inédits

Mardi 31 mai 2022 2 31 /05 /Mai /2022 08:00

 

Le dernier service, # 1

 

Pour Anne et Jacques

 

1 ) Fin septembre 2019, pour fêter le vingtième anniversaire de notre rencontre, nous avons décidé de nous offrir une semaine de vacances, hors saison. Comme la météo s'annonçait très clémente sur la façade atlantique, nous avons opté pour une escapade à Pornic où nous avons réservé une chambre dans un hôtel face à l'océan.

Arrivés sur place en milieu de semaine, nous avons passé les premiers jours à marcher main dans la main au bord des vagues, à dépenser un peu d'argent dans les machines à sous du casino, à manger des fruits de mer en terrasse, à traîner le soir dans les bars, à nous coucher tard et à faire sagement l'amour avant de nous endormir.

Le dimanche, il y avait foule sur les quais du ria : les Parisiens et les Nantais étaient venus en nombre passer le week-end sur la côte pour profiter des derniers beaux jours. Aussi, la nuit venue, lorsque nous nous sommes mis en quête d'un restaurant, nous avons eu la désagréable surprise de nous voir opposer toujours la même réponse : " Désolés, mais nous sommes complets et c'est le dernier service."

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Vers 22 heures, dans une ruelle parallèle, un peu en retrait des quais, nous avons poussé la porte d'un petit restaurant à la façade discrète. Comme dans les précédents, la douzaine de tables étaient toutes occupées mais, devant la mine déconfite d'Anne, le patron qui venait de nous renvoyer s'est brusquement ravisé :

– Vous êtes pressés ?

– Pas spécialement, du moment qu'on finisse par manger...

– Alors, il y aurait peut-être une solution. Attendez-moi ici, je vais demander au chef. Je n'en ai pas pour longtemps...

On a quand même patienté un bon quart d'heure. Finalement, il est revenu, le sourire aux lèvres.

– C'est possible. Mais comme vous pouvez le constater, toutes les tables sont prises. Je vais vous installer provisoirement dans une petite salle près des cuisines. Si vous voulez bien me suivre...

Nous nous sommes faufilés entre les tables vers le fond de l'établissement où il a ouvert une porte avec une plaque qui affichait "PRIVÉ", puis nous a précédés dans un couloir jusqu'à une petite salle très confortable avec une grande table ronde, un canapé, deux fauteuils en cuir et un grand écran de télé au mur. Voyant notre étonnement, il nous a expliqué :

– C'est la salle à manger du personnel. C'est là que nous prenons nos repas, avant ou après le service. Comme la saison s'achève ce soir, on vous propose de partager ce dernier dîner avec nous. On pense que les derniers clients devraient partir vers 23 heures. Vous serez nos invités. Ça vous tente ?

Anne était enthousiaste.

– Alors, en attendant, installez-vous dans le coin salon. Je vous propose un cocktail maison : rhum, curaçao et fruits exotiques.

Quelques minutes plus tard, il était de retour avec deux verres colorés et une coupelle d'amuse-gueule sur un plateau. C'était un homme corpulent d'une cinquantaine d'années, aux cheveux noirs coupés court, aux mains puissantes, à la voix ferme et posée, au regard bienveillant.

– Je m'appelle Loïc. Et vous ?

– Anne et Jacques.

– Très bien. Je vous laisse, je dois retourner en salle. J'ai prévenu les autres de votre présence, ils vont passer vous voir dès qu'ils en auront le temps. À toute à l'heure!

Après son départ, nous nous sommes regardés. Les yeux d'Anne pétillaient d'une impatiente curiosité comme si elle avait compris qu'elle allait vivre une soirée insolite. Par la porte restée entrouverte nous parvenaient les échos assourdis du brouhaha de la salle du restaurant, des bribes de conversations mêlées, des cliquetis de couverts. Ce soir-là, comme la journée avait été exceptionnellement chaude, Anne ne portait qu'une robe de cotonnade mauve très légère et une paire de sandales de cuir fauve. Le hâle de l'été ombrait encore ses jambes et ses épaules nues. Sous sa robe elle avait enfilé une petite culotte blanche avec un nœud de soie violette sur le devant au-dessus d'un voile de dentelle très ajourée. Je me suis souvenu qu'elle ne portait pas de soutien-gorge. Pour ma part, j'étais en bermuda et tee-shirt noirs, chaussé de tennis de toile blanche.

– Tu as regardé le nom du restaurant ? m'a demandé Anne.

– Non, je n'y ai même pas pensé.

– Moi si : ça s'appelle "La Balancine". Tu ne trouves pas que c'est original pour un restaurant ?

– Ce ne serait pas plutôt "la Balançoire" ?

– Non, c'est bien "La Balancine" !

à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 17 mai 2022 2 17 /05 /Mai /2022 08:00

La photo

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Les textes 

1) Le mari

 Le confinement avait empêché Michel de venir nous voir. Le temps avait paru long pour lui qui adorait baiser mon épouse, pour moi de les voir et pour Hélène qui prenait du plaisir en nous satisfaisant tous les deux.

Il allait bientôt arriver et ma femme, assise sur un fauteuil crapaud vert, remontant ses bas, me montrait comment elle avait choisi de s’habiller : un contraste entre un soutien-gorge et un string de dentelle blanche que lui avait envoyés Michel, et des bas noirs, en partie masqués par des cuissardes en cuir noir d’un célèbre bottier parisien.

Elle me précisa : "J’ai eu Michel au téléphone, c’est dans cette tenue que j’irai lui ouvrir, vous attendrez ici dans le petit salon. Nous avons décidé que votre rôle de cocu sera largement évoqué pendant nos ébats."

 

C’est donc ainsi que la Comtesse de La Motte-Veuillé remonta dans le petit salon avec Michel, très souriant, qui avant même de me saluer l'embrassa sur les lèvres avec gourmandise, leurs langues s’entremêlant dans leur bouche.

Il me dit ensuite quel plaisir il avait de nous revoir, Hélène lui dit : « Cher ami, venez dans la chambre conjugale, me baiser devant le cocu. » Il la suivit et moi derrière, qui m’assis dans un coin de la chambre.

Elle le déshabilla en le caressant, chemise, pantalon, chaussettes hautes, et enfin le caleçon. Elle s’agenouilla et lui prit la bite pour la sucer avec volupté. Elle était déjà d’une raideur plus que convenable.

En même temps elle jetait des regards éloquents vers moi et lorsqu’elle s’arrêtait, c’était pour me dire : «Mon chéri j’adore sa queue, il faut dire qu’elle a quelques bons centimètres de plus que la tienne ! »

Michel la remit debout, lui dégrafa le soutien gorge et fit glisser le string .Ma femme était nue en bas et cuissardes. Il lui caressait les seins et elle gémissait en me regardant. Sa main descendait entre ses cuisses.

« Vous imaginez comme elle ne me refusera rien, n’est-ce pas cocu ? »

Je ne pus que répondre « oui »

il la fit s’allonger sur le lit et lui écartant les cuisses, vint coller sa bouche contre son sexe, ayant préalablement écarté ses grandes lèvres pour que sa langue vienne doucement puis avidement caresser son clitoris. Connaissant ma femme pour être clitoridienne et vaginale, je savais qu’elle allait commencer à jouir, ce qu’elle fit prenant la tête de son amant pour que sa langue la fouille. Sa jouissance fut bruyante et elle me regardait.

Maîtresse d’elle-même, et voulant me satisfaire aussi, elle me dit : « Tu as vu cocu comme j’ai joui ? » Je hochais la tête, mon sexe déformant mon pantalon, mais j’avais évidemment l’interdiction de tout mouvement.

Michel la mit ensuite en position de levrette en face de moi afin que je ne perde rien de leurs regards.

