Vendredi 19 avril 2024 5 19 /04 /Avr /2024 08:00

Jeu créatif... et récréatif  : à vous de proposer un texte très court pour remplacer le point d'interrogation dans la bulle des pensées de cette jeune femme qui regarde la télé. N'ayez pas peur de propos décalés, humoristiques... À vos claviers !!!

tele

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 16 avril 2024 2 16 /04 /Avr /2024 08:00

En 2005, paraissait aux Editions le Cercle mon premier roman érotique intitulé "La seconde vie de Maximilien Bémol" (n° 101 de l'édition Cercle Poche), "chronique achevée de sa merveilleuse et tragique aventure"

Pour vous donner envie de lire ce roman, je vous ai choisi un passage, pages 43 à 46 de l'édition de poche, lorsque Maximilien, petit coiffeur pour dames,  découvre pour la première fois le ventre extraordinairement touffu d'une nouvelle cliente nommée Teresa Dos Santos. Il est venu réaliser une coupe un peu particulière au domicile de Teresa :

      "Elle revint dans la cuisine, regarda longuement Maximilien avec un sourire grave, et alors qu'il s'apprêtait à ôter sa blouse blanche dont la pochette était ornée de l'entrelacs de ses initiales brodées en fil de soie émeraude, Teresa Dos Santos releva sa robe batiste et posa ses fesses nues sur la faîence de la paillasse, entre un saladier d'oranges sanguines et une rangée de bocaux aux saumures colorées.

Ce que vit alors Maximilien Bémol, ce que plus tard, dans leurs égarements post-prandiaux, il n'hésiterait pas à comparer à la place Saint-Marc un jour d'Assomption, avec ses milliers de touristes, ses pigeons mégalomanes et ses orchestres à l'ombre des arcades, ce que Teresa Dos Santos offrait ingénument au cliquetis de ses ciseaux, le plongea dans une muette béatitude si proche de l'extase qu'il sentit à peine son membre prendre la consistance du marbre et des proportions jusque-là ignorées. Donc, Maximilien Bémol se mit à bander comme un âne, et cette érection spontanée et décisive – puisqu'elle marqua comme une aiguille à midi le moment exact du début de sa nouvelle existence, bien qu'il l'ignorât à cet instant précis –  lui arracha des larmes et un soupir que Teresa Dos Santos prit pour de la compassion.

– Pensez-vous que vous pourrez faire quelque chose ? demanda-t-elle tristement sur le ton d'une malade inquiète devant le silence du médecin. J'ai bien essayé de les raser, mais ils repoussent si vite et encore plus longs... Ils m'ont déjà privée de mon mari, un homme charmant mais qui était pris de nausée dès qu'il découvrait un cheveu dans son potage... En trois années de vie commune, il ne m'a honorée que certains soirs d'hiver, lorsque son membre glacé cherchait de lui-même la chaleur d'un gant de fourrure. Et, vous vous en souvenez, ces trois hivers furent très doux, à peine égayés de pauvres gelées matinales et sans lendemain. J'espérais la neige, les anticylones massifs et persistants descendus tout droit de Sibérie... J'aurais accepté de vivre n'importe où au-delà du cercle polaire, au Groenland ou en Alaska... mais il m'a quittée pour une petite garce au ventre glabre avec qui il est parti vivre dans le Sud, là où il ne fait jamais froid. 

À ces mots, elle porta la main à sa bouche. Pour étouffer sa peine, elle se mit en devoir de ronger jusqu'à l'os ses ongles mutilés.

Elle le regardait droit dans les yeux, ignorant – ou feignant d'ignorer – la protubérance qui déformait la blouse immaculée de Maximilien, comme s'il tenait caché à la ceinture un yatagan à pommeau de bronze ou une lupara sicilienne chargée de chevrotine blanche.

Saisissant entre le pouce et l'index un peigne en écaille de tortue, aux dents serrées comme des brins de pelouse anglaise, il le passa doucement, de haut en bas, dans l'incroyable profusion de poils noirs qui recouvraient le ventre de madame Dos Santos, depuis la fontaine de son nombril jusqu'à l'entrebâillement de ses cuisses pâles, et lorsque le peigne épousa l'arrondi du mont de Vénus, il libéra des senteurs de croissant chaud qui achèvèrent de lui faire perdre la tête.
     - Sacré nom de Dieu ! grogna-t-il en lâchant le peigne et de puissantes giclées de sperme aveugle." 

