Crissie et Monsieur K.

Jeudi 7 janvier 2016 4 07 /01 /Jan /2016 00:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 32 b

crissie33b-1Monsieur K m'embrasse et je suis tellement émue que j'ai envie de pleurer : c'est un baiser plein de ferveur et de protection. Je me sens apaisée après la tempête qui vient de déferler sur moi, après  ce deuxième round où tous les quatre, en même temps, se sont branlés sur mon corps et mon visage, me bousculant pas mal, avec l'émulation dangereuse des membres dans un groupe. J'ai toujours un peu peur du border line. Mais non, une fois leur coup tiré, je les ai entendus, très gentlemen, me remercier et dire que c'était super. Je n'ai pu m'empêcher de sourire. Ensuite il y a eu un grand silence.

Alors de retrouver Monsieur K et de le sentir si proche me bouleverse.

 

Monsieur K m'embrasse longuement et je réponds à son baiser ; je n'ai pas envie que ça s'arrête : je voudrais me fondre dans sa bouche. Sa langue est douce, pleine et lancinante, et je me sens tendrement défaillir. 

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Mercredi 6 janvier 2016 3 06 /01 /Jan /2016 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 32 a

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crissie32a-3Je ne me suis pas absenté très longtemps, juste l’espace d’une cigarette et d’une conversation de comptoir avec le réceptionniste, mais quand je regagne notre chambre du troisième étage, je trouve la porte grande ouverte. Il n’y a plus que toi, attachée nue sur le lit, les yeux bandés. Ton corps est maculé de traînées de sperme en train de sécher. Tu en as collé dans les cheveux, cartonné sur les seins… Ton nombril est devenu une petite fontaine débordante de foutre et ta fente en est engluée jusque dans la raie des fesses. Le quatuor infernal s’est éclipsé. Je te libère de tes entraves, j’ôte ton bandeau. Malgré la pénombre de la chambre, tu clignes des yeux comme si tu regardais le soleil en face. Je te prends dans mes bras et t’emporte dans la salle de bain pour te déposer sous la douche. C’est moi-même qui te lave avec soin, de la tête aux pieds. Tu t’abandonnes à mes mains savonneuses. Je te sèche et te rhabille comme une enfant. On ne se parle pas. Quand c’est terminé, que tu as repris ton sac à main et qu’on est devant la porte de la chambre, prêts à partir, je te saisis par les épaules. On est face à face, on se regarde. Puis je t’embrasse comme si c’était notre premier vrai baiser…

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Lundi 28 décembre 2015 1 28 /12 /Déc /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 31 b

crissie31b-1Je pompe toujours la queue qu'on m'a imposée, mes deux mains malaxent toujours deux hommes, je sens que quelqu'un se met à me caresser les fesses... ils sont quatre ! Je suis le jouet de quatre mecs !

La queue se presse dans ma bouche, de plus en plus fort, de plus en plus rapide. Elle s'agite, se propulse. L'homme jouit, bruyamment.

Se retire doucement et conclut : "Tu te défends pas mal, tu sais."

Ça se précipite un peu. On s'éloigne de mes mains. On me lève, on ôte les liens de mes pieds, mais on remet celui de mes mains.

Quelqu'un bouge une chaise. On m'assoit sur quelqu'un : je sens contre mes fesses un sexe nu qui commence à durcir.

"- Tu veux qu'on la prenne à deux Josué, ou chacun son tour ?..."

"- Vas-y Vincent... Moi je veux la prendre debout contre le mur... J'adore cette position ! Et fluette comme elle est, je vais pouvoir la défoncer à mort tranquille... Je le sens bien..."

Mais moi ce que je sens bien c'est le sexe sur lequel je suis assise, qui se frotte contre ma vulve et entre, ahhh, fort, régulièrement, et qui n'en finit pas de rentrer. Ça fait un peu mal mais c'est bon. L'homme me fait coulisser sur lui, pendant que je sens la présence toute proche d'un autre que ça doit exciter copieusement. Bruits, gémissements, odeurs de foutre : je me sens dans un lupanar, jouet partagé. Je suis empalée de plus en plus fort. J'ai l'impression d'être un bilboquet. Le cri du premier fuse en même temps que le sperme du deuxième m'éclabousse les seins...