Il la pénétra et allait et venait en elle sans aucune difficulté, l’orifice vaginal de ma femme étant largement humide. Michel me dit : « Que c’est bon, cocu, de baiser votre femme devant vous et de la faire jouir.

Effectivement elle jouit bruyamment après avoir exigé que Michel la bourre sans retenue et qu’elle entende ses couilles frapper ses cuisses.

Michel encore en elle lui dit : «Vous allez me donner ce que vous ne lui donnez pas. »

« Ah non ! » s’écria-t-elle. Trop tard évidemment, Michel encula la Comtesse qui après avoir poussé un hurlement, me regarda et me dit : «  Vous voyez, cocu, il n’y a que Michel, qui puisse disposer, pour lui ou pour ceux qu’il a choisis, de mon cul . »

Michel très satisfait, de soumettre ainsi la Comtesse, lui ordonna : « On ne peut pas le laisser comme cela, déboutonnez sa braguette et achevez-le »

Il savait qu’Hélène avait horreur du sperme en bouche, aussi lui tint-il la tête alors qu’elle me suçait et je lui tapissais la gorge de mon sperme.

« Décidément Comtesse, vous aimez ce que l’on vous en impose, alors j’irai beaucoup plus loin la prochaine fois. »

 

 2 ) l'amant

Après-midi de printemps. Hélène m'avait dit au téléphone qu'elle aimerait bien qu'on parle ensemble cinéma. La connaissant un peu, je m'attendais à ce qu'on évoque Truffaut ou Sautet. Mais quelle ne fut pas ma surprise quand elle m'a reçu au petit salon en tenue vintage de putain de luxe. Elle était merveilleuse !

Elle avait revêtu la panoplie complète : les dessous chics en dentelle, le chemisier de soie, les cuissardes de cuir à talons hauts, les bas noirs, le maquillage genre "parce que vous le valez bien"...

– Toute petit déjà, j'aimais les déguisements. Avec mes cousins, on jouait à la mariée, de la cérémonie à l'église à la nuit de noces... J'attendais le moment où ils soulèveraient ma robe blanche pour enlever ma jarretière... Vous avez déjà regardé des films Marc Dorcel ?

– Sans doute... C'était pas du porno un peu kitch ?

– Exact, et c'est justement ça qui me plaît, le côté décalé. Les titres d'abord comme "Ma femme est une putain" ou "Les nuits d'une bourgeoise". Tout un programme ! Et puis, les manoirs ou les luxueux appartements parisiens, les éclairages tamisés style "Les feux de l'amour", les bouquets de pivoines, les maîtresses de maison en tailleur et escarpins mais salopes à l'extrême, qui baisent et sucent dans des salons cossus, qui s'envoient en l'air avec des bellâtres aux bites infatigables. Des femmes mûres qui portent des colliers de perles mais qui se font enculer par leurs domestiques et pissent dans la bouche de leurs invités... C'est tout ça qui m'excite... Rien que d'en parler, j'en suis toute mouillée... On va se regarder un bon vieux DVD ! Je vous laisse le soin de choisir dans notre collection privée.

– "Madame de Bon Plaisir", ça vous va ?

– Parfait. Eteignez le plafonnier et venez vous installer tout près de moi... Pendant le film, je vous demanderai sans doute de me caresser, de me branler et même de me bouffer la chatte... À la fin, si le film vous a donné des idées, vous pourrez me baiser par tous les trous, je vous promets que je ne dirai pas non...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 5 avril 2022 2 05 /04 /Avr /2022 08:00

Exercices d'écriture, # 9

La photo

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Retour au format classique, à savoir deux textes non concertés sur une même image. Cette fois, vous pourrez constater que les deux points de vue sont vraiment très différents !

Le texte du mari

Ma femme, lorsqu’elle arriva dans le salon eut un mouvement de recul, en même temps que Michel lui présentait les deux courtiers d’art : « Mes amis agissent pour le compte d’un Etat africain ? J’ai pensé que la collection de votre mari les intéresserait, tout comme vous."

En aparté, Hélène lui glissa : « J’espère qu’ils ne vont pas me mettre dans une marmite et mettre le feu dessous. »

Robert et Albert Megara avaient entendu cette réflexion désobligeante, les rabaissant aux pires instants de «Tintin au Congo »

– Veuillez excuser Madame de la Motte-Veuillé, je suis sûr qu’elle aura à coeur de vous faire oublier ces propos déplacés.

– Vous savez, Hélène, que mes amis sont de véritables experts et vous mériteriez vraiment une fessée. Mais j’ai plutôt décidé de leur faire admirer votre corps et d' user de vous, lui chuchotant «on a bien dit que je décidais, »

En même temps parlait, il commença à déboutonner les boutons de la robe manteau d’Hélène et avec rapidité la fit tomber. Hélène se retrouva en bas, string, soutien gorge et escarpins.

Robert ressemblait à Sydney Poitier . Albert était beaucoup plus rustique dans l’allure. C’est lui qui s'exprima : «Chère Madame pour la marmite, c’est nous qui allons nous faire rôtir le balai dans vos marmites".

Albert et Robert se déshabillèrent intégralement. Hélène regarda fixement leurs entrejambes où pendaient leurs sexes. Elle était aussi étonnée qu’effrayée : leurs verges ressemblaient à de solides branches d’arbre, pendant quasiment à mi-cuisse, avec au bout un gland que leur circoncision découvrait entièrement en proportion de la verge

– Mais c’est monstrueux, dit Hélène alors que Robert lui prenait les mains pour la serrer contre lui et qu’Albert dégrafait son soutien-gorge et faisait descendre son string.

Robert appuya ses deux larges mains sur les épaules d'Hélène la forçant à s’agenouiller, le visage à hauteur de sa bite, bientôt rejointe par celle d’Albert.

– Lèche bien nos bites, vieille salope ! dit Albert.

La langue d'Hélène montait et descendait à tour de rôle sur ces longues tiges qui se gonflaient.

– N’oublie pas de bien passer ta langue sur les glands,  renchérit Robert.

Ma femme obéissait. Alors que les deux noirs bandaient, Robert passa derrière, prenant la tête d'Hélène entre ses mains lui ordonnant d’ouvrir grand la bouche, Son retard à s'exécuter provoqua la colère d’Albert qui lui pinça violemment le nez lui faisant ouvrir la bouche dans laquelle il enfila son gland. Robert, derrière, empêchait toute dérobade.

Hélène n’avait rien à faire que de garder sa bouche grande ouverte pour recevoir le mouvement de la bite qui la forçait jusqu’au larynx provoquant une sensation d’étouffement. Mais prise entre les mains de Robert et la base du sexe d’Albert, elle ne pouvait qu’essayer de suivre le mouvement de va et vient.

Elle sentit qu’Albert arrivait à l'orgasme. Elle voulut se jeter en arrière, mais il était trop tard : Albert jouissait au fond de sa bouche, avec une prolixité peu commune, Elle ne pouvait que déglutir cette profusion de sperme, sous les quolibets d’Albert : « Alors cela a un goût différent de ce dont vous avez l’habitude ? ». Il retira sa bite et lui fit lécher et avaler ce qui suintait encore de son gland.

– Dans l'intimité, on m’appelle "le Jouisseur" .

Il la conduisit vers un petit fauteuil crapaud lui faisant présenter son cul, les mains appuyées contre le dossier.

Robert était derrière elle, la bite tendue au maximum.

Il enfila la comtesse sans crier gare, il allait et venait. Le rude traitement subi par Hélène avait largement excité ma superbe salope qui ne put s’empêcher de jouir bruyamment sous les moqueries des deux frères Mégara  : « La comtesse apprécie les tiges noires dirait-on !! »

Elle ne disait rien, tout à la jouissance éprouvée.