En illustration, une photo volontairement un peu floue qui correspond assez bien à l'image que je me faisais de la toison pubienne de Teresa Dos Santos

maximilien bemol

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 12 avril 2024 5 12 /04 /Avr /2024 08:00

Lu pour vous dans le Nouvel Obs n° 3104 du 28 mars, en page 54 un long article signé Renée Greusard intitulé : "Sextoy Don d'orgasmes"

L'article est entièrement consacré au dixième anniversaire du Womanizer, stimulateur clitoridien aux 10 millions d'utilisatrices

Ce sextoy mis au point par un couple bavarois (Michael  et Brigitte Lenke) se distingue des autres articles d'abord par son mode opératoire ; "Il stimule le clitoris, mais sans le toucher." " De délicates vibrations d'air pulsé exercent une double action simultanée d'aspiration et de massage, pour un orgasme hors du commun. "

Autre particularité, il ne ressemble pas du tout au stéréotype du sextoy. On est loin du godemiché en silicone... (voir photo ci-jointe) Seul bémol, ce petit bijou a un prix : entre 69 et 209 euros. Mais quand on aime, on ne compte pas ! 

womanizer

Pour terminer, cette statistique : " Il y a trente ans, seules 42% des femmes déclaraient se masturber. Aujourd'hui, elles sont 82 %."

Si vous êtes vous-même utilisatrice d'un Womanizer ou si vous avez une partenaire qui s'en sert, vos commentaires sont les bienvenus et espérés

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 9 avril 2024 2 09 /04 /Avr /2024 08:00

Anixa CARRIE : "Tock" (214 pages), paru en mars 2024 aux Éditions KUBIK, collection OUTRENOIR

Tock

Mon commentaire 

Elle a une vingtaine d'années, on l'appelle "Tock". Elle coche toutes les cases de l'exclusion sociale : une tignasse rousse, un papa qui se suicide, une maman qui sombre dans l'alcoolisme, une scolarité chaotique... Même son nom, Anaïs Tocsin, ne présage rien de bon. Son errance va croiser celle d'un "mauvais garçon". Je vous laisse découvrir la suite.

Écrit à la première personne, le récit d'Anixa Carrie nous immerge dans un monde parallèle, celui de la petite délinquance, des plans foireux, de l'argent qu'on croit facile, un monde où la machine judiciaire broie les individus, jusqu'à la prison où l'on se sent parfois plus en sécurité que dehors.

Un beau roman noir contemporain sur les ravages du déterminisme social.

Extrait pages 72-73. Anaïs qui vient d'avoir son bac décide qu'il est temps de perdre sa virginité. Elle va se donner à un jeune rencontré dans une soirée. Il la raccompagne en voiture. 

" On s'est garés sur le chemin. Il a éteint les phares, puis il a allumé l'ampoule du plafonnier. Il n'était ni beau ni moche. Il était celui qu'il devait être, le mec qui allait faire de moi une femme.

Je me suis tournée dans sa direction, on s'est regardés. On ne devait pas être très expressifs. On se regardait, juste. J'ai avancé mon visage vers le sien, et on s'est embrassés. Ce n'était pas spécialement désagréable. Son haleine ne puait pas. Il a glissé sa langue dans ma bouche, et c'était parti.

Je me rappelle que je portais une robe, un truc léger. Il a posé ses mains sur mes cuisses. Il m'a caressée, un peu tremblant. J'ai écarté les jambes. J'ai touché son sexe, il bandait déjà. 

– Attends ! il m'a prévenue. J'ai ce qu'il faut dans la boîte à gants.

Il a fouillé à l'intérieur, en a retiré un préservatif. On a repris les embrassades. C'est lui qui s'est occupé du préservatif. Je n'avais aucune idée de comment faire.

Quand j'écris que ça a été pénible, c'est parce que je n'avais pas super envie et que c'était dans le but de m'en débarrasser. Après, il était assez doux, pas bourrin. Il respirait fort, mais il n'était pas lourd, il faisait gaffe de ne pas m'écraser. Il prenait soin de moi.

On l'a fait sur la banquette arrière, un classique. Il bougeait au-dessus de moi. Je voyais ses yeux serrés, sa bouche entrouverte. Je m'agrippais à ses épaules. Il y a un détail qui ne m'allait pas, et dont je me rappelle distinctement, c'était la croix du Christ qu'il portait autour du cou. Elle n'en finissait pas de se balancer au rythme des coups de reins. Parfois, elle m'effleurait la figure et je ne le supportais pas, alors je lui ai dit : 

– Vire-moi ça, putain ! Vire-moi ton pendentif !

– Hein ? Quoi ? il s'est étonné, avant de comprendre et d'obéir. 