J'ai à peine le temps de me ressaisir. On me porte à bout de bras... Le type a l'air fort, baraqué. Il me plaque contre le mur. Je suis embrochée par une queue d'une grosseur inouïe : ça me coupe la respiration, mais m'excite sans mesure. "T'es un peu serrée pour moi ma jolie, mais ça m'éclate encore plus". Il se presse contre moi, je sens sa sueur de santal. Je suis de plus en plus comprimée et les frottements réguliers, puissants, contre mon clito, finissent par avoir raison de ma faible résistance. Je jouis, et dans la foulée le forniqueur explose. "Mais c'est que ça lui plaît on dirait..." Le mec me maintient quelques instants, puis me dépose. J'entends la fin d'une phrase : "...oui mais il a dit pas trop..." Je devine que Monsieur K est parti. Qu'est-ce que ces quatre hommes veulent faire de plus?...

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Samedi 26 décembre 2015 6 26 /12 /Déc /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 31 a

crissie31a-1Je reste près de la porte où je garde un œil sur ce qui se passe dans la chambre. C’est mon ami Mathias qui s’est chargé du recrutement des quatre compères. Pour ce genre de mission, je peux lui faire confiance, il déniche toujours les perles rares. Ce sont en l’occurrence un quatuor de gaillards dans la force de l’âge. Celui qui paraît le plus jeune s’appelle Josué : c’est un noir musculeux de partout, avec une membrure de satyre. Ses trois comparses donnent l’impression d’avoir la trentaine bien tassée. Il y a Samir, un bel arabe circoncis, Vincent un blond aux bras couverts de tatouages et un certain Miguel, aux cheveux de jais et au regard ombrageux… Ils s’affairent autour de toi comme des araignées sur une proie vivante prise dans leur toile… 

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Vendredi 18 décembre 2015 5 18 /12 /Déc /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 30 b

crissie30b-1J'ai un moment de panique. Je n'étais pas prévenue. Je crois que je vais hurler : on pourrait me faire n'importe quoi, me tuer, je suis totalement impuissante, livrée. Tout cela ne me traverse l'esprit que quelques fractions de seconde. Et puis je reprends mes esprits : Monsieur K tient à moi et jamais il ne me ferait de mal. Les hommes présents dans la pièce parlent bas. Je ne sais pas combien ils sont : trois? quatre?

Ils s'approchent. On me met debout. On me délie les mains. On glisse mes doigts vers deux braguettes ouvertes : on me fait prendre une queue dans la main gauche, une paire de couilles dans la main droite. Quelqu'un caresse mes seins. Quelqu'un s'approche de ma bouche, je sens un souffle. Une voix familière dit : "Non, la bouche, oui, mais pas pour embrasser". Le souffle s'écarte, et la voix familière se tait. Je suis rassurée, Monsieur K n'est pas loin. Les deux hommes que je caresse ont la peau douce et me demandent en litanie de continuer à les tripoter. Je m'exécute avec docilité.

On me saisit par la taille et on me met précautionneusement à genoux. J'ai peur de tomber, mes chevilles sont toujours entravées. Mais on prend soin de mon équilibre. Les deux hommes se sont mis à genoux aussi et m'ordonnent de ne pas arrêter.

Je sens à nouveau un corps devant moi, qui me surplombe, j'entends la boucle d'une ceinture, le zip d'une fermeture éclair, une odeur de latex, et je sens une bite de bonne taille forcer mes lèvres.

Quelqu'un dit : "Allez, petite salope, montre-nous si tu suces bien..."

