilleure.jaipur-elisa4

Elle était accompagnée d’un homme d’une trentaine d’années, au torse musculeux, juste vêtu d’une sorte de pagne de coton blanc, trop court pour dissimuler son sexe de belle taille. Le regard d’Elisabeth s’y attarda et elle sentit s’émouvoir son ventre déjà moite.

- Nous allons procéder au massage, dit la jeune femme en laissant tomber à terre sa cape de soie. Son collègue en fit autant de son pagne… On leur posa d’abord un bandeau totalement opaque sur les yeux puis Elisabeth et son mari furent allongés sur le ventre et livrés aux mains expérimentées des deux employés.

L’un comme l’autre, ils furent tour à tour caressés, palpés, massés de la tête aux pieds, bien incapables de deviner si c’étaient les doigts de la femme ou ceux de l’homme qui parcouraient leurs corps, pressaient leurs sexes, fouillaient leurs intimités pour y révéler des sources inconnues de bien-être. Marc eut ainsi droit à un merveilleux massage de la prostate, tandis qu’Elisabeth découvrait que le col de son utérus, mystérieusement caressé, pouvait l’amener au bord de l’orgasme. Mais ils éprouvèrent presque autant de plaisir à se faire masser les orteils, les mamelons ou les épaules…

Puis, sans un mot, l’homme et la femme s’en allèrent comme ils étaient venus, sans faire de bruit, les laissant seuls, nus et incroyablement détendus. D’un commun accord, Elisabeth et Marc décidèrent de ne pas ôter leurs bandeaux afin de ne pas briser le charme de ce monde obscur. Se cherchant des doigts, des lèvres et de toute leur sensualité à fleur de peau, ils se lancèrent à corps perdu dans la redécouverte de l’autre, dans la quête de plaisirs nouveaux. Ils savaient cependant que des dizaines de regards assistaient à leurs ébats mais cette idée ne faisait que décupler leurs désirs.

jaipur-elisa3Au cœur de leur nuit artificielle, Elisabeth devint pour Marc toutes les femmes en même temps, des adolescentes aux matures, des amours d’autrefois aux créatures fantasmées de ses rêveries pornographiques ; et Marc devint pour Elisabeth tous les hommes dont elle avait désiré les caresses les plus audacieuses, les sexes les plus endurants, les baisers les plus savoureux…

Ils baisèrent donc sans retenue, sans tabou. Marc, habituellement si pudibond, se laissa lécher les couilles et même l’anus ; Elisabeth se surprit à demander à être enculée puis fistée… Il lui balança son sperme dans les entrailles ; plus tard, pendant que de sa main en fourreau il lui pistonnait le vagin, elle lui aspergea l’avant-bras d’une abondante miction, chaude et aussi limpide que de l’eau, et se découvrit ainsi femme fontaine…

 

Mercredi 17,  19 h 10. 

Alors que l’hôtesse consulte son écran d’ordinateur pour leur trouver un créneau horaire pour la semaine suivante, Elisabeth et Marc se tiennent par la main comme de jeunes amoureux. Un peu en retrait, il y a un autre couple qui patiente. Elisabeth et Marc leur adressent un sourire discret mais qui n’échappe pas à l’hôtesse d’accueil.

- Savez-vous que tous les samedis, nous organisons une séance collective, en nocturne, de 22 heures à 2 heures du matin. C’est notre formule « Nirvana »…

Dans sa main Marc sent celle d’Elisabeth devenir toute moite.

- On va y réfléchir… C’est promis !

 

© Michel Koppera

2012-2013

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Lundi 18 février 2013 1 18 /02 /Fév /2013 13:45

Pour mes amis Elisabeth et Marc, qui aiment les massages et l'exotisme indien, j'ai imaginé cette nouvelle dont les illustrations sont des estampes indiennes et des photos inédites d'Elisabeth, toute en beauté

 

Le Jaïpur ( première partie)

 

Pour les quarante ans d’Elisabeth, ses collègues de travail firent caisse commune pour lui offrir un beau cadeau, un truc original qu’elle ne serait pas près d’oublier. Au cours d’une réunion secrète, on examina les différentes suggestions : week-end au Maroc, bijou, œuvre d’art… Rien que du classique, du réchauffé ! Finalement, une secrétaire prit la parole :

- Dans le centre-ville, il y a un salon de massage oriental et de relaxation qui vient d’ouvrir. Comme Elisabeth aime l’Inde, ça devrait lui plaire. Je suis allée me renseigner : ils proposent un forfait de 12 séances qui correspond à notre budget.