Qu'est-ce que je peux ajouter ? Je n'ai pas senti une douleur extrême. J'ai léger saigné. Je n'ai pas joui au moment où il a joui. J'ai eu moins de plaisir que lorsque je m'étais caressée. Mais c'était réglé. Je pouvais partir de ce bled sans être à côté de la plaque. C'était le but, c'était ce que je voulais."

tock 2

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 5 avril 2024 5 05 /04 /Avr /2024 08:00

Sylvain LAINÉ est un artiste français né en 1976, dont l'œuvre est  concacrée à l'érotisme que ce soit en peinture ou en littérature.Il réside en Ardèche. Voici quelques tableaux représentatifs de sa production (extraits d'une série ayant pour cadre un bar portuaire, lieu propice aux rencontres insolites, aux fantasmes... à la prostitution aussi. )

sl la mome vanille

La môme Vanille

sl louison

Louison

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La pisseuse

sl mimosa

Mimosa

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Fanette et Grenadine

sl louison et vanille

Louison et Vanille

Concernant sa bibliographie, il a publié trois romans, tous paru aux éditions Tabou : L'autel de l'extase, Slow sex au mas de Virginie et Orgasme cosmique au Ran du Chabrier. À ce jour, je n'ai lu aucun de ces ouvrages mais dès que ce sera fait, je vous promets d'y consacrer un article

Par michel koppera - Publié dans : le musée Koppera - Communauté : Arts érotiques
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Mardi 2 avril 2024 2 02 /04 /Avr /2024 08:00

Lu pour vous dans le Canard Enchaîné n° 5394 du mercredi 27 mars, page 5, dans la rubrique Drôles de zigs, ce court article :

" ESTEE WILLIAMS, influenceuse américaine aux 150000 abonnés sur TikTok, fait partie du mouvement des "tradwives", qui revendiquent un modèle de soumission à l'homme et le retour de la femme au foyer (cf le JDD du 24-03) : selon "cette blonde pulpeuse au look années 50", le mari "ne s'occupe pas des tâches ménagères", tandis que la femme "doit préparer la maison pour son retour". Elle ajoute : "Je fais passer ses désirs avant les miens."

C'est le retour à l'âge du fer.. à repasser ? 

cuisine2

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour
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Vendredi 29 mars 2024 5 29 /03 /Mars /2024 08:00

Voici une nouvelle représentation de la théorie de l'évolution qui tient compte des progrès récents en terme de communication !

evolution

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Mardi 26 mars 2024 2 26 /03 /Mars /2024 08:00

Dans le roman "La négresse rousse" de Calixthe Belaya (voir article du 19 mars) l'histoire est racontée du point de vue de Mégrita, jeune fille aux cheveux roux, qui observe le comportement des villageois. 

Ainsi page 258, voici qu'une rumeur se répand concernant le Chef du village, déjà marié à Ngomo, une matronne imposante :

" On murmurait que bientôt il y aurait une nouvelle épouse, une espèce de saucisson noire et velue au corps long et maigre. Étranges, les hommes, plus ça vieillit, plus ça recherche des désirs compliqués pour arriver au plaisir."

Pour une fois, ne voulant offenser personne, je ne vous proposerai pas d'illustration pour accompagner cette citation. À chacun de vous se faire une image mentale correspondant à ce qu'en dit l'auteure : "une espèce de saucisson noire et velue au corps long et maigre"


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 22 mars 2024 5 22 /03 /Mars /2024 08:00

Lu pour vous, dans L'OBS3102 du jeudi 14 mars, un article de Nolwenn Le Blevennec intitulé " La cavalière nymphomane "(pages 58-59)

L'article a pour point de départ les propos très controversés tenus par Gérard Depardieu en 2018 dans un film de Yann Moix sur les effets supposés de la pratique de l'équitation sur la sexualité des femmes et des jeunes filles, reprenant à son compte le fantasme de la cavalière nymphomane. Ces propos ont, à juste titre il me semble, fait scandale, puisqu'ils suggéraient que les cavalières montent à cheval dans le but de se masturber... Dans l'article, une cavalière prénommée Karen s'indigne :" Donc vous pensez qu'on se masturbe en galopant, c'est ça ? Mais quel âge avez-vous, 12 ans ? Désolée d'éclater votre bulle de fantasmes, mais non. Le contact avec la selle n'a rien de sexuellement stimulant. Galoper sur n'importe quelle distance est très fatigant, et les cavaliers ne sont souvent pas assis." Rosalind, une autre cavalière, ajoute :" Les femmes ne montent pas plus sur leur vulve que les hommes ne montent sur leur scrotum. Je suis beaucoup trop concentrée sur l'assise, la posture, la communication avec le cheval pour me soucier de sexualité." 