Michel et moi étions fascinés par la docilité de la Comtesse et, faut-il le dire, bandions dans nos pantalons.

Robert continuait d’aller et venir mais se retenait. Il retira sa bite pour poser son énorme gland sur l’anus d’Hélène, qui s’il avait été souvent visité par Michel et quelques autres amants, n’avait jamais cependant connu un tel engin.

Comprenant le risque, elle essaya de se dégager, mais Albert vint la tenir en l’entourant de ses bras.

Robert avait toute liberté de manœuvre pour forcer l’anus récalcitrant. Albert chuchota à l’oreille de la Comtesse : « Son surnom c’est le défonceur ».

Sans doute par égard et connaissant l’épaisseur du gland et les effets que cela pouvait provoquer sur un petit trou du cul, Albert le lui barbouilla d’un geste circulaire, avec son gland qui suintait. Tout à coup elle sentit la vive brûlure de son anus ainsi pénétré. Albert Mégara se retira par trois fois et par trois fois lui enfila dans le cul ses 25 centimètres de bite. A chaque fois la Comtesse hurla de douleur.

Avec rapidité, il se retira, la tourna et la mit à genoux forçant sa bouche dans laquelle il éjacula une épaisse semence qu’elle dut déglutir comme celle d’Albert.

Hélène regarda Michel : «Vous avez eu raison de me procurer cette expérience. J’espère que le spectacle de mon humiliation vous a plu.»

Michel sourit : « Beaucoup, et je pense que vous y avez trouvé beaucoup de plaisir, il faudra y penser pour l'avenir ». 


 Le texte de l'amant

Au téléphone, Hélène m'avait juste dit qu'elle me donnait rendez-vous, à partir de 15 heures, dans le petit salon "pour jouer", sans plus de précision. Avec elle, je devais m'attendre à tout. Aussi, lorsque je suis arrivé, j'ai été à peine surpris de la trouver à moitié nue, les fesses à l'air, immobile, appuyée debout au dossier d'un fauteuil. Elle me tournait le dos, comme si elle refusait de me regarder.

– Je vous attendais, dit-elle sans se retourner. Sur le petit guéridon, vous trouverez une boîte de gants en latex... Enfilez-en une paire. On va jouer à la prisonnière et au gardien de prison... Vous avez compris ? Pas la peine de vous expliquer la règle du jeu...  Monsieur, le gardien, je vous jure que je ne cache rien...

– Désolé, mais vous connaissez la procédure après chaque parloir ! Écartez les jambes et penchez-vous en avant...

Elle a obtempéré sans rechigner, comme résignée à son triste sort... Sans ménagement, j'ai ouvert ses fesses et glissé ma main droite gantée de latex entre ses cuisses... Comme je m'y attendais, elle était déjà ruisselante de jus épais... Je lui ai introduit l'index et le majeur dans le vagin, au plus profond. Elle s'est cambrée pour me faciliter la tâche... Alors dans le fond, juste sous le col de l'utérus, j'ai senti sous mes doigts une boule dure... C'était une sorte d'œuf en plastique, genre Kinder surprise...

– Et ça, c'est quoi ?

– Oh, je vous en supplie, Monsieur le gardien. Je ferai tout ce que vous voulez, mais ne m'envoyez pas au mitard...

– Vous planquez de la drogue là-dedans ?

–  Oh, non !!!... Je me le mets juste pour m'exciter... En cellule, je me sens si seule... J'ai tellement besoin d'une bite ! Je peux vous sucer si vous voulez...

Le jeu commençait à m'exciter et je bandais sérieusement. Mon ton est devenu menaçant.

– Si ça se trouve, vous en avez un autre dans le cul. Ecartez bien les fesses que je vérifie...

Hélène avait le trou du cul aussi huileux que la chatte. J'y ai planté mon pouce... Elle a gémi.

– Monsieur le gardien, s'il vous plaît, baisez-moi, enculez-moi, prenez-moi comme une bête...

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 25 février 2022 5 25 /02 /Fév /2022 08:00

Exercices d'écriture,  # 8

Pour ce huitième épisode de nos exercices d'écriture, nous avons choisi de travailler chacun sur une photographie différente, mais vous pourrez constater de visu que ces deux photos ont beaucoup de similitude

Photo n° 1

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Le texte du mari

Nous étions avec ma femme et Michel Koppera dans le petit salon, nous discutions en attendant deux invités, pour lesquels Michel avait demandé à Hélène d’organiser un apéritif. Il s’agissait de deux courtiers en art, les frères Albert et Robert Mégara.

Hélène s’amusait à nous montrer ses cuisses en croisant les jambes, afin que Michel n’ignore rien de ses sous-vêtements.

Lorsqu’ils sonnèrent Michel me demanda de descendre leur ouvrir et de commencer à leur montrer ma collection de peintures, me faisant signe qu’il avait quelque chose à  dire à Hélène.

J’avais souvent vu Michel baiser ma femme, ce qui m’avait toujours réjoui. Nous faisions régulièrement et fort bien l’amour, mais j’avais besoin de l’excitation que provoquait, comme pour le roi Candaule, le besoin de montrer sa femme nue à l’un de ses officiers .

Quant à ma femme, elle avait suffisamment vécu pour ne pas détester satisfaire ce fantasme. Et même souvent l’encourager.

J’avais évidemment raconté à Michel l’épisode du routier.

Michel avait dit à ma femme :

  – Je pense d’ailleurs que cela n’a pas dû déplaire à la Madame la Comtesse de la Motte-Veuillé, grande et hautaine, méprisante et raciste, d’être sévèrement baisée par un homme d’une condition inférieure à la sienne, aussi j’ai eu l’idée de cultiver ce besoin de soumission dont je me suis souvent aperçu lors de nos ébats devant votre mari.

Hélène souriait ironiquement, tout en ne lui laissant rien ignorer de ses jambes superbes dans ses bas.

 – Je ne dis pas que vous avez tort, Michel, mais j’avais choisi – elle insistait sur le terme choisi  de suivre ce routier dans sa cabine. Le manège de mon mari pour lui montrer mes cuisses m’avait excitée et il est vrai qu’au moment de monter dans la cabine, j’ai failli renoncer et puis finalement j’ai voulu – elle insista encore sur le mot voulu – aller jusqu’au bout. 

 – Et si ce n’était pas vous qui choisissiez , mais moi pour vous ?  Car j’ai envie de nous offrir à moi et à votre mari, ce qui relève de votre caractère profond, le désir de soumission, voire d’humiliation. Mais, là, vous n'aurez pas vous poser le problème du choix, je l’aurai fait pour vous.

je voyais Hélène dubitative, s’interrogeant sur quelle forme pourrait prendre un apéritif entre collectionneurs d’art.

– Ce sont bien des courtiers en œuvres d’art ?

– Absolument chère Hélène, mais votre corps est une œuvre d’art et je me réjouis de l’expression de votre visage lorsque vous les verrez. Nous sommes bien d’accord, j’ai choisi pour vous avec l’accord de votre mari et vous n’aurez aucune échappatoire.

Hélène réfléchit quelques secondes très intriguée, et à la manière d’un joueur qui dit banco, décroisa ses jambes pour que Michel puisse voir le string dont le fin voilage laissait voir sa fente.

– Et puis après tout pourquoi pas, vous avez toujours été de bon conseil.

– Alors, descendons...

