inédits

Jeudi 13 septembre 2012 4 13 /09 /Sep /2012 11:16

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Le monomaniaque

 

Il a peigné les chattes permanentées des apprenties coiffeuses,

Aux Jeux Olympiques, il a couru après les chattes véloces des sprinteuses,

Il a fait croustiller la chatte farinée de sa boulangère,

Il a bandé devant l’écran où Catherine Ringer lui ouvrait sa chatte noire,

Il a fanfaronné aux côtés des chattes pubères de majorettes en parade,

Il a scanné les chattes code-barrées des caissières d’hypermarché,

Il a accompagné sur un quai de gare les chattes pressées des voyageuses,

Il a fantasmé sur la chatte magnifiée de sa voisine,

Il a rêvé les chattes interdites de ses belles-sœurs,

Il a pollué la chatte écologique de Cécile Duflot,

Il a interviewé en secret la chatte de jais de Marie Drucker,

À la plage, il a ensablé les chattes des aoûtiennes en maillot,

Il a donné la leçon aux chattes ignorantes de lycéennes studieuses,

Il a dépoussiéré la chatte encaustiquée de la femme de chambre,

Il a guéri les chattes fébriles des infirmières libérales,

Il s’est pourléché aux lèvres saignantes de la chatte de la bouchère,

Sur France 3, il a ensoleillé la chatte pluvieuse de Florence Klein,

Il a sublimé les chattes surannées de ses amours d’antan,

Il a vu et revu la chatte sans culotte de Miou-Miou dans les Valseuses,

Il a épuisé ses yeux sur les chattes béantes des amatrices du WEB,

Puis il a enfoncé son sexe dans la chatte familière de sa compagne et il a joui.

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 31 août 2012 5 31 /08 /Août /2012 09:17

Rappel de l'épisode précédent. Le Président a invité Odile pour un déjeuner en tête à tête dans une auberge où se rencontrent des couples plus ou moins légitimes. Il vient de lui apprendre que son mari la trompe et de lui donner deux codes confidentiels...

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- Non, pas du tout ! La première série, c’est le code d’accès à l’ordinateur personnel de votre mari. Soit dit en passant, un jeu d’enfant à décrypter : c’est le numéro d’immatriculation de sa voiture de fonction, mais à l’envers. La seconde, c’est le mot de passe de sa messagerie. Ceci dit, je vous laisse explorer vous-même… Vous verrez, c’est assez instructif.

Encore une fois, Odile le dévisagea, à la fois étonnée et inquiète.

- Je ne vois pas où vous voulez en venir…

- La vérité est souvent bonne conseillère. Prenez votre temps, madame Varney. On en reparlera quand vous le souhaiterez. Je crois qu’ensemble nous pourrons réaliser de grandes et belles choses… Vous prenez un apéritif ?

- Oui,… un double Martini rouge.

comptable10-1Ils déjeunèrent en silence, comme un vieux couple routinier. Le président qui conduisait resta sobre, Odile se laissa tenter et griser par un saint-émilion. Au dessert, comme elle était un peu ivre, son regard se tourna de lui-même vers la table où déjeunaient la femme et les deux jeunes gens, puis vers celle des deux couples. L’un des hommes croisa son regard et lui adressa un sourire. Flattée, mais un peu honteuse, Odile baissa la tête. Quand ils quittèrent le restaurant, elle les suivit des yeux et en pensée. Elle les imagina se dénudant dans une vaste chambre aux volets clos, échangeant les premiers baisers et les premières caresses ; les femmes se frottant lubriquement l’une contre l’autre devant leurs maris déjà bandants ; les hommes, bras dessus bras dessous, se tenant la bite. Odile qui s’y voyait déjà sentit sa vulve gonfler dans sa culotte et doucement mouiller. De crainte de trahir son excitation, elle chassa ces images de son esprit, mais aussitôt son regard retourna se poser sur la table où la veuve et ses deux chevaliers servants s’apprêtaient eux aussi à partir. Dans le hall, les deux jeunes mâles se placèrent de chaque côté de la veuve en tailleur Chanel et la prirent par le bras. Elle se laissa entraîner vers l’escalier qui menait à l’étage et à ses chambres. Une onde de chaleur traversa de haut en bas le corps d’Odile, lui durcit les mamelons, lui inonda le vagin, lui écarta les cuisses. Elle était jalouse de cette femme qui allait se faire défoncer par deux queues vigoureuses et encore juvéniles. Elle n’eut besoin d’aucun effort d’imagination pour se représenter les différents tableaux de leur partie à trois : les fellations, les feuilles de rose, les pénétrations simples ou doubles, vaginales ou anales, et sans aucun doute les simultanées, les gerbes de foutre, le repos des guerriers avant un second service plus langoureux, plus sensuel…

- Madame Varney ! Madame Varney ! Votre café va refroidir !comptable10-4

Elle regarda le président et fut un instant tentée de lui demander de la baiser, dès que possible. Comme s’il avait lu dans ses pensées, il se pencha en avant, lui saisit une main et lui dit tout bas :

- Encore un peu de patience… Vous avez vu les deux éphèbes ? Elle les paie et même plus que ça : elle les entretient. Ils sont bi, de telle sorte qu’elle a le plaisir du corps et du spectacle de leurs accouplements. Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’ils sont bien proportionnés, et même surdimensionnés là où il faut. Alors, ils s’enculent devant elle…

De nouveau, Odile se sentit mouiller, tellement qu’elle craignit que son abondante mouillure ne traverse le coton de sa jupe et ne tache le velours de sa chaise.

Après le déjeuner, au lieu de reprendre aussitôt la route du retour, le président suggéra une promenade digestive sur la rive boisée de la rivière. Plus ils s’éloignaient de l’auberge, plus le sentier devenait étroit, plus la végétation reprenait ses droits. Bientôt, il  n’y eut plus que des chants d’oiseaux et le bruissement de leurs pas. L’endroit était désert. Ils quittèrent le sentier pour s’enfoncer plus profond dans le sous-bois. Le président qui ouvrait la voie avait l’air de savoir où il allait. D’ailleurs, au bout de quelques minutes de marche à l’aveugle, ils débouchèrent dans une petite clairière inondée de soleil avec, en son centre une table en bois pour le pique-nique des randonneurs.

- Si vous avez envie de faire pipi, c’est le moment ! dit le président.

Odile comprit que c’était plus qu’une proposition. Sans attendre, le président passa une main sous sa jupe et lui baissa sa culotte dont il respira discrètement le parfum de l’empiècement humide. Il aida Odile à grimper sur la table.