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Jeudi 17 décembre 2015 4 17 /12 /Déc /2015 08:00

" Crissie et Monsieur K.", chapitre 30 a

crissie30a-2Tes doigts s’attardent dans ma bouche, j’y retrouve, mêlées à celle de ta peau, les saveurs si particulières de ma mouillure et de ton sperme. Cependant, inexorablement, ta queue se rabougrit et finit par me quitter, laissant une grande béance au creux de mon ventre insatiable. Et puis, c’est au tour de tes doigts d’abandonner mes lèvres. Je t’entends t’affairer. Tu passes des liens à mes poignets et chevilles, sans doute utilises-tu ta cravate et ta ceinture de cuir noir. Me voilà bientôt entravée des quatre membres, couchée à plat ventre, écartelée. Tu ne dis plus rien, ton silence m’inquiète. Qu’est-ce que tu manigances ?

Après de longues minutes vides, lourdes d’inquiétude, on frappe à la porte, quatre coups discrets mais impatients. Je t’entends marcher, tourner la clef dans la serrure et ouvrir. Venu du couloir, un courant d’air frais caresse mes fesses nues, il apporte avec lui l’odeur corporelle des inconnus avec lesquels tu échanges quelques mots à voix basse. J’ai beau dresser l’oreille, j’ai peine à suivre le fil de votre brève conversation. Je ne saisis que des bribes de phrases :

 

- Elle est à vous… Elle s’appelle Crissie… Quatre cents, comme convenu ? Prenez votre temps… Oui, ça vous pouvez, mais pas trop… 

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Vendredi 11 décembre 2015 5 11 /12 /Déc /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 29 b

crissie29b-1Des flots d'idées plus cochonnes et plus inventives les unes que les autres te traversent l’esprit, j'en suis certaine. Tu ôtes ta main de mon coeur, non sans avoir au préalable pincé durement une aréole en érection. Aïe ! Je recule instinctivement. Tu ne bouges pas mais tu tournes la tête : tu sembles chercher quelque chose. J'ai joui mais j'aime sentir encore ta queue plantée en moi, immobile et souveraine.

Tu attrapes précautionneusement le traversin, en ôtes maladroitement la taie, difficile de faire quelque chose dans cette position,  et me demandes de fermer les yeux. J'obéis. Je sens ton souffle. Je perçois des frôlements.

Tu dis : "Croise les bras derrière ta tête. J'obéis. J'entends du tissu qui se déchire.

Tu ceins mes poignets, fort, aïe, tu serres, tu serres. Je gémis.

Tu dis : "Tais-toi!". Tu répètes, tout doucement, à mon oreille : "Tais-toi, Crissie!". J'obéis.

Tu ajoutes : "Garde les yeux fermés. Ne bouge pas." Je sens un tissu me bander les yeux.

Tu dis alors : "Je suis planté en toi Crissie : tu ne peux bouger les mains et tu es dans le noir : je te possède et tu es livrée toute à moi : écoute, écoute les sensations seulement avec tes oreilles et avec ta peau.

Ces simples paroles m'électrisent. Mon con se remet à palpiter, et je suis sûre que tu sens à cet instant les spasmes qui t'enserrent la queue parce que tu pousses un gémissement bref. J'écoute. Les sensations d'attente et d'émotions sont décuplées les yeux bandés.

 

Tu m'ordonnes d'entrouvrir la bouche et y glisses lentement un index...

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Jeudi 10 décembre 2015 4 10 /12 /Déc /2015 08:30

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 29 a

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Et puis, nous roulons sur le lit épuisé d’étreintes. Je concentre toute mon attention sur mon vagin qui s’ouvre, s’élargit, se creuse afin que ta queue raide et massive, coiffée de sperme chaud, s’y enfonce au plus profond, que ton pubis prenne appui sur mon clitoris, le presse, le masse puissamment. Allongée sur le dos, je m’abandonne au poids de ton corps qui m’écrase, à ta main qui me pétrit le sein gauche comme si tu cherchais à saisir mon cœur. Mes jambes repliées sur tes fesses nues t’attirent en moi, crissie29a-2mes mains te tiennent fermement par les hanches. Je ne suis plus qu’un sexe-ventouse qui aspire, engloutit et dévore sa proie vivante. Je cherche ton regard ; je veux y lire les traces de ta jouissance, comme tu vas y lire la montée de la mienne. L’orgasme fulgurant explose dans mon ventre juste au moment où je vois danser dans tes yeux clairs la petite flamme cruelle de la perversité… et je dois avouer que ce n’est pas pour me déplaire.

