la grande galerie

Vendredi 5 décembre 2014 5 05 /12 /Déc /2014 09:28

Georges Hanna Sabbagh est né à Alexandrie en 1897 et décédé à Paris en 1951. Venu à Paris en 1906, il y suivit les cours de l'Académie Ranson. Pendant la première guerre mondiale, il s'engagea dans l'armée britannique. Sa première exposition eut lieu à Paris en 1917. Après la guerre, il alterna les séjours en Egypte (de 1936 à 1945) et en France. Il fut le père de Pierre Sabbagh, premier présentateur du journal télévisé français en 1949.

georges-hanna-sabbagh-nu-couche-devant-un-hublot-1923

Le tableau "Nu couché devant un hublot" date de 1923. On y retrouve les symboles du voyage : le hublot avec le bateau qui croise au large, le cahier rouge sans doute destiné à tenir un carnet de voyage. Mais il y a des éléments plus troublants, comme cette tenture rouge qui évoque plus une alcôve qu'une cabine de bateau. D'ailleurs, quel est le statut de cette passagère alanguie sur sa couchette : aventurière, épouse du commandant, écrivaine ... ? 

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Dimanche 2 novembre 2014 7 02 /11 /Nov /2014 08:00

En ce jour où l'on fête les Défunts, je vous laisse méditer et fantasmer devant cette oeuvre admirable de Jean-Marie Poumeyrol : "Le secret", acrylique datée de 1977.

Poumeyrol-le-secret-1977

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Mercredi 24 septembre 2014 3 24 /09 /Sep /2014 10:55

solitude

Voici une illustration anonyme, sans doute de la fin du XIXème siècle, digne de figurer dans la grande galerie de l'érotisme. À première vue, une image grivoise comme tant d'autres : une jeune femme va - ou vient de -  se "donner de la joie" au moyen de son pied de lit en bois aux formes adéquates. Mais à y regarder de plus près, de nombreux détails nous en apprennent beaucoup sur sa situation. Derrière elle, au mur, sont accrochés trois tableaux : une marine et deux portraits de militaire en uniforme d'apparat (apparemment de l'armée britannique) ... Cette jeune femme serait donc mariée à un militaire parti en mission ou à la guerre. La marine et la petite pendule entre les deux portraits suggèrent qu'il est parti au delà des mers et pour longtemps ! L'attente est longue ce qui explique son impatience. Reste la bouteille de vin débouchée sur la table de nuit. Deux lectures non contradictoires : pour oublier sa solitude, elle a bu (le verre en atteste), s'est enivrée et, perdant toute pudeur et retenue, elle se masturbe avec le pied de lit ; ou alors la bouteille est un autre objet de plaisir qu'elle se réserve pour la suite de la nuit, ou qu'elle a déjà utilisé selon ses désirs...

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Mardi 26 août 2014 2 26 /08 /Août /2014 09:45

archange

Je ne saurais dire pourquoi cette photo trouvée sur internet m'a aussitôt évoqué l'Archange terrassant le dragon. Peut-être est-ce à cause du voile de la robe de chambre déployée comme des ailes, ou de la guêpière qui évoque la cuirasse de l'Archange ou encore du contrejour qui ajoute du spectaculaire à cette somptueuse apparition... La femme y est belle, souveraine, dominatrice et puissante. Nos regards convergent vers le centre névralgique de l'image, vers le haut de ses cuisses où nous guide la flèche de lumière, vers son sexe divin. 

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Mardi 19 août 2014 2 19 /08 /Août /2014 14:44

origine-2014

Lorsque j'ai découvert cette photo sur le net, elle m'est d'emblée apparue comme une version contemporaine du tableau de Courbet. À l'image de notre époque, les poils  pubiens ont disparu pour laisser place à un mont de Vénus soigneusement épilé. Mais l'iconographie érotique s'est enrichie de bas noirs, de lèvres passées au gloss rouge et de tétons en érection. Et puis, il y a surtout ce petit ruissellement de sperme désormais futile... Une image résolument moderne du désir.