- Accroupissez-vous au bord, comme si vous étiez dans des toilettes à la turque. Ecartez bien  les cuisses !

Un peu ivre, elle obéit. Le président se pencha en avant pour mieux voir son bas-ventre. Odile était trempée, des filaments de cyprine engluaient sa vulve et collaient ses poils de chaque côté des grandes lèvres.

- Forcez un peu, comme si vous alliez chier !

comptable10-6Elle devina son sexe qui s’ouvrait en grand, poussant ses muqueuses intimes en dehors. Son anus se dilata, semblant vouloir éclore comme une anémone de mer. Le président passa son index sur la viande luisante, lui introduisit le pouce dans le vagin. C’en était trop : le jet de pisse jaillit d’un seul coup, puissant, presque à l’horizontale. Odile en poussa un petit cri de surprise. Et cela dura si longtemps que le président eut tout le temps de baisser son pantalon et de sortir sa belle bite. Alors que les dernières gouttes coulaient jusqu’au périnée en se mêlant à la mouillure du con, il resta encore de longs instants à contempler le vagin grand ouvert, les lèvres tuméfiées de désir, le clitoris en érection. Odile ne ressentait aucune honte ; au contraire, elle était heureuse de s’exhiber ainsi. Elle ressentait le regard du président comme un hommage.

Enfin, il se décida. Il s’approcha entre ses cuisses écartées. La tête gonflée de la bite était juste à hauteur de l’entrée du con. Cela se fit la plus simplement du monde : la bite coulissa dans la housse du vagin, doucement, jusqu’au fond. Comblée, saisissant le président par les épaules, Odile eut aussitôt un orgasme qui lui tenailla délicieusement l’anus pendant d’interminables spasmes. Ils s’embrassèrent pour la première fois et la rencontre de leurs bouches, les circonvolutions de leurs langues, le mariage de leurs salives, déclenchèrent dans le ventre d’Odile un nouveau ruissellement huileux. Il se mit à la baiser avec méthode, allant et venant dans la moiteur grasse de son con. Elle jouissait sans compter, sans retenue, comme ventousée à cette bite qu’elle avait tant désirée, et c’était encore meilleur que dans ses rêves les plus excitants.

Le président finit par perdre aussi les pédales. Son rythme se fit plus frénétique, son souffle plus court, ses coups de boutoir plus pénétrants. Odile mouillait de partout : du con, des aisselles, du cul, de la nuque, du creux des reins, des seins… Et voilà que, bloqué tout au fond, il lâchait son foutre à grandes giclées. Odile en tressauta de bonheur et jouit une dernière fois.comptable10-5

Mais ce n’était pas fini : elle resta encore de longues minutes accroupie sur la table, dans la position de la pisseuse. De sa vulve baveuse coulaient des gouttes de sperme, épaisses comme des crachats. Elles pendouillaient un instant, filandreuses et blanchâtres, s’accrochaient à des poils, puis s’écrasaient lourdement sur le plateau de bois. Le président observait tout cela avec délectation et recommençait à bander.

Ils s’apprêtaient à remettre le couvert lorsqu’un jeune chien, éclaireur d’un groupe de randonneurs du dimanche, fit irruption dans la clairière. Odile quitta précipitamment son perchoir, le président remonta son pantalon. Ils quittèrent les lieux sans tarder, laissant sur la table une petite mare visqueuse de sperme et de mouillure…  

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012

Fin de la première partie du roman. Reprise début novembre pour la fin de l'histoire. Patience...

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mercredi 22 août 2012 3 22 /08 /Août /2012 09:56

Rappel de l'épisode précédent : Odile est sous pression. Le président la fait chanter en la menaçant de divulguer des images compromettantes sur le net. Elle eccepte de le revoir...

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Trop heureux de passer tout un dimanche « entre hommes » avec ses deux fils, Sébastien ne se fit pas trop prier pour laisser Odile à l’appartement en compagnie de son mal de tête.

C’était un beau dimanche de printemps, ensoleillé à souhait. Dès dix heures du matin, Odile était prête, lavée, habillée, maquillée. Pour l’occasion, elle avait choisi une jupe noire très courte, presque indécente, et un débardeur mauve en harmonie avec les reflets roux de sa chevelure. Malgré la chaleur, elle avait enfilé une paire de bas couleur chair dont la jupe cachait à peine les jarretières. Dessous, elle avait renoncé au soutien-gorge et passé une toute petite culotte de coton blanc brodé d’une fleur de soie rose. Avant d’endosser un blouson pour sortir, elle se regarda dans la glace du vestibule.

- Je suis vraiment une putain ! se dit-elle.

Mais le ton de sa voix ne contenait ni reproche, ni regret.

À cette heure-là, les rues étaient encore presque désertes. Odile gara sa voiture dans une contre-allée ombragée, pas trop proche de l’immeuble du président.

 

comptable9-2Elle le croisa dans le hall de l’immeuble, très élégant, en costume cravate sombre, comme il se devait pour un dimanche. Avec empressement et chaleur, il la saisit par le bras et l’entraîna au dehors.

- Je vous attendais. Nous allons déjeuner dans une petite auberge au bord de l’eau. Vous aimez le poisson ?

- Oui… j’aime un peu tout, du moment que c’est bien préparé. Mais il ne fallait pas vous sentir obligé.

Sur le trottoir, il la regarda de la tête aux pieds et déclara :

- Là où nous allons, vous allez faire sensation !

Odile rougit sous son fard et baissa les yeux.

- Je suis désolée…

- Au contraire, soyez fière : vous êtes absolument ravissante !

La voiture du président était une grosse berline allemande, silencieuse et puissante comme un félin. Les cuisses d’Odile, découvertes jusqu’aux jarretelles semblaient faites pour la sellerie de cuir fauve. À chaque feu rouge, les rares piétons pouvaient lui reluquer furtivement l’entrejambes. Après les petites rues, ce furent les grands boulevards, puis les voies rapides vers l’horizon. Ils ne se parlaient pas. La voiture filait sur l’autoroute au rythme d’une musique sud-américaine que le président pianotait du bout des doigts sur le volant. Le regard perdu sur le paysage, Odile s’efforçait de ne pas penser à l’étrangeté de la situation. Ils roulèrent ainsi près d’une heure, puis quittèrent l’autoroute. À l’approche du péage, le président demanda à Odile de retrousser un peu plus sa jupe et d’écarter les cuisses, ce qu’elle fit sans rechigner. De sorte que pendant que le président faisait semblant de chercher de la monnaie pour payer, le gars dans sa guérite surélevée avait une vue imprenable sur la culotte blanche d’Odile et son rebondi moelleux.comptable9-3

Puis, la route plongea dans une vallée verdoyante. Quelques minutes plus tard, le président gara sa voiture sur un petit parking gravillonné, à côté d’autres voitures tout aussi rutilantes et cossues. Cela s’appelait « La petite auberge », tout simplement. Il coupa le moteur et se tourna vers Odile.