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Vendredi 4 décembre 2015 5 04 /12 /Déc /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K.", chapitre 28 b

crissie28b-3Tu as chaud et tes joues sont roses. Tu sembles presque apaisée et c’est un aspect de toi que je ne connais pas. Après nos ébats, moite et alanguie, tu t’installes sur le dos, mets tes bras derrière la tête et me regardes du coin de l’œil. Tu as la majesté malicieuse ou perverse, c’est selon, de certaines odalisques. J’ai envie de sortir du seul monde sexuel qui nous enserre depuis que je te connais, j’ai envie de partager avec toi mon amour de l’art, de la peinture. Après tout, c’est devant un tableau que nous nous sommes rencontrés ; nous n’avons jamais évoqué cet amour-là, que probablement nous partageons.

Pour l’heure, c’est une autre discipline que je brûle à nouveau d’exercer en regardant tes jambes que tu ouvres lentement en grand écart en me regardant au plus profond des yeux.

Tu dis : « Baise-moi encore, joue, fais-moi mal, possède-moi… Possède-moi ! »

Tes mots réactivent mon désir. Je me sens insatiable de toi. Te regardant Crissie je comprends toutes les démesures exercées par les passionnés d’un autre être, tous les crimes pour faire sien l’autre, le déchirer, l’absorber. Oui, je me sens devenir cannibale. J’ai envie de faire mien tout ton être, jusqu’à la plus infime parcelle, jusqu’à la moindre fibrille. Si tu mourais Crissie, comme dans ce livre, Les os de ma bien-aimée, je te mangerais toute, jusqu’au dernier ligament, pour garder en moi tout ton corps…

Mais ces pensées hautement philosophiques ne me traversent que le temps d’un éclair double, en même temps que celui qui monte et grossit ma queue, la durcit comme une batte de base-ball.crissie28b-2

De me voir ainsi te dominer comme un satyre triomphant te fait de l’effet et tu en rajoutes, te caressant les seins et le sexe avec une insistance théâtrale et une vulgarité inhabituelle (tu passes la langue sur tes lèvres, image que je te sais trouver ridicule dans les films X ) :  tu en fais des tonnes et il faut que tu arrêtes sinon je vais te gicler direct sur le visage…

Mais je me freine encore un peu, je rapproche tes seins menus  pour frotter ma verge presque douloureuse d’attendre dans le sillon qui les sépare, je te demande : « où ? ». Alors tu prends ma queue très vite et l’enfonce en toi avec une force inouïe, en même temps que j’éjacule, juste en même temps.

Tu éclates de rire, me poses sur toi avec douceur et m’entoures de tes bras.

 

 

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Jeudi 3 décembre 2015 4 03 /12 /Déc /2015 08:00

"Crissie et Monsieur K." chapitre 28 a

crissie28a-2Pour ce premier soir, nous n’allons pas chez moi mais prenons en toute hâte une chambre dans un petit hôtel tout proche. L’établissement est plutôt mal famé, fréquenté essentiellement par des couples adultérins et des putains occasionnelles qui y amènent leur clientèle.

 

Comme l’immeuble est vétuste et mal insonorisé, les bruits des ébats amoureux des couples de passage traversent les cloisons si bien qu’on a l’impression de participer malgré nous à une partouze permanente. Les sommiers grincent, les femmes gémissent de plaisir – ou font semblant - pendant que les hommes les travaillent avec le souffle rauque et puissant de bûcherons canadiens, les robinets chantent faux… Mais on s’en contrefiche ; au contraire, tout ces échos nous excitent, entretiennent notre désir, le nourrissent. Ton corps nu en étoile sur le lit s’ouvre avec ardeur. On se caresse, on s’embrasse, on se lèche, on se suce, on baise, je t’encule et t’éclabousse de sperme. Dans la chambre voisine, une femme supplie son amant d’un jour de lui défoncer la chatte, tandis qu’à l’étage au-dessus on a l’impression qu’ils sont en train de mettre le lit en pièces. Ça te met en joie, c’est la première fois que je te vois rire… 

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