L’idée fut approuvée à l’unanimité et, au jour dit, Elisabeth reçut dans une pochette ornée de la déesse Shiva un bon pour 12 heures de massage relaxant au salon Jaïpur.

 jaipur

La déco du hall d’accueil du salon était dans le plus pur style indien : tapis multicolores, dorures, tentures constellées de petits miroirs, tableaux kitch des divinités du panthéon hindou… Le tout baignait dans des lumières tamisées et un lourd parfum d’encens au jasmin. Elisabeth fut prise en charge par une hôtesse en sari qui lui présenta les différentes options : son cadeau lui donnait droit soit à 12 séances d’une heure de la formule Sérénité, soit à 3 séances de la formule dite Plénitude. Lorsque Elisabeth s’enquit de la différence entre les deux formules, elle devina chez l’hôtesse comme un embarras.

- La formule Plénitude est réservée aux couples et disons… plus complète. De toute façon, pour une première séance, je vous conseille la formule Sérénité. Vous aurez tout le temps de réfléchir pour les rendez-vous suivants, vous pouvez à tout moment changer de formule.

jaipur-elisa1Elisabeth fut accompagnée par une jeune femme. Elles franchirent un rideau de soie pourpre et suivirent un long couloir jusqu’à une sorte de cabine spacieuse à l’éclairage orangé. Aux murs, étaient accrochés des tableaux champêtres représentant des épisodes de la vie de Vishnou. Une mélodie lancinante de cithare et d’harmonium à soufflet accompagnait une mélopée plaintive chantée par une femme à la voix suraiguë. Il régnait une douce chaleur qui invitait à la paresse. La jeune femme en sari de soie rose intense invita Elisabeth à se déshabiller.

- Si vous le désirez, vous pouvez vous mettre nue ou conserver vos sous-vêtements… L’essentiel est que vous vous sentiez bien.

Lorsqu’elle se retrouva en culotte et soutien-gorge, Elisabeth hésita un instant avant de se dénuder entièrement puis elle s’allongea sur la table de massage qui occupait le centre de l’étroite pièce.

Cela débuta de façon classique par un long massage à l’huile de santal. Allongée d’abord sur le ventre, puis sur le dos, pas un centimètre carré de peau n’échappa aux mains expertes de la masseuse. Ainsi, Elisabeth se laissa masser le dos, la nuque, les fesses, le ventre, les seins dont les mamelons durcirent instinctivement. Lorsque les doigts de la masseuse s’aventurèrent entre ses cuisses, elle n’opposa aucune résistance et écarta même légèrement les jambes pour en faciliter l’accès. À deux mains, la jeune femme lui massa les grandes lèvres, lui assouplit le périnée… Elisabeth se surprit à espérer des massages plus intimes, plus profonds, mais déjà les doigts s’étaient éloignés vers des zones moins sensibles…

Une demi-heure plus tard, à la caisse, alors qu’elle patientait pour fixer la date de sa prochaine séance, Elisabeth observa un couple en train de prendre rendez-vous pour la semaine suivante. Il y a des choses que l’on sent, que l’on devine sans qu’aucun mot ne soit dit : ce couple d’une cinquantaine d’années venait de faire l’amour ! C’était une évidence. L’hôtesse prit leur carte d’abonnement et consulta son planning sur l’écran de son ordinateur.

- Ça s’est bien passé aujourd’hui ? Pas de problèmes particuliers ? Voyons, il me reste quelques places pour mardi… 17 heures, ça vous irait ? Je vous réserve la loge 8, comme d’habitude 

En partant, il échangèrent un sourire avec Elisabeth et s’éloignèrent, main dans la  main.jaipur-elisa2

- Je suppose que ce sont des abonnés, osa-t-elle en présentant sa fiche de rendez-vous.

- Oui, on peut le dire, et très assidus !

- De la formule Plénitude ?

- C’est cela. Vous seriez intéressée ?

Malgré elle, Elisabeth sentit le feu lui monter aux joues. Elle bredouilla :

- Pourquoi pas… On peut essayer.