 

Photo n° 2

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Le texte de l'amant

Nous avions abusé du champagne. Hélène était manifestement ivre ; je dois avouer que je ne valais guère mieux. Mais alors que je m'efforçais de rester digne, l'excès d'alcool avait le pouvoir magique de libérer sa parole et de renverser les barrières de la bienséance. Vautrée plus qu'allongée sur le canapé du grand salon, elle me regardait, les paupières lourdes, les jambes écartées, la robe entrouverte sur sa chair gainée de bas sombres. La voix engluée, elle m'a raconté :

— Il y a moins d'une heure, alors que je vous attendais, il m'a baisée dans le petit salon. Sans se donner la peine de me déshabiller, il a ouvert ma robe, a baissé mon string et m'a enfilée direct. Vite fait ! Et après s'être vidé les couilles dans mon vagin, vous ne devineriez jamais ce qu'il m'a dit !

— Non !... Je donne ma langue au chat.

— Très drôle. Vous avez le don de trouver le mot juste. Bref, il m'a demandé de ne pas me changer, surtout de ne pas me laver, et il m'a dit qu'il aimerait que je vous offre mon cul pour que vous me jouissiez dans le rectum. Comme ça, je serais remplie de foutre par les deux trous... Telle que vous me voyez, j'ai la chatte qui déborde...

— Et vous en avez envie ?

— De votre bite et de votre sperme dans mon cul ? Vous me connaissez, je suis une épouse très traditionnelle : il ne me viendrait même pas à l'idée de déplaire à mon mari!

 


Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 11 janvier 2022 2 11 /01 /Jan /2022 08:00

Sous le pseudo de Skire, un fidèle lecteur du blog m'a offert ce beau texte-cadeau que je vais partager avec vous.

Ils ne s’étaient pas vus depuis un moment. L’homme paraissait fatigué, désabusé. La femme gardait cette éternelle jeunesse, la peau fine et rayonnante et arborait toujours cette expression de joie intérieure qui ne demandait qu’à exploser. Sans un mot leurs pas les conduisirent dans la chambre. Là, la femme commença à se déshabiller sous le regard pensif de son acolyte. Il se demandait s'il arriverait à bander. Entièrement nue, elle commença à s’attaquer à ses vêtements à lui. Il l’aida en retirant son caleçon et ses chaussettes. Son sexe pendait sur ses couilles pleines. Elle le frôla de sa main. Il ressentit quelques picotements et ensemble ils regardèrent son mât commencer lentement, par petits à-coups, à se dresser. Il décalotta son gland d’un geste machinal et s’agenouilla, invitant ce faisant sa compagne d’ébats occasionnels à s’allonger sur le lit, de manière à ce que ses pieds lui soient accessibles. Venue chaussée d'une paire de bottes hautes en cuir dans lesquelles elle avait dû parcourir en marchant le chemin de la gare jusque chez lui, ses pieds portaient les stigmates olfactifs de ce périple. Il en fut ravi. Il huma l’odeur de la plante douce et lisse, commença à lécher le talon pour, lentement, monter prendre chaque orteil entre ses lèvres, l'un après l'autre. De sa main libre, il branlait lentement sa queue qui prenait forme. Il se releva péniblement, ressentant alors ses cinquante ans comme un fardeau et, après avoir contemplé sa chatte luisante aux lèvres déjà ouvertes en une promesse humide, attira à lui cette féminité qu’il entreprit de bouffer goulûment. Les gémissements commencèrent, retenus, puis plus rauques, plus sonores. Ça l’excitait de l’entendre, comme de constater qu’elle mouillait de plus en plus.

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Sûr, enfin, de cette bite parfois capricieuse, qui bandait fière et dure entre ses jambes, il lui intima l’ordre de le sucer. Elle s’exécuta dans ce jeu de rôle qu’elle affectionnait tant. Il devenait juste durant cette parenthèse ordurier à souhait. Elle aimait ce gland puissant, cette tige épaisse et longue qu’elle voulait en elle, dans sa bouche, dans son con et dans son cul. L’entendre lui débiter des insanités dans le même temps rendait cela exquis. Ses pensées, déjà, s’égaraient. Ah, le bonheur de sucer ce membre quand il lui avait ramoné l’anus, le nettoyer après l’usage… Elle mouillait abondamment et fourrageait de ses doigts devenus fous son intimité trop négligée à son goût. Elle aimait baiser, se faire prendre et décharger à l’ancienne. L’idée même du sperme jaillissant à l’intérieur de son sexe la rendait folle quand elle sentait le plaisir commencer à lui vriller le bas-ventre sous les coups de butoir. « Je vais te baiser ». Elle se rejeta en arrière sur le matelas, les jambes bien ouvertes dans la posture la plus impudique qui soit. Il s’agenouilla devant elle, lui prenant les pieds dans ses mains et laissa sa bite trouver son chemin. Elle mouillait tellement qu'il entra en elle d’un coup de reins. Il avait envie de lui faire mal. Elle avait envie qu’il lui fasse mal. Il s’exécuta par de violents allers-retours, lents, saccadés, cadencés, qu’il arrêtait par moment pour la faire monter doucement jusqu’au supplice. Alors il reprenait son mouvement, toujours plus violent, toujours plus cadencé comme une marche militaire.  Mais là, il montait carrément au combat. Alors qu’il sentait son plaisir à elle poindre il se retira, la retourna sans ménagement et, crachant dans la paume de sa main pour lubrifier son gland, l’encula en lui tenant les hanches solidement. Il entama un sprint qui aurait pu le faire éjaculer rapidement mais son dessein était autre. Alternant les visites dans les deux orifices au mépris des plus élémentaires règles d’hygiène, et sentant sa sève au bord de l’explosion, il se retira et vint se poster devant son visage. Elle ouvrit la bouche, en avalant littéralement son gros gland et commença à le « nettoyer ». Il se retira et se branla à quelques centimètres de son visage en se masturbant de sa main libre. Ils jouirent quasiment en même temps, de longs jets brûlants venant percuter son joli visage asiatique en y laissant de grosses traînées laiteuses et abondantes. Ils jouirent ainsi bruyamment tous les deux, se moquant qu’on les entende.

De ses doigts elle ramenait le sperme de son amant d’une main vers sa bouche, de l’autre vers sa chatte, n’en perdant rien.

Sans temps mort, ils se relevèrent et s’habillèrent en omettant volontairement tout passage par la salle de bain. Ils voulaient garder sur eux l’odeur particulière du sexe qui flotte dans les pièces et sur les corps lors des ébats particulièrement intenses. 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 21 septembre 2021 2 21 /09 /Sep /2021 08:00

Atsuko, # 3

Vendredi, 16 heures.

Dans l'atelier, tous les chevalets avaient été enlevés. Il ne restait plus que les chaises disposées en cercle autour de l'estrade. Disparu aussi le castelet au rideau rouge. Sur l'estrade, le canapé avait été remplacé par une table dont on ne voyait que les pieds car elle était recouverte d'une sorte de grand drap blanc qui formait comme une tente... Nous brûlions tous de découvrir ce que cela cachait mais, comme pour nous punir de notre impatience, le maître commença par nous expliquer en détail le contenu de la séance :

– Je suppose que vous connaissez tous le body painting, même si vous ne l'avez sans doute jamais pratiqué. Comme je vous l'avais dit mercredi avant de nous quitter, tout le matériel va vous être fourni.

Il nous montra dans un coin de la pièce une sorte de desserte à roulettes sur laquelle étaient alignées une dizaine de coupelles pleines de liquide coloré ainsi que toutes sortes de pinceaux, rouleaux et brosses.