- C’est un endroit discret. La clientèle y est presque exclusivement composée de couples en quête d’intimité. Il y a aussi quelques chambres à l’étage, au cas où… À ce propos, êtes-vous au courant que votre mari fréquente les putes ?

Odile accusa le coup. Sans lui laisser le temps de réagir, le président enfonça le clou :

- Il a ses habitudes dans un hôtel bon marché en bordure du périphérique. Vous savez, ces établissements qui poussent dans les zones industrielles, sans réception, avec juste un automate en guise d’accueil. Ni vu, ni connu… Il y a toujours des filles qui tapinent dans les parages : des blacks ou des filles de l’est, plutôt jeunes… Il s’y arrête en moyenne deux fois par semaine… Vous ne me croyez pas ?

- Si… mais pourquoi vous me dites ça, et pourquoi justement maintenant ?

- Parce que j’estime que vous avez le droit de savoir… On y va ? Ça ne va pas vous couper l’appétit tout de même !

Dans le restaurant, presque toutes les tables étaient occupées, et ce qui sautait immédiatement aux yeux, c’était l’absence totale d’enfants. Rien que des adultes, le plus souvent d’âge mûr, en couple pour la plupart. Le président que la patronne salua comme une vieille connaissance avait réservé une table dans un coin un peu à l’écart, près d’une baie vitrée qui donnait sur la rivière en contrebas. En attendant de passer commande, Odile observa de loin l’assemblée des convives. Les hommes étaient tirés à quatre épingles, les femmes en jupe ou en robe légère, un peu plus jeunes que leurs compagnons de table.

comptable9-5- Ce sont des couples plus ou moins légitimes, précisa le président.

Il y avait aussi une table avec deux couples d’une cinquantaine d’années et, tout au fond, une table ronde de trois convives : une femme très BCBG accompagnée de deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années, en jean et tee-shirt.

- La femme est veuve et très riche, glissa le président à l’oreille d’Odile. Elle peut se permettre de s’offrir des services sur mesure, comme ces deux jeunes gens qu’elle consommera au dessert. Quant à la table des quatre, ce sont deux couples respectables et sans histoire. Ils pratiquent de temps en temps l’échangisme… enfin le mélangisme pour être exact. Pour parler plus simplement, ils baisent tous les quatre ensemble, dans la même pièce…

- Comment savez-vous tout ça ? demanda Odile.

- C’est mon métier de tout savoir. Justement, à ce propos, je vous ai apporté quelque chose qui devrait vous intéresser.

Il plongea la main dans la poche de sa veste pour en ressortir une petite fiche bristol qu’il posa sur la nappe à côté de l’assiette d’Odile. Elle s’en saisit et lut : YG-688-XB et en dessous SNVRDP4L

- Que dois-je comprendre ? C’est une devinette ?

à suivre…

Michel Koppera, juillet 2012

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 16 août 2012 4 16 /08 /Août /2012 14:13

 

Rappel : à la suite d'une erreur de comptabilité, Odile Varney, trésorière de l'association de parents d'élèves, est tombée dans les griffes du président de l'association qui la soumet à ses fantasmes.

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comptable8-1 Pendant le mois qui suivit, il y eut une sorte d’embellie dans la tempête. D’abord, Odile eut ses règles, pour une fois bienvenues, qui remirent un peu d’ordre et de calme dans son esprit troublé. Puis ce furent les vacances scolaires d’hiver où ils passèrent en famille deux semaines à la montagne. Odile y savoura de nouveau les plaisirs simples de l’existence : manger, bouger et surtout dormir tout son saoul. Elle en perdit l’habitude de se branler et trompa son ennui en regardant la télé ou en lisant des romans à l’eau de rose. Bien sûr, de temps à autre, au moment où elle s’y attendait le moins, resurgissait, telle un spectre, l’image du président. Mais cette apparition était à chaque fois associée au souvenir de sa conduite déplorable et elle la chassait de son esprit.

Ensuite ce fut avril et les premiers beaux jours. Sébastien supervisait un gros chantier de la périphérie et ne rentrait parfois que fort tard. Odile passait ses journées au bureau, évitait de s’attarder devant l’école et, de retour chez elle avec les enfants, ne répondait plus au téléphone. L’idée de se retrouver seule en présence du président cessa peu à peu de la tourmenter.

Elle se crut sauvée, ce en quoi elle se trompait lourdement.

C’était un lundi matin, vers 9 h 30. Odile venait de s’asseoir à son bureau et, comme tous les lundis à la même heure, son premier geste avait été d’allumer son ordinateur pour consulter le planning de la semaine et prendre connaissance des mails arrivés pendant le week-end. La boîte à lettres était copieusement remplie. Rien que du commercial ! Comme ce message de pub qui proposait l’installation d’un nouveau logiciel de gestion. On pouvait même avoir un aperçu de ses performances en ouvrant la pièce jointe. Machinalement, Odile cliqua sur l’icône pour lancer le clip vidéo…comptable8-5

Heureusement qu’à ce moment précis, elle était seule dans le bureau ! Elle referma précipitamment le document mais, pendant quelques secondes, elle avait eu largement le temps de se reconnaître. La vidéo avait été tournée dans le salon de M. Delorme, de toute évidence à partir de la webcam de son ordinateur portable posé sur le secrétaire. C’était au moment où elle s’était exhibée devant le président : elle ne portait plus son soutien-gorge et était déjà installée sur le canapé, les cuisses écartées, la chatte à l’air. Sans doute que la scène avait été filmée dans son intégralité et que ce document n’en était qu’un échantillon. Un désagréable frisson lui parcourut l’échine.

- Quel salaud ! lâcha-t-elle à voix haute.