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Mardi 12 août 2014 2 12 /08 /Août /2014 09:38

après-midi

Ce tableau de Eric FISCHL intitulé "Bad Boy" mérite vraiment quelques commentaires. ( je tiens d'abord à remercier ici Michel G. de m'avoir communiqué le nom de l'artiste ainsi que le titre du tableau)

Commençons par le décor : un après-midi d'été, une chambre où il fait très chaud malgré l'ombre bienfaisante apportée par les canisses de bambou qui filtrent la lumière du soleil. Un lit, large, à deux places, lit défait... Sur un buffet, dans le coin droit, une coupe avec des bananes et des fruits ronds (symboles du phallus et des testicules)... Rien d'autre, des murs nus, rien d'autre pour disperser notre regard.

Les protagonistes : sur le lit, dans une pose très étudiée, une femme nue, les cuisses écartées qui montre son sexe en feignant de s'occuper de son pied. La lumière joue sur sa peau. A-t-elle les yeux ouverts ? Difficile de le dire, mais elle a le visage tourné vers l'adolescent qui la regarde, debout... Il est très jeune. On ne le voit que de dos, mais on sait qu'il regarde la femme alanguie sur le lit, dans sa pose aguichante, et plus particulièrement son ventre. La ceinture de son pantalon est défaite, est-il en train de le remettre ou de se déshabiller ? Qui sont-ils ? Quelle relation les unit ? Est-ce une mère et son, fils, une tante et son neveu, une femme au foyer et le fils d'un voisin ? Toutes les hypothèses sont permises.

J'aime ce tableau, Quand je le regarde, je pense à des films 

- "Un été 42" que j'ai vu adolescent et qui m'avait bouleversé. Film de Robert Mulligan sorti en 1971 

- "Le Lauréat" où j'avais découvert Dustin Hoffman ( film de Mike Nickols, 1967)

- "La Luna" un film de Bernardo Bertolluci (1979)  

- "Le souffle au coeur", film de louis Malle (1971) 

Suite : Hagrid, un lecteur avisé qui a laissé des commentaires me fait justement remarquer que le geste du "bad boy" n'est pas pour se déshabiller ou rhabiller, mais plus prosaïquement pour piquer du fric dans le sac à main de la dame, sac qu'il tient dans son dos !!!

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Dimanche 3 août 2014 7 03 /08 /Août /2014 13:59

Un lecteur russe m'a envoyé hier sans aucune explication ( si ce n'est un lien vers son site) trois images de tableaux d'une grande intensité érotique. Comme vous sans doute, je connaissais déjà ces oeuvres, mais j'ai supposé que mon correspondant souhaitait les voir apparaître dans mon blog. Ce sera donc chose faite dès aujourd'hui, comme les références de son site : alphabet

RU-Christian Anthony, 1945 England

Christian Anthony, 1945 ( Grande-Bretagne)


RU-Lossow Heinrich, 1840-1897 Deutschland

Lossow Heinrich 1840-1897 ( Allemagne)


RU-Ortiz Dario, 1968 Colombia Pigmalion y galatea

Ortiz Dario (Colombie)1968, Galatée et Pygmalion

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Jeudi 26 juin 2014 4 26 /06 /Juin /2014 08:15

autochrome

Cette photographie (sans doute un autochrome) date du tout début du XXème siècle et dont je ne suis malheureusement pas sûr du nom de l'auteur ( peut-être George Balagny) est d'une somptueuse beauté. Tout y est merveilleusement agencé, des plis du drap à la parure de la chevelure. Le corps du modèle y est magnifié, sublimé, féminisé et érotisé à l'extrême : reins de Vénus callipyge, sillon fessier engageant (on devine des chairs alanguies, souples et dociles aux caresses), sein plus qu'ébauché, bracelets de bras et de poignet qui soulignent la blancheur de la peau, index posé à la commissure des lèvres comme une invitation à la fellation, et surtout cette chevelure noire, plus qu'abondante, annonciatrice d'un triangle pubien aussi épais et charbonneux... La femme est belle, d'une beauté d'où émane une impression de plénitude. En contemplant cette image, je pensais à cette strophe  de Charles Baudelaire (extraite du sonnet Le parfum)

De ses cheveux élastiques et lourds

Vivant sachet, encensoir de l'alcôve

Une senteur montait, sauvage et fauve

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Vendredi 7 février 2014 5 07 /02 /Fév /2014 11:59