L’hôtesse fit comme si elle n’avait pas remarqué le trouble d’Elisabeth.

- Je peux vous proposer mercredi prochain, à 18 heures…

Elisabeth hésita mais la curiosité l’emporta.

- Il faut une tenue spéciale ?

- Non, du moment que vous vous sentez à l’aise. Mais, si je peux me permettre, je vous conseillerais des vêtements très légers et faciles à ôter… C’est plus convivial.

à suivre...

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Dimanche 17 février 2013 7 17 /02 /Fév /2013 09:35

Dernier article consacré à Kiki de Montparnasse. On termine par les photos de Kiki, la plupart réalisées par Man Ray. Evidemment, impossible de passer à côté de la plus célèbre, le fameux "violon d'Ingres". Mais il y en a tant d'autres !

Les photos prises par Man Ray

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Une photo de 1924, lors d'un séjour sur la côte bretonne. Ce cliché a été pris par Thérèse Maure ( surnommée Treize) la meilleure amie de Kiki

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portraits au miroir réalisés par Julian Mandel

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Samedi 16 février 2013 6 16 /02 /Fév /2013 10:52

Comme on l'a vu dans le précédent article, Kiki a posé pour de nombreux peintres. Voici donc cinq de ces tableaux

Portrait de Kiki par Gustaw Gwozdecki ( 1920)

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Kiki peinte par Maurice Mendjiski

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  Foujita : le très célèbre "Nu couché à la toile de Jouy"

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2 portraits peints par Kisling

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Vendredi 15 février 2013 5 15 /02 /Fév /2013 10:07

Quelques répères chronologiques.

- Alice Ernestine PRIN est née le 2 octobre 1901 à Châtillon sur Seine.

- En 1917, elle est placée comme bonne à tout faire dans une boulangerie parisienne et pose pour la première fois chez un sculpteur nommé Ronchin

-  En 1918, elle rencontre le peintre polonais Maurice Mendjiski avec qui elle vivra jusqu'en décembre 1921. C'est lui qui lui donne le surnom de Kiki.

- Au cours de ces deux années, elle pose aussi pour Kisling et pour Foujita.

- 1922 : Kiki rencontre le photographe américain Man Ray, dont elle devient la compagne el le modèle fétiche.

- Jusqu'en 1940, Kiki est une figure incontournable du Tout Paris d'avant garde. Elle est de toutes les fêtes, de tous les mouvements artistiques novateurs (dadaïsme, surréalisme...) En 1923, sa parenthèse hollywodienne restera sans lendemain.

- 1940 - 1951 / C'est la déchéance. Elle a perdu Man Ray qui a fui le nazisme. Kiki sombre dans l'alcool, les stupéfiants (cocaïne), les liaisons douteuses et les difficultés financières.

- Kiki meurt le 23 mars 1953.

1 : La B.D

L'ouvrage de Catel et Bocquet paru aux éditions Casterman Ecritures en 2007 est un vrai monument. L'ensemble de 374 pages est très bien documenté et se lit comme un roman. Je vous ai sélectionné quelques planches ou vignettes mais surtout lisez cette BD magnifique.

La couverture

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Le dessin de la 4ème de couverture

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1917 : les premiers émois sexuels de Kiki

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1917 : Kiki pose pour la première fois chez un sculpteur

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1920 : Kiki modèle de Mendjiski

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1921 : Kiki modèle de Foujita

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Génèse du célèbre tableau de Foujita : "Nu couché à la toile de Jouy"

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Kiki rencontre Man Ray

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Kiki anime les soirées de Montparnasse

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Jeudi 14 février 2013 4 14 /02 /Fév /2013 10:10

À la Saint Valentin…saintvalentin2013-3

 

À la Saint Valentin

Je te caresse les seins

Tu sors mon gourdin

Je te suce les tétins

Tu branles mon engin

Je t’escalade le Mont Palatin

Tu me pompes le vilebrequin

Je te cambre le creux des reins

Tu me lèches le mandrin

Je te broute le connin

Tu m’astiques avec entrain

Je te graisse le vagin

Tu me dis « viens ! »

Je te gicle dans la main

Tu jouis sur les coussins

Puis on se fait un gros câlinsaintvalentin2013-1

Et on se dit « à demain »

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