Elle envoya la pièce jointe à la corbeille. Elle allait en faire de même pour l’ensemble du mail quand elle se ravisa et prit le temps de lire le message dans son entier. Peut-être contenait-il des informations très personnelles ? En effet, si le document se présentait bien comme une banale page de pub pour un nouveau produit informatique il y avait quand même des phrases inhabituelles pour ce genre de document, comme celle-ci : « Notre offre promotionnelle de lancement n’est valable que pendant deux semaines. Passé ce délai et faute de réponse de votre part, le produit sera proposé à d’autres internautes susceptibles d’être intéressés par son exploitation. Pour tout renseignement complémentaire, n’hésitez pas à nous contacter au 06… » Suivait non pas une adresse mail mais un simple numéro de téléphone portable.

comptable8-0Odile résista plusieurs jours encore, jusqu’à ce qu’elle reçoive du même expéditeur un message cette fois très bref : « L’adresse mail de votre mari, c’est bien svarney463j@free.fr ? » La pression était trop forte ; Odile se résigna à appeler.

- Ah, bonjour madame Varney, comment allez-vous depuis tout ce temps ? Votre silence avait fini par m’inquiéter.

- Que me voulez-vous encore ?

- Rien de bien méchant, juste le plaisir de vous revoir…

- Je ne crois pas que ce sera possible. Ces temps-ci, je suis très occupée et je ne peux laisser mes enfants seuls.

- Vous en êtes sûre ? Si mes informations sont justes, votre mari a programmé pour le week-end prochain une sortie en famille avec les enfants à Disneyland… Une petite migraine serait la bienvenue, vous ne trouvez pas ?

- Vous m’en demandez trop !

- C’est dommage, d’autant plus que je vous avais réservé une surprise…

Ces derniers mots mystérieux firent naître dans le bas du ventre d’Odile une boule de chaleur agréable à en donner la nausée.

- Je ne sais pas… Je vais réfléchir mais je ne peux rien vous promettre…

à suivre…

©Michel Koppera, juillet 2012

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 9 août 2012 4 09 /08 /Août /2012 12:29

Rappel : Odile Varney s'est rendue chez le Président afin de tenter de régler une fois pour toutes son erreur de comptabilité. Il vient de lui ordonner de se dévêtir...

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Sans le lâcher du regard, Odile commença par baisser les bretelles de son caraco, afin de libérer ses épaules. Elle fit glisser la soie jusqu’à sa taille. Puis ce fut au tour de sa jupe dont elle défit la ceinture et la fermeture éclair sur le côté. Elle se leva et, dans un même mouvement souple, fit choir sur le tapis du salon sa jupe et son caraco. Elle resta debout, immobile comme une statue, en dessous de soie, bas et escarpins noirs, à portée de mains du président.

comptable7-5- Reprenez votre place sur le canapé, lui dit-il. Installez-vous confortablement. Oui, comme ça, c’est très bien. Débarrassez-vous de votre soutien-gorge, vous serez plus à l’aise. S’il vous plaît, écartez davantage les cuisses…

Il s’était calé dans son fauteuil pour ne rien rater du show. Malgré la douce chaleur de l’appartement, Odile avait l’impression d’avoir froid tant l’émotion lui durcissait les tétons et les rendait presque douloureux. Le moindre attouchement sur ses seins lui donnait la chair de poule. Vautrée sur le canapé, un pied sur la table basse, l’autre sur l’accoudoir, elle s’offrait en spectacle, se pétrissait la poitrine à deux mains, se caressait les cuisses. Ses jambes écartées dans une posture très obscène attiraient le regard vers son sexe dont la soie légère de la culotte soulignait la fente profonde.   

- C’est donc cela qui coûte si cher ? demanda-t-il. Est-ce la soie ou alors la dentelle qui me laisse entrevoir les poils de votre chatte ? Montrez-moi votre con.

D’une main passée sous sa cuisse, Odile écarta la soie rose. La vulve était béante, luisante de mouillure, les lèvres tuméfiées, le clitoris impatient. Elle resta de longues minutes ainsi, alanguie, abandonnée… Elle aurait pu se croire dans un film porno ou alors dans une séance de pose pour un magazine pour adultes. Elle avait fermé les yeux et lorsqu’elle les rouvrit, M. Delorme était assis sur la table basse, juste en face d’elle, si près qu’il n’avait plus qu’un geste à faire pour la toucher.comptable7-4

- Désirez-vous que je vous branle ?

- C’est comme vous voulez, président.

Il posa sa main sur son ventre, à hauteur du nombril où il aventura un doigt curieux. Ce premier contact tant attendu arracha à Odile une sorte de râle. Puis la main descendit en lentes circonvolutions vers son sexe qu’elle devinait largement ouvert. Les doigts jouèrent dans la touffe, tirèrent sur les lèvres comme par jeu, faisant naître des petits bruits de salive intime de la plus grande indécence. 

 Quand il la sentit trop impatiente, il se graissa les doigts dans la fente, chercha le clitoris et le caressa du gras du pouce en tournant doucement autour avec la régularité d’un métronome. Sofia se sentit suinter de toutes parts. Il lui glissa deux doigts dans le vagin, Odile plia un peu les genoux pour se les enfoncer plus profondément et soupira de plaisir. Bientôt, aux deux premiers doigts, il en ajouta deux autres si bien qu’Odile se retrouva avec la main du président enfoncée dans le vagin jusqu’aux dernières phalanges. Il se mit à lui baratter la sève à pleine main, à lui fouiller le vagin comme les entrailles d’une dinde de Noël. La comparaison n’avait certes rien de glorieux, mais c’est ainsi qu’elle se représentait, une sorte de volaille monstrueuse aux cuisses blanches en train de se faire farcir.

Mais le plus surprenant c’était qu’au lieu de tuer son désir, cette humiliation ne faisait que l’exacerber. À force de lui fourrager dans la chatte, de lui triturer le col de l’utérus, de lui comprimer la vessie, le président finit par lui donner une furieuse envie de pisser. Bientôt, Odile ne put se retenir plus longtemps et, honte suprême, elle se mit à pisser à jet continu, à asperger le bras nu du président. Ça coulait sur le cuir du canapé, ruisselait sur le tapis d’orient. Et la miction engendra des sensations inconnues : une série d’orgasmes fiévreux en gerbes d’urine et de cyprine mêlées.

comptable7-6Cependant, tel un robot, le président ne cessait de lui pistonner le con. Au bord de l’épuisement, Odile demanda grâce. Alors, très vite, le président retira sa main. Odile ressentit un grand vide dans son ventre dégoulinant, une sorte de courant d’air froid. Mais déjà, il s’était agenouillé entre ses jambes ouvertes, avait baissé son pantalon, sorti sa queue raide et se branlait, la tête du gland à quelques centimètres du con encore béant d’Odile. Les yeux rivés sur sa cible de chair tourmentée, il lui lâcha tout sur la vulve cramoisie.  Ça giclait par à-coups, comme un geyser islandais, en plein sur le clitoris. Odile en eut un ultime soubresaut de jouissance qui lui arracha un cri rauque.