– Voici donc votre matériel : dans les coupelles, vous trouverez des mélanges prêts à l'emploi de peintures à l'eau, de toutes les couleurs, et sans danger pour la peau. Les outils sont à votre disposition, c'est important car première règle : à aucun moment vous ne devrez toucher le modèle avec autre chose que ces outils ! Tout manquement à cette règle vous exclurait d'office de l'atelier. Passons à l'organisation du travail de groupe, car vous allez réaliser une œuvre collective que je définirais comme un "cadavre exquis pictural". Je m'explique : vous n'aurez pas le droit d'ajouter dans une votre coin un motif, une figure, détachée de l'ensemble. Chaque fois que vous interviendrez sur le modèle, vous devrez partir d'un élément déjà réalisé et en imaginer un prolongement, une extension... et ainsi de suite. C'est bien compris ? On pourra considérer que l'œuvre sera achevée lorsque plus aucun d'entre vous ne voudra ajouter quelque chose. Ah ! j'allais oublier un détail qui a son importance : les peintures que vous allez utiliser sont un peu particulières : elles sont parfumées. Vous aurez l'occasion de découvrir l'odeur de chacune au fur et à mesure que vous les utiliserez. En tant que maître de cérémonie, c'est moi qui ai le privilège de décider du thème de votre création qui sera "le végétal sous toutes ses formes". Votre réalisation sera donc un bouquet de couleurs et de senteurs. Et comme vous ne pouvez travailler qu'à partir d'un dessin préexistant, j'ai pris les devants.

Ce disant, il s'approcha de la table et fit glisser le drap blanc à terre. C'était une table d'accouchement où était allongée Mademoiselle Atsuko, toute nue, les pieds dans les étriers, les cuisses écartées, le sexe et la raie culière grand ouverts. On lui avait mis sur les yeux un masque noir, semblable à celui qu'on porte dans les avions longs courriers lors des vols de nuit. Nous avons resserré notre cercle autour de la table : c'était la première fois qu'on la voyait de si près, presque à la toucher. Nous étions tous très impressionnés. Le dessin initial, celui réalisé par le maître, bien que très simple ouvrait le champ des possibles : sous le sein gauche d'Atsuko, partant de l'emplacement du cœur, il avait peint une sorte de liane sinueuse, garnie de quelques feuilles lancéolées d'un vert lumineux, qui filait sans l'atteindre vers la fontaine de son nombril. En se penchant au-dessus du dessin, on sentait une douce odeur de chocolat tiède à laquelle se mêlait une touche de menthe fraîche.

Il fallut patienter avant qu'un des élèves, un vieil homme un peu courbé, se décide à se saisir d'un pinceau, choisir quelques godets de couleur et s'approcher du corps nu. D'un geste sûr, il reprit la racine de la liane initiale et la prolongea avec une clématite qui contourna le sein gauche et grimpa jusqu'à l'épaule où se déployèrent ses fleurs rouges. C'était le signal que chacun attendait. Alors, petit à petit, au fil des intervenants qui s'affairaient autour d'Atsuko, son corps se transforma en un jardin d'Eden, tout à la fois jardin d'agrément, potager et verger riche de couleurs, de formes et de parfums. La végétation se répandait comme une pieuvre, allant se nicher dans les moindres replis de la peau... Des plantes grimpantes ou rampantes enlacèrent ses bras et ses jambes : capucines d'un bel orangé, glycines aux lourdes grappes de fleurs, lierres insidieux, ipomées luxuriantes... Des bosquets verdoyants ombrageaient ses aisselles, la vallée de ses fesses, son mont de Vénus... Dans son nombril s'épanouit une délicate fleur d'hibiscus, son téton gauche devint une framboise, le droit une fraise des bois. Quant à son sexe, il se métamorphosa en une magnifique fleur d'orchidée au parfum de vanille... Et, comme émergeant de cette végétation fantastique, il y avait le visage impassible d'Atsuko, dont la bouche aux lèvres carmin, nous apparurent comme la plus belle des fleurs.

atsuko-3-2Lorsque tout fut achevé, le maître nous invita à faire cercle autour de notre oeuvre éphémère pour la contempler avant de prendre une dernière fois la parole :

– J'ai oublié de vous préciser que les peintures que vous avez utilisées ne sont pas seulement parfumées, elles sont aussi comestibles. Je vous invite donc au festin. Mais la consigne reste la même : pas de contact manuel !

Ce sont les femmes qui ont donné le signal de la curée, en particulier celle à lunettes que j'avais surprise en train de se masturber alors qu'Atsuko posait sur le canapé en compagnie de ses deux éphèbes. Elle est montée sur l'estrade, a retroussé sa jupe et s'est agenouillée entre les jambes écartées d'Atsuko. Elle n'avait plus qu'à se pencher un peu en avant pour venir lui bouffer la chatte pendant que sa main droite s'affairait lubriquement entre ses cuisses. Deux autres femmes, plus jeunes celles-là, sont venues la rejoindre et ont entrepris de sucer les tétons fruitiers, puis une autre encore qui l'a embrassée à pleine bouche. Atsuko qui jusque-là avait su rester immobile a peu à peu perdu le contrôle de son corps. Ses cuisses ont été saisies de tremblements, son ventre ondulant s'est creusé, ses mains se sont crispées sur les bords de la table comme pour éviter de tomber puis, assez rapidement, elle a joui une première fois en gémissant... Les lèvres maquillées de peinture diluée dans la mouillure et la salive, la dame à lunettes s'est écartée pour laisser la place, aussitôt occupée par un homme d'âge mûr, la bite à l'air, qui est venu enfiler le vagin béant.... Nous avons tous participé au banquet : les femmes la suçaient et la léchaient partout, les hommes la pénétraient, jeunes ou vieux, se branlaient au-dessus de ses seins ou de son ventre et éjaculaient de longues giclées épaisses qui aspergeaient la peinture fraîche. Atsuko souriait et jouissait. Avec les pinceaux plats qui balayaient les dessins, l'odeur fade du sperme se mêlait aux parfums des couleurs qui se brouillèrent pour ne former qu'une grande palette multicolore aux motifs semblables à celles des sulfures des billes en verre.

Lorsque toutes les couilles furent vides, toutes les soifs étanchées, le calme revint. Chacun se rajusta et, l'un après l'autre, vaguement honteux, nous avons quitté l'atelier, laissant Atsuko seule sur l'estrade, barbouillée de foutre refroidi et de peinture séchée, allongée aux côtés du maître qui lui tenait la main comme à une enfant perdue.

 atsuko-3

Épilogue

Je n'ai regagné le domicile conjugal que le samedi soir. Mon épouse m'attendait, sagement assise sur le canapé du salon, en train de regarder un énième épisode d'une énième série télé.

– Alors, mon chéri, tu as passé une bonne semaine ?

– Comme toutes les semaines de séminaire : je suis resté assis pendant des heures à écouter des comptes-rendus ou des commentaires de bilans sur tableaux Excel, à prendre des notes... Et toi, ta semaine ?

– Rien de spécial... Ah, si ! tu te souviens que j'avais reçu une proposition pour poser comme modèle pour des élèves des Beaux-Arts ? Après beaucoup d'hésitation, j'ai tenté l'expérience.

– Et alors ?

– Comme toi ! Des heures immobile à garder la pose.

– J'espère pour toi que c'était bien payé...

– Pas mal. Je ne me plains pas...

– Au point de renouveler l'expérience ?

– Peut-être...

 

© Michel Koppera, juillet 2021

 

 

 

 

  

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 17 septembre 2021 5 17 /09 /Sep /2021 08:00

Atsuko # 2

Mercredi, 15 heures. Deuxième séance.