Tableau de Abraham Janssens van Nuyssen ( né vers 1570, décédé en 1632)

 "Hercule expulsant d'un coup de pied Pan hors du lit d'Omphale" est daté de 1607.

ab janssens hercule kikcking faunus (pan) out of Ophaale's

La mythologie : Omphale était la jeune veuve du roi Tmolos et reine de Lydie. Obéissant à l'oracle de la Pythie, Hercule se vendit comme esclave afin de se purifier du meurtre d'un certain Iphitos. Acheté par Omphale, il servit la reine pendant plus d'un an et accomplit pour elle plusieurs travaux. Séduite, Omphale affranchit son esclave avant de l'épouser. Ensemble, ils eurent trois enfants.

Le tableau fait référence à l'épisode où Pan, tombé amoureux de la reine, s'était introduit de nuit dans les appartements royaux et croyant se glisser dans le lit d'Omphale pour la posséder, il s'était faufilé dans celui d'Hercule ( alors vêtu de soie, les époux ayant coutume de se travestir mutuellement). Réveillé en sursaut, Hercule d'un coup de pied bien placé avait expulsé l'intrus hors du lit.

Le tableau : Le tableau de Janssens s'écarte de la version originale dans la mesure où Pan est expulsé du lit d'Omphale. Notons au passage la belle paire de fesses du dieu qui fait plus que suggérer des plaisirs sodomites. Mais là n'est pas l'essentiel. Notre regard est irrésistiblement attiré vers le corps nu d'Omphale. Sa jambe droite passée par dessus la cuisse de son époux dit tout son abandon, tout son désir... Elle le retient, prend possession de lui. Sans doute sent-elle contre son genou le sexe en érection de son héros, qu'elle saisit peut-être de sa main droite dérobée à nos regards. Omphale a les cuisses très écartées, le ventre offert et l'écharpe de soie rouge ne parvient pas à couvrir son ventre qu'Hercule seul peut admirer. La tête baissée, on devine qu'elle se regarde à travers le voile de ses paupières mi-closes. Ces deux-là vont faire l'amour. Et puis, il y a tout autour d'eux de nombreux accessoires et détails qui rappellent les jeux de l'amour : le carquois de Cupidon, le pied de lit en forme de phallus, le masque angrogyne pour les jeux de rôle, une aiguière en érection à côté d'une lampe à huile très vaginale, et pour finir, le couple d'enfants au pied du lit, avec la main du garçon passée entre les cuisses de la fillette, elle aussi tête baissée, le regard vers son ventre dans l'attente d'une caresse, comme Omphale...

On pourrait faire une seconde lecture du tableau. Supposons que Hercule soit arrivé trop tard et que Pan ait déjà possédé Omphale. Alors, les cuisses ouvertes, l'écharpe de soie et les gestes des protagonistes pernnent une autre signification... Mais non, décédément, je préfère ma première interprétation

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Mardi 21 janvier 2014 2 21 /01 /Jan /2014 12:52

namio-harukawa

Ce tableau de Namio Harukawa diffère un peu de l'univers habituel de l'artiste. Certes on y retrouve une femme au sublime fessier, un homme-enfant soumis prisonnier de son entrefesse, mais alors qu'elle affiche d'ordinaire une souveraine indifférence, cette fois elle ne peut dissimuler son plaisir : ses paupières closes et ses joues empourprées la trahissent. Elle est en train de jouir, peut-être a-t-elle déjà joui, sans doute va-t-elle encore jouir... Ses cuisses ne sont pas là pour retenir, pour étouffer... Au contraire, elles sont largement écartées pour s'ouvrir davantage à la langue et aux lèvres qui la lèchent, l'embrassent, la broutent, la boivent... Elle est en grande beauté.

Et puis, il y a l'énigmatique présence de ce troisième personnage, le seul habillé. Qui est-il ? Un serviteur, son jeune mari ou plus perversement son propre fils ? À l'aide d'une serviette, il essuie son dos en sueur. Il y a dans ce geste beaucoup de tendrese et de retenue, comme s'il craignait de la réveiller. On le devine très amoureux...

C'est un tableau merveilleux, d'une indicible sensualité.

articles à retrouver sur le blog

Namio Harukawa, # 1

Namio Harukawa, # 2

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