Quand ce fut terminé, ils restèrent de longues minutes ainsi, face à face, les yeux dans les yeux, à reprendre leur souffle, comme hébétés par ce qu’ils venaient de faire. Lui, à genoux sur le tapis de cachemire, la queue à peine flasque, grosse encore, qu’il se tenait d’une main tandis que de l’autre, il caressait la cuisse nue d’Odile, juste au-dessus des bas ; elle, renversée sur le canapé, les jambes relevées et très ouvertes, la vulve engluée de sperme poisseux, les seins agacés, le ventre encore agité de spasmes. De leurs corps frémissants montait un étrange parfum, subtil mélange de sueur, de foutre, de pisse et de mouillure.

Odile jeta un regard à sa montre et fut saisie de panique : 16 h 25 ! Elle allait être en retard pour la sortie de l’école !

- Ne vous inquiétez pas pour le ménage, lui dit le président qui reboutonnait sa braguette. Je vais m’en occuper.

Odile se rhabilla à la va-vite et s’en fut ainsi, le cul beurré de sperme et le cœur rongé de honte. Elle n’avait qu’une hâte : rentrer chez elle, filer sous la douche et se laver le corps et l’âme de toute cette souillure.

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
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Samedi 4 août 2012 6 04 /08 /Août /2012 11:20

Rappel des épisodes précédents : Odile Varney, trésorière de l'association de parents d'élèves, a commis une petite erreur de comptabilité. M. Delorme, président de l'association, la fait chanter et use de son pouvoir pour transformer Odile en objet sexuel. Elle se rend pour la seconde fois chez le président pour une entrevue en "tête à tête"

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 L’attente sur le palier parut interminable à Odile. Pourtant, le président était bien chez lui, elle en était sûre. À travers la porte close lui parvenaient les échos assourdis d’une musique douce et elle devinait des allées et venues dans l’appartement.

comptable6-1Enfin, la clef tourna dans la serrure et il ouvrit.

- Bonjour, madame Varney. Excusez-moi de vous avoir fait patienter mais j’avais quelques affaires urgentes à régler. Pour tout vous dire, je ne croyais pas que vous viendriez… Mais puisque vous êtes là, entrez, je vous en prie !

Odile se dit qu’elle était vraiment trop bête. Elle venait de se jeter d’elle-même dans la gueule du loup. Mais comme disait l’autre – Jules, pas Alexandre – alea jacta est !

En pénétrant dans le salon, elle remarqua aussitôt des modifications depuis la semaine précédente. En effet, le canapé avait été changé de place : il avait été éloigné de la baie vitrée et tourné vers le secrétaire qui tenait lieu de bureau au président.

Il débarrassa Odile de son imperméable et l’invita très cordialement à prendre place sur le canapé.

- Mettez-vous à l’aise. Je vous prépare quelque chose de chaud ? Café ou thé ?

- Un thé, ce sera très bien.

- À la menthe ou un orange pekoe ?

- Je vous laisse décider.

- Alors, ce sera orange pekoe. Vous avez apporté ce que je vous avais demandé ?

- Oui.

- Vous me montrerez ça tout à l’heure, rien ne presse.

Il l’abandonna pendant quelques minutes pour préparer le thé dans la cuisine ce qui laissa à Odile le loisir d’observer avec plus d’attention l’univers du président : des meubles cossus mais sans ostentation, des tableaux sages – paysages et natures mortes – accrochés aux murs, une bibliothèque aux rayonnages bien garnis, une vitrine de souvenirs de voyages lointains… Sur le secrétaire, un ordinateur portable, des dossiers, des portraits de famille. Tout cela respirait la classe moyenne à l’aise dans son petit confort.

De retour avec le plateau de thé, les petits gâteaux secs et le sucre de canne, le président ne prit pas place près d’Odile mais dans le fauteuil d’en face, de l’autre côté de la table basse.

La conversation débuta sur le ton innocent de deux parents d’élèves qui se rencontrent à la barrière de l’école : la santé des enfants, leurs résultats scolaires, les projets de vacances… M. Delorme demanda même des nouvelles de Sébastien. Cependant, il n’échappa pas à Odile que de temps en temps, au détour d’une phrase aimable, le regard de son hôte se posait furtivement sur ses genoux, comme s’il l’invitait à décroiser les jambes afin de s’immiscer entre ses cuisses.

Quand elle lui présenta les dossiers qu’elle avait apportés pour attester de l’honnêteté de sa gestion, ce fut à peine s’il y prêta attention. Il feuilleta rapidement les liasses de relevés bancaires et les reposa sur la table basse.comptable6-2

- C’est très bien et je vous fais confiance, dit-il d’un ton agacé. J’en ai eu confirmation à la banque. Par contre, lorsque je leur ai demandé s’il était possible d’effacer toute trace de votre… comment dire, maladresse du mois de décembre, il m’a été répondu très clairement que non. Or, vous n’êtes pas sans savoir que n’importe quel membre de l’Association peut, à tout moment, demander à consulter les comptes des deux dernières années. C’est écrit noir sur blanc dans nos statuts… Cela représente un peu plus de quatre-vingts curieux potentiels. À ce jour, ce n’est jamais arrivé, mais on ne sait jamais. Rassurez-vous, je ferai en sorte que cela n’arrive pas. En tant que président, je dispose de quelques prérogatives susceptibles de dissuader les fouineurs.

Odile l’écoutait les yeux baissés. Elle devinait trop bien où il voulait en venir. De nouveau, elle se sentait prise entre deux feux. D’un côté, le dégoût profond que lui inspirait l’ignoble chantage du président, cette façon de la manipuler comme une marionnette ; de l’autre, son secret désir de se donner physiquement à cet homme, de se soumettre à ses fantaisies. Aussi, en même temps qu’elle redressait la tête et lui adressait un regard chargé de mépris, Odile décroisait ses jambes et relevait très discrètement l’ourlet de sa jupe.

Le président soutint son regard et lui demanda d’une voix presque suave :

- Êtes-vous venue avec les autres documents que je vous avais demandés d’apporter ?

- Oui, souffla-t-elle.

- Alors, montrez-moi ça !

C’était un ordre.