 Nous nous sommes retrouvés à l'atelier le mercredi après-midi pour la deuxième journée de formation. Première surprise : l'estrade avait été transformée en une petite scène de théâtre fermée par un rideau rouge. Quand tous les élèves furent assis, le maître, en costume à paillettes, vint nous présenter le contenu de la séance à la manière d'un Monsieur Loyal de cirque ambulant :

– Mesdames, messieurs, pour cette séance je vous ai demandé de n'apporter que sept feuilles de papier dessin, format demi-raisin. Je suppose que vous vous demandez pourquoi ! Alors, voilà  : aujourd'hui, le rideau devant lequel je vous parle s'ouvrira sept fois et vous aurez à chaque fois dix minutes pour exécuter une ébauche du tableau vivant que vous aurez sous les yeux. Au bout des dix minutes, le rideau se refermera et on passera au tableau suivant. Le but de l'exercice est que vous parveniez à maîtriser vos émotions pour vous concentrer uniquement sur votre travail artistique, à faire abstraction de la fascination que ne manquera pas d'exercer sur vos esprits la sensualité ou l'obscénité des scènes que vous aurez sous les yeux. Vous êtes prêts ?

Et sans attendre notre réponse, le maître s'est posté à côté de l'estrade, a tiré sur un cordon à pompon doré pour lever lentement le rideau.

Premier tableau. Au lever de rideau, il y a d'abord un grand silence. Chacun retient son souffle, comme s'il craignait de rompre le charme. C'est elle. Elle, nue à l'exception d'une paire d'escarpins noirs à hauts talons dont les lanières de cuir enlacent ses chevilles délicates. Elle est assise dans le fauteuil rouge, les cuisses posées sur les accoudoirs ce qui ouvre son ventre à l'extrême. De sa main gauche, en tirant sur une cordelette blanche, elle extrait de son vagin un chapelet de boules de geisha enduites de sa mouillure. Déjà deux boules sont sorties, combien en garde-t-elle dans les ténèbres de son ventre huileux ? On ne le saura jamais car, en pleine lumière, elle arrête son geste et reste là, immobile comme une statue, comme si on jouait à "1,2,3,soleil"... Une fois passée l'émotion, chacun s'affaire sur sa feuille... Je ne dessine que sa main qui tire la cordelette, ses doigts fins où brille une alliance... Jusqu'au baisser de rideau.

Deuxième tableau. Après une pause de quelques minutes pendant lesquelles on entend qu'on s'affaire derrière le rideau baissé, la séance reprend. Le fauteuil a été remplacé par un canapé tout aussi rouge et Atsuko n'est plus seule mais accompagnée de deux éphèbes, nus comme elle et surtout très bien membrés. Ils bandent, ce qui suscite chez les élèves féminines un intérêt palpable et un souffle court. Astuko est installée au milieu, les cuisses écartées. L'homme qui est assis à sa droite est blond et musculeux. De sa main droite, Atsuko tient fermement sa bite pendant que penché vers elle, il lui tète le sein et une main posée sur son ventre lui masse doucement le clitoris. L'homme brun à la gauche d'Atsuko est plus âgé. Il se tient à genoux sur le canapé de sorte qu'on ne le voit que de profil et que sa bite fièrement dressée se trouve à la hauteur de la bouche d'Atsuko qui a posé les lèvres sur le gland gonflé de désir. Au début on pourrait croire que les poses sont figées, mais peu à peu, en regardant mieux, on devine d'imperceptibles mouvements, comme ceux des lèvres qui sucent le téton, comme celui de la langue d'Atsuko qui agace à petites touches le gland de son partenaire enduit de salive, comme la lente ondulation du bassin d'Atsuko qui accompagne la caresse du doigt sur son clitoris... Et alors qu'on ne s'y attend pas, elle se cambre, ses cuisses se crispent sous l'effort, ses yeux se ferment : elle jouit en silence. Fébrilement, à grands traits de crayon, j'essaie de saisir l'intensité de l'instant, juste avant que le rideau ne se referme.

Troisième tableau. Il y a de l'électricité dans l'air. Maintenant, on a tous compris que ce ne sera pas une séance de pose ordinaire, qu'il s'agit d'une sorte de performance. Lorsque le maître s'approche de l'estrade pour lever une troisième fois le rideau, chacun essaie déjà d'imaginer quel nouvel agencement des corps il va découvrir. Le canapé rouge est resté en place ; y est assis l'homme brun, les cuisses velues légèrement écartées si bien qu'on voit avec netteté son scrotum gonflé de vie. Et, nous faisant face, accroupie sur le canapé, les pieds prenant appui de chaque côté de l'homme assis, il y a Atsuko qui présente sa vulve ouverte à la queue raide de son partenaire. On assiste "en live" à la lente pénétration de la bite dressée dans son vagin. : les lèvres s'écartent doucement, enlacent la colonne de chair, la guident dans les profondeurs de son ventre... Jusqu'à la racine. Ils s'immobilisent quelques instants. Atsuko se laisse aller en arrière, l'homme se saisit de ses seins pour les pétrir à pleines mains, Alors commence le très lent va-et-vient de la bite dans le con d'Atsuko. C'est elle qui donne le rythme de l'accouplement. Elle a le visage sérieux d'une madone en quête de l'extase mystique... C'est ce visage nouveau que je dessine alors que mes voisins s'exercent sur la danse langoureuse des sexes chevillés. Il flotte dans l'air une forte odeur de sexe qui monte à la tête. Je sens qu'il y a des hommes qui bandent, des femmes au visage sévère qui mouillent leur fond de culotte... Heureusement, le rideau retombe avant l'orgasme.

Atsuko-2Quatrième tableau. À peine le temps de reprendre ses esprits que voici la quatrième étape de la journée. Les protagonistes sont les mêmes : Atsuko et l'homme aux cheveux bruns. Il n'a pas changé de position mais Atsuko est maintenant tournée vers lui, un peu penchée en avant, si bien qu'on ne peut pas ignorer son cul, ses petites fesses rebondies, sa raie culière vierge de tout poil, son anus étoilé et sa fente où est plantée la verge inlassable de son partenaire. Des deux mains, il lui écarte les fesses de façon qu'on la voie dans toute son impudeur. Ils ne bougent pas et pourtant je me rends compte qu'Atsuko, par de souples contractions de sa vulve, est en train de pomper le sexe de l'homme, de le sucer de l'intérieur, de tenter de lui faire cracher sa semence. La beauté obscène de leur accouplement jette le trouble dans l'assemblée des élèves. On devine des gestes furtifs sous les chevalets, on entend des froissements de tissu, des glissements de fermetures éclair... Ma voisine de droite, une quadragénaire à lunettes, jusque-là très appliquée, n'hésite pas à retrousser sa jupe pour se masturber discrètement. Je me demande ce qui lui donne tant d'audace : la fière bite de l'homme ou le cul offert d'Atsuko ? Quand le rideau se baisse, il y a comme un soulagement et je m'aperçois que, fasciné par le spectacle, ma feuille à dessin est restée blanche.

Cinquième tableau. Atsuko se trouve de nouveau en compagnie de ses deux mâles d'un jour. Elle est couchée sur le flanc, tournée vers le demi-cercle des élèves dont elle fuit ostensiblement les regards. Sa tête repose sur le ventre du jeune homme blond assis à sa droite et elle lui suce goulûment la bite tout en lui tenant les couilles à pleine main. De l'autre côté du canapé, carrément tourné vers le ventre d'Asuko, il y a l'homme brun. Il lui a pris une jambe qu'il maintient en l'air pour lui ouvrir les cuisses et l'enfiler par derrière. Ainsi, Atsuko a une bite dans la bouche et une autre dans le con. La pose doit être dure à tenir. Il nous faut faire vite pour dessiner une ébauche, d'autant plus que le jeune homme blond, peut-être perturbé par nos regards ou trop sensible à l'agilité des lèvres et de la langue d'Atsuko, ne tarde à éjaculer en poussant une sorte de râle d'agonisant. Bientôt, des larmes de sperme crémeux perlent à la commissure des lèvres de la suceuse... Rideau.