obs 3102

L'article s'intéresse aussi à une polémique semblable au sujet de la pratique de la bicyclette par les femmes. Ainsi dans "Hygiène du vélocipédiste" paru en 1888, le docteur Philippe Tissié, s'inquiétait du "désordre que cette machine provoque sur les organes génitaux des femmes". Et en 1900, un autre docteur, un certain Ludovic O'Followell, dans son livre intitulé "Bicyclette et organes génitaux" développait le même point de vue :" Depuis longtemps déjà, on écrit que les mouvements des cuisses à bicyclette provoquent des frottements, des frictions des lèvres et du clitoris et amènent la femme à des pratiques vicieuses." 

obs3102-1

Cependant, l'écrivaine féministe Hollie McNish, tout en se moquant de la pudibonderie de l'Angleterre victorienne qui recommandait aux petites filles de monter leurs chevaux à bascule en amazone, voire de ne pas jouer du tout avec, se montre moins catégorique avec la pratique du vélo :" J'ai parfois une sensation agréable au niveau de la vulve quand j'en fais, surtout si je me penche un peu en avant. Ils avaient donc raison à ce sujet. la bicyclette, ça peut être chaud."

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Fantasmes et écriture
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Mardi 19 mars 2024 2 19 /03 /Mars /2024 08:00

"La négresse rousse" est un roman de Calixthe Belaya paru en  1989 aux Éditions Belfond sous le titre "Seul le diable le savait", puis en 1997 en édition de poche J'ai lu (n°4601) sous le titre "La négresse rousse" (310 pages)

Dans le petit village de Wuel, à l'ouest du Cameroun, vit Mégrita (dite Mégri), une adolescente aux cheveux roux entourée de Dame maman (sa mère) et de ses deux pères (l'un appelé "le Pygmée", l'autre "le bon Blanc"). L'arrivée dans le village d'un homme inconnu aux étranges pouvoirs de divination, appelé "l'Étranger", va bouleverser l'ordre social établi.

Extrait pages 96-97 : Mégri est tombée sous le charme de l'Étranger qui l'entraîne dans sa case

" Je voulais l'Étranger. La nécessité de la possession amoureuse s'empara de moi.

Vertige, le contact de sa peau me saisissait. J'aurais voulu écarter, anéantir d'un coup de rasoir tout ce qui m'éloignait de sa peau : boubou, pantalon, slip. L'arracher à toutes ces pelures.

Sans grande hâte mais sans perdre de temps, l'avidité griffue dans les mains, je l'entraînai vers le lit, le regard crispé et raidi sous la tension du désir charnel. Bretelles, agrafes, fermetures, tristesses, angoisses, étoffes, toutes ces interférences furent balayées par les larmes violentes du désir.

Il m'embrassa les joues, les lèvres. Sa langue à la saveur de mangue et de tabac me fait défaillir. Lentement, ses lèvres descendent, dessinent des arabesques sur mes seins, sur mon ventre. Encouragé par mon trouble, il saisit mes jambes, l'une après l'autre, les porte sur ses épaules et s'enfonce en moi. Le contact de son membre dans ma chair m'arrache un léger cri. Honteux mais souriant, il me demande s'il m'a fait mal. Comment lui expliquer ce désir d'une intensité incommensurable qui me prend jusqu'à la douleur et dont l'effet persiste alors qu'il se trouve comblé ? Lentement, il m'éduque, il me disloque, il me réinvente. Sur nos corps, la sueur. De l'index, il déplace une goutte, sourit. Nos hanches s'épousent, s'élèvent, synchroniséees, langoureuses, flottantes comme pour arrêter l'espace et le temps. Le temps qui s'efface. L'espace aussi. La proximité du plaisir accélère nos mouvements, encense la nuit d'un doux bruissement de voix qui, bientôt, débouche sur une plage de cris et de râles. Il s'écroule sur moi tel un chêne abattu. Saisie des braises de merveille, je ferme les yeux pour relire des moments déjà perdus, presque invisibles. La lampe des souvenirs s'éclaire. Je comprends enfin qu'avant, avec Erwing (son petit ami d'enfance), c'était un jeu. Une petite fille babillait des niaiseries à un Prince immatériel en lançant gauchement vers le ciel des mots d'amour.

J'étais demeurée intacte dans l'attente du roi, celui qui dispense le salut. Allongé à mes côtés, l'Étranger a la beauté d'un statue, les muscles saillants et durs.

negresse rousse

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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