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012

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Samedi 28 juillet 2012 6 28 /07 /Juil /2012 15:33

Rappel : Odile doit se rendre chez le Président afin de régler son erreur de comptabilité. Elle se prépare à cette rencontre décisive...

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On peut se rendre compte à la lecture de ces quelques scènes de la vie quotidienne à quel point une simple fellation avait pu perturber l’esprit d’Odile.   

D’autant plus que le samedi soir, il se produisit encore un événement inattendu. Comme à chaque week-end, une fois les gosses endormis, Sébastien qui ce soir-là forçait un peu sur l’apéro se sentait prêt à la gaudriole. À peine au lit, il bâclait quelques préliminaires, grimpait sur Odile et la baisait vite fait. C’était le rituel.

comptable5-6 Sauf que ce soir-là, lorsque Sébastien eut éteint les lampes de chevet – il ne bandait que dans le noir – et lui monta dessus pour la pénétrer, Odile vit apparaître dans les ténèbres le corps nu d’Alexandre Delorme. Et bientôt, elle s’imagina que c’était la bite circoncise du président qui allait et venait dans son ventre. Cette illusion la bouleversa tellement qu’en quelques instants elle se sentit plus mouillée que d’habitude. Et plus profonde aussi, comme si sa chatte quémandait sa pitance. Complètement subjuguée par cette vision, elle jouit une première fois, très vite, avec des spasmes de la vulve qui cisaillèrent la bite du pauvre Sébastien.

C’est alors que survint l’impensable. Ordinairement, après son orgasme, Odile s’asséchait et son corps retournait à sa froideur quotidienne, comme s’il venait de se débarrasser d’une corvée. Mais, ce samedi soir de février, il n’en fut rien, bien au contraire. Les frissons du premier orgasme venaient à peine de s’éteindre que déjà elle en sentait monter un second, tout aussi ravageur. Odile se mit à suinter du con et du cul. Saisissant à pleines mains les fesses nues de son mari, elle l’attira en elle et se ventousa sur sa bite. En quelques minutes elle enfila donc un nouvel orgasme, puis un troisième quasiment inespéré quand Sébastien lui lâcha son foutre dans le con. À ce moment précis, elle retrouva dans sa bouche la saveur si particulière du sperme d’Alexandre Delorme, et ce simple souvenir lui arracha une jouissance sans pareille.comptable5-2

Sébastien qui n’en revenait pas de tant de bonheur crut en sa bonne étoile et, une fois la lumière revenue, afficha la mine réjouie et satisfaite du mâle un peu trop sûr de sa puissance. Odile l’abandonna à ses illusions et s’endormit bien vite, pressée qu’elle était de se replonger dans ses fantasmes.

On a coutume de dire que la nuit porte conseil mais, dans le cas d’Odile, il n’en fut rien. Le dimanche matin, elle se réveilla en proie à la plus grande confusion, incapable de prendre une décision, partagée entre la peur de mettre son couple en péril et un désir tout neuf de jouissance. Aussi choisit-elle de ne rien décider du tout, de se laisser dériver au fil des événements, comme un bouchon de liège que le courant ou les marées emportent au gré des vents et des courants.

Puis, ce fut mardi. Ce matin-là, comme tous les jours, Odile alla déposer ses deux enfants à l’école. Sébastien partit un peu plus tard. Une fois seule, Odile se retira dans sa salle de bains.

Elle commença sa métamorphose par une douche interminable et très chaude. Une fois lavée, presque décapée, elle se rasa les aisselles et tailla un peu sa toison pubienne afin de lui donner la forme d’un élégant triangle isocèle du plus bel effet sur la peau blanche de son ventre. À la pointe du triangle, là où les cuisses de rejoignaient, on voyait distinctement sa fente qu’ourlaient des lèvres épaisses. Elle eut la tentation de se branler mais se retint.

Simplement vêtue d’un peignoir de coton blanc, elle passa dans le bureau pour y consulter les dossiers de l’association de parents d’élèves. Elle rassembla les relevés bancaires, les duplicata de factures et les ordres de virements et fourra le tout dans une serviette de cuir.

comptable5-3C’était déjà l’heure du déjeuner, mais Odile n’avait pas faim. Toujours en peignoir, elle fit halte pendant quelque temps au salon où elle regarda d’un œil distrait les infos, la météo, les tunnels de pubs et un jeu débile. Plus que jamais elle se sentait tenaillée par l’envie de se branler.

De retour dans la chambre conjugale au lit défait, elle ouvrit en grand l’armoire et la commode. Dans un tiroir, elle se choisit un ensemble de dessous en soie rose pâle brodée de fil noir. Cela faisait partie des malheureux achats du mois de décembre précédent et elle n’avait pas encore trouvé l’audace de les porter. Elle se regarda dans la glace : le soutien-gorge donnait un superbe galbe à ses seins qu’il soulevait avec grâce ; quant à la culotte, elle épousait avec volupté l’arrondi de son sexe, suggérant sa fente profonde. Elle fut tentée de renoncer au porte-jarretelles mais se décida finalement par un modèle en dentelle d’un noir intégral où elle suspendit une paire de bas de la même couleur. Son reflet lui apparut alors étranger, comme si elle était devenue quelqu’un d’autre.

Elle passa de nouveau dans la salle de bains où elle se maquilla et coiffa avec soin : rouge à lèvres carmin, mascara, fard à paupières, fond de teint, blush, coup de peigne et brume de laque…

Retour dans la chambre : un caraco de soie rouge sang pour le haut de façon à bien dégager les épaules et le décolleté ; une jupe noire à pois, légère et souple, tombant à mi-genoux, une ceinture de strass… Et pour compléter le tout, une paire d’escarpins noirs à boucle d’argent. Elle n’osa pas se regarder dans la glace tant elle se devinait putain.comptable5-4

Elle enfila un imperméable gris et, la serviette de cuir sous le bras, quitta l’appartement. Il était exactement trois heures moins quatre.

Un quart d’heure plus tard, Odile était sur le palier, devant la porte de l’appartement de M. Delorme. Le cœur battant, elle venait de poser son index sur le bouton de la sonnette d’entrée.

à suivre…

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Lundi 23 juillet 2012 1 23 /07 /Juil /2012 13:34

Chapitre 2 : Après son "face à face" avec le Président, Odile se retrouve face à elle-même pendant une semaine... Que va-t-elle faire ?