Sixième tableau. L'éphèbe blond s'est éclipsé dans les coulisses de l'atelier. Il ne reste plus qu'Atsuko et son forniqueur aux cheveux bruns et à la bite infatigable. Quand on découvre la scène, on a une impression de "déjà-vu"... Atsuko est à genoux sur le canapé. Très cambrée, le buste appuyé au dossier, elle nous tourne le dos et nous présente ses fesses. Debout derrière elle, les jambes écartées et légèrement fléchies, son partenaire la pénètre. Elle est prise en levrette, mais pas n'importe quelle levrette : une levrette anale. Afin qu'il n'y ait aucun doute sur la nature de la pénétration, l'enculeur a pris soin de ne pas s'enfoncer entièrement dans le rectum d'Atsuko, de sorte que l'on voit distinctement son membre planté entre les fesses. Ils sont immobiles, comme pétrifiés. Sauf qu'avec de subtiles contactions du périnée, du vagin et de l'anus, Atsuko palpe la queue de l'enculeur, l'aspire en elle, la pétrit de ses muscles voluptueux... Et brusquement, sans aucun signe avant-coureur, il cède : son scrotum se recroqueville, sa bite est saisie de spasmes... Il éjacule à grandes giclées dans la chaude nuit du ventre d'Atsuko, et ça déborde, dégouline sur sa vulve fiévreuse et tombe goutte à goutte sur le tissu rouge du canapé. Encore une fois, comme paralysé par le spectacle vivant, j'ai été incapable de dessiner quoi que ce soit !

Septième et dernier tableau. Après une telle progression dans l'audace de la mise en scène, on s'attend à un final d'une grande obscénité. Il n'en sera rien. Lorsque le rideau se lève pour la dernière fois, les trois protagonistes sont avachis sur le canapé, les corps emmêlés, comme endormis. Il flotte dans l'air une forte odeur de sperme tiède, de sueur et de mouillure. Couchée sur le dos, les cuisses écartées, Atsuko paraît épuisée. Son entrecuisse est enduit de foutre, j'imagine que l'haleine de ses lèvres entrouvertes doit avoir la même odeur. Ses deux partenaires ne sont guère plus fringants : les muscles relâchés, le sexe mou et rabougri... C'est le moment que choisit le maître pour intervenir.

– Mesdames et messieurs, c'était le dernier tableau. J'ose espérer que l'expérience vous aura été utile et surtout source d'enrichissement personnel. À propos d'enrichissement, je voudrais avant que vous partiez vous rappeler la "tradition du cornet", tradition qui consiste à ce qu'en clôture d'une séance de pose il soit organisé une sorte de quête dont la recette est destinée à améliorer l'ordinaire des modèles. Donc, en partant, vous trouverez près de la porte une urne où vous pourrez glisser votre obole. Au nom d'Atsuko et de ses partenaires, je vous en remercie d'avance. Quant à la séance de vendredi, je vous demanderai de ne venir avec aucun matériel : tout vous sera fourni sur place !

De retour dans ma chambre d'hôtel, j'ai pris la peine d'examiner les esquisses que j'avais exécutées pendant la journée de formation. Un  vrai désastre ! À l'exception du dessin de la main d'Atsuko tirant sur la cordelette des boules de geisha, tout étant bon à mettre à la corbeille. J'avais encore beaucoup à apprendre.

illustration originale de Philippe Tolet

à suivre...

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 14 septembre 2021 2 14 /09 /Sep /2021 08:00

      Rappel des 2 articles déjà consacrés à Atsuko :

Atsuko

Atsuko # 2

Atsuko

Pour Alain

Mardi, 15 h.

 C'était une belle et douce journée de printemps. Du dôme de la grande verrière qui faisait office de plafond tombait une pluie de lumière qui se répandait sur l'estrade dressée comme un autel au centre de l'atelier. Un peu en retrait du puits de lumière, assis en demi-cercle face à l'estrade, nous étions une vingtaine d'élèves, majoritairement masculins, chacun derrière son chevalet, à nous être inscrits à cette initiation au nu artistique intitulée : "Corps accords". Certains avaient opté pour la peinture à l'huile ou acrylique, d'autres pour le fusain. Pour ma part, au dernier rang, je m'en tenais au simple crayon gras.

Dans le fauteuil de velours rouge posé au centre de l'estrade, les jambes croisées, intégralement nue, se tenait "Mademoiselle Atsuko". Avec son habituelle grandiloquence, c'était ainsi que le maître nous l'avait présentée : "Mademoiselle Atsuko nous vient directement du Japon. À vous de tenter de rendre compte de la clarté solaire de sa peau, d'apprivoiser l'obscurité lumineuse de sa chevelure d'ébène..."

Les yeux dans l'ombre de la visière de ma casquette, je l'observais. Elle levait un peu la tête, le regard accroché à un point mystérieux, quelque part sur le mur blanc de l'atelier. Son visage n'exprimait rien : aucun sentiment, aucune émotion. Sa bouche esquissait un sourire énigmatique, comme pour défier tous nos regards posés sur son intégrale nudité.

– Pour commencer, vous allez dessiner son visage... Rien que son visage ! Et n'allez surtout pas vous imaginer que c'est ce qu'il y a de plus facile !

En effet, la tâche se révéla ardue car le visage de Mademoiselle Atsuko était semblable à celui des jeunes enfants : sans aucune ride, sans aspérités ni ombres, aussi impitoyablement lisse que celui d'une poupée de porcelaine. Il me fallut plus d'une heure avant de parvenir à un portrait un tant soit peu ressemblant... Une heure pendant laquelle elle se tint parfaitement immobile, royalement indifférente et lointaine. Lorsque le maître s'arrêta derrière moi pour voir mon travail, il ne fit aucun commentaire et s'éloigna rapidement.

Après une pause d'un quart d'heure pendant laquelle Mademoiselle Atsuko se retira derrière un paravent comme pour échapper à nos regards, la séance reprit. Dans un premier temps, elle s'assit dans la même position qu'avant mais, après que le maître lui eut glissé quelques mots à l'oreille, elle décroisa les jambes et écarta un peu les cuisses si bien que nous avions désormais une vue imprenable sur son ventre, sa discrète toison pubienne et sa vulve légèrement entrouverte.

– Son corps est à vous ! lança le maître en la désignant de l'index. Faites en sorte que votre dessin soit un vibrant hommage à sa beauté...

atsuko-1Il me fut difficile de ne pas trembler d'émotion lorsque la mine de mon crayon dessina la courbe de ses épaules et de ses seins, y planta les tétons au milieu de l'ombre des aréoles, glissa le long de ses cuisses fuselées et s'attarda enfin dans les plis de son bas-ventre... Dans l'atelier, on aurait entendu une mouche voler. Comme il le pouvait, chacun tentait de saisir la vérité du modèle qui malgré sa nudité crue demeurait un mystère. Cependant, à force d'observation minutieuse, je finis par percevoir d'infimes modifications sur le corps d'Atsuko. Ce fut d'abord ses tétons qui me parurent plus pointus et plus grenus... Puis, il me sembla que l'angle d'écartement de ses cuisses s'était agrandi au point que sa vulve m'apparaissait plus ouverte, que les lèvres vaginales étaient un peu plus charnues qu'au début... Bientôt, il n'y eut plus de doute possible : elle mouillait ! La cyprine suintait de sa vulve béante et scintillait discrètement sous la lumière tombée de la verrière. Le contraste était saisissant entre l'indifférence de son visage au regard absent et l'obscénité de son ventre ruisselant d'excitation.

Brusquement, à 17 heures précises, sans attendre que chacun eût achevé son dessin, le maître mit fin à la séance et nous donna rendez-vous pour le surlendemain :

– Pour la séance de mercredi, je vous demande de venir avec sept feuilles de papier dessin en format demi-raisin. Vous m'avez bien entendu ? Sept feuilles, pas une de plus ! Le moment venu, vous comprendrez pourquoi.