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 Rongée de remords et d’angoisse, Odile passa une semaine épouvantable. Le mardi soir, à peine de retour chez elle avec ses enfants, elle avait commencé à mesurer la portée de ce qui était arrivé. Elle eut beau se dire que ce n’était qu’un accident, un triste moment d’égarement, qu’elle n’était coupable d’aucune infidélité, les images de cette après-midi de malheur ne cessèrent de la hanter. Pas uniquement les images, mais aussi les mots, les odeurs, les saveurs. Ces souvenirs lui faisaient horreur Quoi qu’il puisse arriver, elle était fermement résolue à ne plus jamais remettre les pieds dans l’appartement d’Alexandre Delorme. Elle envisagea même d’abandonner ses fonctions de trésorière de l’association, mais y renonça bien vite en pensant que cette démission pourrait éveiller les soupçons et être par la suite interprétée comme un aveu de culpabilité.

comptable4-5Bien entendu, à son mari, elle ne dit pas un mot de ce qui s’était passé et s’efforça de ne rien laisser paraître de ses tourments. Comme à son habitude, Sébastien ne s’intéressait que de très loin aux activités d’Odile. Donc, comme il ne posait aucune question gênante, elle n’avait de son côté aucune raison d’éveiller ses soupçons.

Cependant, un soir dans le secret de leur chambre, alors qu’il se déshabillait avant de se mettre au lit, Odile se surprit à regarder à la dérobée le sexe de Sébastien. Comparée à celle de M. Delorme, la queue conjugale lui apparut un peu dérisoire avec son prépuce tout chiffonné et ses modestes proportions. Rien à voir avec le membre du président, plus élégant, plus désirable. Elle chassa ce souvenir obscène et l’enfouit au plus profond de ses pensées.

Il y avait autre chose qui la tourmentait : à chaque fois qu’elle évoquait le souvenir douloureux du lundi précédent, elle se sentait, malgré son dégoût, comme traversée par une onde de chaleur et, aux toilettes, il lui arriva à plusieurs reprises de découvrir une tache humide sur l’empiècement de sa culotte et son con tout suintant de mouillure. Elle en aurait pleuré de rage !comptable4-4

Cette excitation la troublait tellement qu’elle reprit l’habitude de se branler, persuadée que cette pratique innocente suffirait à éloigner les démons de l’adultère. Se masturber - comme elle disait avec pudeur - ne lui était plus arrivé depuis sa première maternité. Pourtant, elle retrouva facilement ses gestes de jeune fille avec encore plus de précision et d’efficacité. Le matin, une fois les enfants déposés à l’école et Sébastien parti au travail, elle s’enfermait dans la salle de bains et se branlait sous la douche. Au bureau, elle profitait de ses passages aux toilettes pour se caresser. Assise sur la cuvette, la jupe relevée, la culotte aux chevilles, elle se graissait le clitoris avec l’abondante mouillure de son vagin qui ruisselait de désir puis, avec ardeur, s’astiquait jusqu’à l’orgasme. En quelques minutes, elle s’offrait une petite jouissance express qu’elle devait renouveler au cours de la pause de l’après-midi afin d’apaiser sa fureur utérine.

Le samedi matin, alors que Sébastien était parti accompagner les garçons à leur activités sportives du week-end – tennis pour l’aîné, judo pour le plus jeune – il lui vint l’idée de se mettre nue devant la glace et de se regarder. Elle avait dénoué sa sombre chevelure qui tombait sur ses épaules. Des deux mains en corbeille, elle soupesa ses seins de maman, en caressa légèrement les tétons et ce simple attouchement lui donna le frisson. Ses hanches, quoiqu’un peu alourdies par ses deux maternités, étaient encore presque juvéniles. De profil, elle avait fière allure avec une belle chute de reins et un fessier au galbe plus qu’engageant.

comptable4-6Mais ses yeux revenaient sans cesse se poser sur le buisson noir qui fleurissait au bas de son ventre laiteux. La touffe drue mais soyeuse attirait irrésistiblement son regard. Assise au pied du lit, les cuisses écartées, Odile posa entre ses jambes ouvertes la petite psyché dont elle se servait pour se maquiller ou traquer les points noirs. Dans l’ovale du miroir grossissant, sa chatte lui parut celle d’une géante. Séparant des deux mains les lèvres charnues, elle fit bâiller sa vulve humide. Jamais encore elle n’avait osé se regarder ainsi, dans son intimité la plus secrète. Là-dedans, c’était tellement gras qu’il s’était formé une sorte de filament translucide, épais comme de la morve, qui allait d’une paroi à l’autre du vagin. Dégagée de sa gaine de chair, la tête tuméfiée du clitoris était bien visible. Lorsqu’elle forçait son con à s’ouvrir en actionnant les muscles de ses sphincters, elle voyait cette bouche sexuelle s’arrondir, comme surprise, et révéler pendant quelques instants les profondeurs huileuses de sa béance où des sortes de bulbes de chair carminée luisaient comme des œufs de limace. Alors, une forte odeur de rut inassouvi montait de cette fournaise. En se rhabillant, Odile pensa qu’à la première occasion, et évidemment sans en parler à Sébastien, elle s’achèterait un gros gode multifonctions pour se calmer le con.

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012

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Jeudi 19 juillet 2012 4 19 /07 /Juil /2012 09:02

Rappel : Odile est chez le Président de l'Association de Parents d'élèves qui a découvert une erreur dans la comptabilité d'Odile et qui compte tirer profit de cette faute.

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Bien qu’horriblement gênée par la situation, Odile se trouva incapable de prononcer une parole de réprobation, et encore moins de détourner son regard de la bite en érection qui se dressait à portée de main. La première chose qu’elle remarqua, c’est que M. Delorme était circoncis et que ça lui allait bien. C’était un beau sexe, bien proportionné, droit comme un i, avec un gland d’apparence ferme. Le relief d’une veine tortueuse qui courait sous la peau fine ajoutait une note attendrissante au membre présidentiel.

dub89 De sa main libre, il prit Odile par la nuque et l’attira à lui. Elle n’opposa aucune résistance, bascula lentement sur le côté jusqu’à poser sa tête sur le ventre de M. Delorme. La bite était là, toute proche de ses lèvres. Odile en humait déjà l’odeur chaude : elle sentait bon.

 La main du président lâcha sa nuque et caressa ses cheveux. Odile avança un peu plus son visage. Maintenant, le gland nu effleurait ses lèvres. Elle y passa le bout de la langue, d’abord sur la petite bouche du méat, puis tout autour, comme elle l’aurait fait d’une glace à une boule pour ne rien perdre de son parfum sucré. La bite du président était chaude, sous pression, tendue comme un arc.

D’un coup de reins, il s’enfonça dans la bouche d’Odile. Alors, elle se mit à le pomper avec méthode, usant de sa langue, de ses lèvres en fourreau, du voile de son palais aussi doux et souple qu’un vagin. Sa main fouilla dans le pantalon à la recherche des couilles qu’elle saisit et pétrit avec douceur.comptable3-3

Odile sentit la main du président se crisper dans ses cheveux, puis la bite fut saisie d’une sorte de vibration continue. « Oh, putain, ce que vous sucez bien ! » furent les derniers mots du président avant que les giclées de sperme se répandent dans la bouche d’Odile qui avala le tout sans broncher, lui laissant sur la langue un arrière-goût d’amande fraîche…

Chacun remit de l’ordre dans sa tenue : le président réajusta son pantalon, Odile se recoiffa et fit un passage aux toilettes où elle constata avec un peu d’inquiétude qu’elle était si excitée que le fond de sa culotte en était tout mouillé.

Il était presque 16h 30 lorsqu’elle quitta l’appartement du président. Mais au moment de partir, alors que sur le palier elle attendait l’ascenseur, il lui avait dit :

- Je vous attends mardi prochain, dans l’après-midi. On réglera cette affaire. Surtout, n’oubliez pas d’apporter tous les documents nécessaires. Passez une bonne semaine et transmettez mes amitiés à votre mari.

à suivre…

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Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 13 juillet 2012 5 13 /07 /Juil /2012 12:40

Rappel : Odile Varney, mère de famille respectable et trésorière de l'Association  de Parents d'Elèves de l'école, a commis une petite erreur comptable et doit en rendre compte au Président de l'association...

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Malgré elle, Odile se sentit rougir jusqu’aux oreilles. Elle baissa la tête. Elle se sentait vraiment mal. Alexandre Delorme la fixait avec une telle intensité qu'elle eut l'impression que son regard traversait ses vêtements et parcourait sa peau, comme si elle s'était trouvée entièrement nue devant lui. Autrefois, elle avait éprouvé la même sensation quand, pendant la confession mensuelle, le curé lui demandait si, au cours du mois passé, elle avait péché ou eu des pensées honteuses. Alexandre Delorme avait le même regard inquisiteur qui la déshabillait de la tête aux pieds. Plus tard, au lycée, alors qu'elle était en classe de seconde, ce fut son prof de maths dont elle tomba secrètement amoureuse. À chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, Odile était saisie d'un frisson et, s'il l'appelait pour venir résoudre une équation au tableau, elle s'imaginait nue sur l'estrade, en train de tracer des chiffres à la craie, le cul tourné vers la classe... Et le prof qui la regardait avec un sourire d'encouragement en lui disant que c'était très bien... Elle mouillait. Le soir, dans son lit, le manuel de maths posé sur les genoux, tout en révisant sa leçon pour le cours du lendemain, elle se branlait discrètement, la main entre les cuisses, deux doigts dans la fente.

comptable2-3Alexandre Delorme la ramena brutalement à la réalité.

- Vous m'avez entendu ? Je vous demande si vous en portez aujourd'hui !

- Non, souffla-t-elle.

- C’est un peu décevant, marmonna-t-il, je dirais même fâcheux.

Il sembla s’accorder quelques instants de réflexion.

- Prenez place sur le canapé, nous allons parler un peu.

Odile consulta discrètement sa montre : bientôt 16 heures ! Son geste n’échappa point à M. Delorme qui s’empressa de la rassurer.

- Nous n’en aurons pas pour longtemps. Soyez sans inquiétude, vous ne serez pas en retard pour la sortie de l’école !

Il s’assit à ses côtés.

- Je pense que vous avez déjà envisagé les conséquences de votre faute si elle devenait publique. Votre emploi, vos enfants, votre couple… Un vrai désastre. À propos, vous en avez parlé à votre mari ?

- Non, il n’est au courant de rien.

- Tant mieux ! Il faut que cela reste entre nous. Vous savez comment sont les gens, ils parlent souvent à tort et à travers, sans se rendre compte du mal qu’ils peuvent faire ! Ce sera notre petit secret, rien qu’à nous !comptable2-4

Il posa sa main sur le genou d’Odile, d’un geste naturel, presque familier. Elle en fut à peine surprise.

- Vous pouvez compter sur mon entière discrétion. Je ne dirai rien, à personne. Ce n’est pas mon genre.

Odile gardait la tête haute, le regard attaché à un tableau accroché au mur d’en face : un paysage champêtre sous un ciel serein où paressaient des nuages blancs. Mais toute sa pensée était tournée vers cette main étrangère qui caressait doucement son genou. Depuis son mariage, personne d’autre que Sébastien ne l’avait touchée ainsi. Surtout ne pas le regarder, se répétait-elle intérieurement, faire comme si ce n’était qu’une simple illusion ou alors la main très professionnelle d’un médecin en train de m’ausculter.

Cependant, Alexandre Delorme poursuivait sa leçon de morale.

- Evidemment, il va falloir donner quelques explications complémentaires à la banque… Mais soyez sans crainte, je m’en charge personnellement… Vous portez des bas ?

Odile était à l’écoute de la main qui remontait sournoisement le long de sa cuisse.

- Non, j’ai mis des collants… à cause du froid, ajouta-t-elle comme pour s’excuser.

Elle devina l’hésitation de la main qui finalement revint à son genou.

- Il faut aussi espérer que notre trésorier adjoint ou encore notre secrétaire ne viennent pas fourrer leur nez dans nos affaires… A priori, il n’y a aucun risque, mais on n’est jamais trop prudent… Après tout, nous sommes complices maintenant !

Les doigts du président jouèrent encore quelques instants avec l’ourlet de sa robe sombre, avant de lâcher leur proie. Odile se crut libre et ne put se retenir de tourner la tête vers l’homme assis à ses côtés. Leurs regards se croisèrent et il lui sourit avec malice.

- Pour sceller notre toute nouvelle alliance, je vais vous demander un petit service. Pour vous, ce ne sera pas grand-chose et ça ne vous engagera à rien.

comptable2-5 Sans plus attendre, il se laissa aller dans le canapé puis, avec une surprenante dextérité, déboucla la ceinture de son pantalon de velours, déboutonna sa braguette et en sortit sa queue raide qu’il tenait bien droite entre le pouce et l’index.

à suivre…

© Michel Koppera, juillet 2012

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