J'ai passé tout le mardi dans ma chambre d'hôtel à la solitude standardisée, à reprendre mes esquisses de la première séance, à essayer en vain de les améliorer, d'en affermir le trait, de leur donner l'illusion du vivant.

illustration originale de Gus

à suivre...

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 7 septembre 2021 2 07 /09 /Sep /2021 08:00

Peter m'a contacté par mail pour me soumettre ce texte et me proposer de le mettre en ligne sur le blog. Je le remercie pour sa confiance et surtout pour la sincérité de cet hymne à la beauté sensuelle de sa compagne.

MON AMOUR : Le Merci d’Eros.

texte peter2

Je voudrais te dire :

Merci, merci pour m’avoir offert sans pudeur, ni honte ni regret, tes fesses, ton con, ta bouche, ton cul, ton corps.

Merci de m’avoir permis de découvrir le mystère de la pénétration et de la baise avec toi.

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère de la fellation.

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère du goût du con, de son odeur et de sa forme quand il est ouvert.

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère du plaisir de la sodomie.

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère et la jouissance de te baiser devant un autre homme et de te regarder baiser avec lui .

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère d’un trio, deux hommes une femme.

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère et la jouissance de la double pénétration.

texte peter

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère de baiser dans l’eau, en plein air, dans le noir, à la lumière du jour, à la lumière de la lune…

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère de baiser au bord de la mer, d’un fleuve, d’une rivière.

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère de l’orgasme féminin, de l’éjaculation féminine et de la femme fontaine.

Merci de m’avoir permis de connaître le mystère de baiser une femme qui vient de baiser avec un autre homme.

Merci de m’avoir permis de connaître toutes les émotions et sentiments que l’on éprouve dans la sexualité adulte.

Merci pour le mystère de la sexualité du couple que tu me fais découvrir et que je continue de découvrir avec toi.

Merci pour cette belle chatte qui s’ouvre sans difficulté quand je m’enfonce à l’intérieur.

Merci de me faire connaître l’odeur du con quand il est propre, quand il est sale et quand on vient de le baiser.

Merci de m’avoir fait connaître le plaisir de la baise en plein jour, la nuit, sous la pluie, dans les endroits insolites.

Merci pour ces cris et ces gémissements quand tu baises et quand tu jouis.

Merci pour ces fantasmes que tu partages avec moi lorsqu’on baise.

Merci, car après huit ans de baise et d’expériences sexuelles particulières vécues avec toi, j’ai toujours envie de t’embrasser, de te baiser, de te sodomiser, de te lécher, de te faire jouir et de jouir dans tous tes trous ; et je suis convaincu que nous avons encore des belles expériences sexuelles à vivre dans les années à venir. Sache que, malgré toutes les disputes et les conflits, je te désire plus qu’au commencement de notre histoire et mes envies envers toi sont encore plus fortes de jour en jour, à tel point que tu fais de l’ombre à toutes les autres femmes qui peuvent se présenter devant moi.

Merci pour cet amour inconditionnel que tu me donnes et pour ce si beau corps que tu m’offres…

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Mardi 8 juin 2021 2 08 /06 /Juin /2021 08:00

"Sous la douche..." est un récit inédit écrit par un ami qui a eu la gentillesse de me le confier pour le mettre en ligne sur mon blog. J'aime beaucoup ce texte qui a le grand mérite de dire les choses comme elles sont, avec simplicité et sensualité. Si vous souhaitez en savoir plus sur l'auteur et son univers, je vous conseille d'aller visiter son blog dont je vous donne ici le lien : Le blog moi&elle

Sous la douche...

Nous venons de faire l’amour. Je t’ai fait jouir en te caressant et en te couvrant de baisers. Tu m’as fait jouir en m’accueillant en toi…

Nous avons pris le temps de laisser retomber cette tension qui suit immédiatement le plaisir. Je t’ai caressée. Tu t’es serrée contre moi, et nous avons parlé, pour ne rien dire d’autre que « je suis bien »…

Nous allons ensemble à la douche. Nous sommes nus, et les traces de notre plaisir sont visibles, sur moi mais surtout sur toi. Tu rentres la première dans la cabine de douche, mais je te rejoins et je te fais asseoir sur le petit banc où on pose les produits. Je me mets à genoux devant toi…

Tu as pris la pomme de douche, et tu écartes tes cuisses. Ton sexe est brillant de jus. Tu veux faire couler l’eau sur ton ventre et ton pubis, mais j’arrête ton geste…

Je suis à genoux devant toi entre tes jambes et je commence à lécher tes cuisses. Tu me regardes faire en me caressant doucement la tête. Je quitte tes cuisses et je pose ma bouche sur ton sexe…

Tu remontes tes cuisses et tu les poses sur mes épaules, ce qui me colle à toi et fait s’appuyer mon front sur ton pubis. J’ai plaqué ma bouche sur tes  lèvres, et je lape doucement nos jus. Le tien. Le mien…

Ton sexe sent le désir, le plaisir, l’amour. Je te bois, et je m’applique à caresser ton bouton avec ma langue. Tu as ouvert l’eau, et tu la fais couler, sur toi, sur tes seins, et elle ruisselle sur ton sexe et dans ma bouche. Tu la fais couler sur mon dos, et elle coule entre mes fesses, et sur mon sexe…

Doucement ma tige reprend de la vigueur. Tu promènes la douche sur mon ventre et sur ma tige. L’eau vient caresser mon gland et mes testicules. En suivant le jet sur mon sexe, ma langue se promène entre tes lèvres et  s’enfonce dans ta vulve…

Je sens tes cuisses se resserrer sur mes épaules. Mon visage est plaqué contre ton pubis. Ma langue s’enfonce en toi, et j’aspire doucement ton bouton que je caresse entre mes lèvres. Tu te laisses doucement glisser.  L’eau caresse tes seins. Et tu jouis…

Après un moment de détente, tu te lèves et tu me demandes de prendre ta place. Je suis assis, la tige raide et tendue dressée devant toi. Tu t’agenouilles et tu prends mon sexe dans tes mains. Une main me caresse les bourses, et l’autre dénude ma tige…

Tu t’approches, et tu poses délicatement ta bouche sur mon gland. Ta langue se promène et tu lèches délicatement le pourtour de mon gland, en insistant sur les points les plus sensibles. Mes testicules roulent sous tes doigts…

Je fais couler l’eau sur ton dos, et sur tes seins. Je sais que tu ne veux pas avoir d’eau sur le visage. Ta main s’est refermée sur ma tige. Tu serres tes doigts et tu commences un mouvement de va et vient. Je sens monter le plaisir en moi…

Ta bouche est posée sur mon gland et ta langue caresse ma fente. Une main masse doucement mes bourses, faisant rouler mes testicules. Ton autre main va et vient. Le plaisir monte en moi. Je soulève doucement le bassin pour accentuer tes caresses….

Ta main va et vient sur ma tige, comme ton sexe qui serre mon sexe en toi quand je te prends. Ta langue va et vient sur mon gland, comme ta vulve où je me frotte quand je te pénètre. Tu vas et tu viens, et le plaisir éclate. Je me laisse aller dans ta bouche. Tu sembles hésiter, un léger mouvement de recul. Et tu te rapproches et tu aspires mon plaisir. A ton tour, tu me bois…

Nous finissons ensuite de prendre notre douche, et les caresses qu’on se donne, l’un à l’autre sont plus là pour nous aider à nous détendre et à revenir dans la vie que pour retrouver un désir qui est maintenant en nous, dans le souvenir de ces moments qu’on partage, Toi et Moi…

sous la douche

 

 

 

Par michel koppera - Publié dans : inédits - Communauté : Fantasmes et écriture
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