Vendredi 27 juin 2025 5 27 /06 /Juin /2025 08:00

"Les Révélations de Becky Paulson" est une nouvelle (21 pages) de Stephen KING datée de 1986  qu'on retrouve dans un recueil intitulé "22 histoires de sexe et d'horreur" paru en 1995 dans la collection Pocket Terreur n° 9113. La traduction de cette nouvelle de Stephen KING est de Dominique DILL

 Extrait : Paula découvre que son époux Joe, la trompe avec une certaine Nancy Voss, nouvelle employée au bureau de poste. D'abord des doutes, puis la certitude.

" Oh, évidemment, elle avait bien dû se douter, sans vouloir se l'avouer, qu'il se passait quelque chose ! Jamais plus il ne l'importunait la nuit. Mais, en vérité, ç'avait été un soulagement ; le sexe, c'était exactement ce que sa mère lui avait dit : sale, brutal, parfois douloureux et toujours humiliant. N'avait-elle pas également détecté une odeur de parfum sur son col, de temps à autre ? Si oui, elle avait fait semblant de ne pas s'en apercevoir, et elle aurait fait semblant indéfiniment si l'image de Jésus posée sur la télé Zénith ne s'était pas mise à parler, le 7 juillet. Elle se rendit compte qu'elle avait même choisi d'ignorer un troisième facteur : les avances avaient cessé et le parfum s'était fait sentir presque au moment où le vieux Charlie Eastbrooke avait pris sa retraite, et où une certaine Nancy Voss, venue de Falmouth, l'avait remplacé au bureau de poste. Becky pensait que la Voss (qu'elle n'appelait plus que la Garce) n'avait pas loin de cinq ans de plus qu'elle et Joe, c'est-à-dire sans doute presque cinquante ans, mais cette traînée était bien conservée et ne faisait pas son âge. Becky était prête à admettre qu'elle avait pris un peu de poids, puisqu'elle était passée de cinquante-sept à quatre-vingt-douze kilos, essentiellement depuis que leur seul rejeton, Byron, avait quitté le nid.

Elle aurait pu feindre de tout ignorer, elle aurait tout ignoré, elle aurait peut-être même tout toléré avec soulagement : si la Garce aimait la bestialité des relations sexuelles, avec leurs grognements, leurs coups de boutoir et le jet final de ce truc qui sentait vaguement la morue et ressemblait à un liquide à vaisselle bon marché, alors ça ne faisait que prouver que la Garce elle-même n'était guère plus qu'un animal. Ça libérait aussi Becky d'une obligation fastidieuse, même si elle était de plus en plus rare. mais quand l'image de Jésus s'était mise à parler et à lui raconter exactement ce qui se passait, il devint impossible de l'ignorer plus longtemps. Elle sut alors qu'il faudrait faire quelque chose. (...)

Elle se penchait pour allumer la télévision quand Jésus dit : "Becky, Joe s'enfile la Garce presque tous les jours à l'heure du déjeuner, et parfois aussi le soir après le travail. Une fois, il était tellement excité qu'il l'a fait pendant qu'il devait l'aider à trier le courrier. Et tu sais quoi ? Elle a même pas dit : "Attends au moins que j'aie fini de trier les lettres urgentes !" Et ce n'est pas tout."

stephen king


Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Samedi 21 juin 2025 6 21 /06 /Juin /2025 08:00

Aujourd'hui, une pensée pour tous les amoureux de la musique, ceux qui la jouent, ceux qui l'écoutent... Bons concerts à tous... N'oubliez pas l'adage : "La musique adoucit les mœurs"

fete musique 2025

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 13 juin 2025 5 13 /06 /Juin /2025 08:00

Rêve et réalité # 5

Il est vrai que la lingerie féminine a quelque chose qui relève de l'architecture... et à coup sûr de l'art.

reve realité 5


Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 6 juin 2025 5 06 /06 /Juin /2025 08:00

Rêve et réalité # 4

Au passage d'une inconnue, lequel d'entre nous n'a pas un jour fait ce rêve ?  En trouvant ce dessin, j'ai pensé à la chanson de Brassens, "les Passantes" 

reve realite 4

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Vendredi 30 mai 2025 5 30 /05 /Mai /2025 08:00

"Mystic River" de Dennis Lehane  est paru aux USA en 2001 puis en France en 2004 chez Payot dans la collection  de poche RIVAGES/NOIR n° 515 (584 pages). La traduction en français est de Isabelle Maillet.

En 2003, le roman a été magistralement adapté au cinéma par Clint Eastwood. Si vous ne l'avez jamais vu, je vous recommande ce film même si le roman est comme souvent plus riche et plus puissant que sa version cinématographique.

Extrait pages 158-161 : En 2000, dans un quartier pauvre de East Buckingham. Une nuit, Celeste, la compagne de Dave (un des trois principaux personnages du roman), a vu son mari rentrer au domicile blessé à la poitrine et en sang à la suite d'une agression sur le parking d'un bar. Elle l'a soigné, lavé... Le lendemain matin, au réveil, elle se souvient de ce qui s'est passé  pendant la nuit...

" Celeste s'allongea sur le dos, consciente à cet instant seulement d'être nue et d'avoir dormi jusqu'à dix heures passées, ce qui ne lui arrivait pratiquement plus depuis que Michael (leur fils) avait appris à marcher, et elle sentit une petite vague de remords déferler dans sa poitrine, puis mourir au creux de son estomac, alors qu'elle se souvenait de s'être agenouillée sur le carrelage de la cuisine à quatre heures du matin pour embrasser la chair autour de la blessure de Dave, d'avoir décelé sur lui l'odeur de la peur et de l'adrénaline, et laissé ce besoin impérieux de le goûter et de se serrer contre lui le plus étroitement possible balayer toutes ses craintes au sujet du sida ou de l'hépatite. Elle s'était débarrassée de son peignoir sans cesser de faire courir sa langue sur le corps de Dave, et était restée en T-shirt court et slip noir, indifférente à l'air froid de la nuit qui s'insinuait sous la porte d'entrée et lui glaçait les chevilles et les jambes. La frayeur avait donné à la peau de Dave une saveur mi-amère, mi-sucrée, et Celeste l'avait léchée de la plaie jusqu'à la gorge, tout en glissant une main entre les cuisses de son mari, dont le sexe s'était durci, dont le souffle s'était fait plus saccadé. Elle aurait voulu qu'elle dure le plus longtemps possible, cette sensation de puissance qu'elle éprouvait soudain dans tout son être, et elle s'était redressée pour s'asseoir sur lui. Elle l'avait embrassé à pleine bouche, les doigts glissés dans ses cheveux, en imaginant qu'elle aspirait toute la souffrance causée en lui par ce déchaînement de violence sur le parking. Les paumes enserrant la tête de Dave, elle s'était plaquée contre lui jusqu'à ce qu'il lui arrache son T-shirt, prenne un sein dans sa bouche et gémisse tandis qu'elle se frottait sur lui. C'était cela qui importait, il fallait que Dave comprenne, ce mélange de leurs corps, cette fusion des odeurs, du désir et de l'amour – oui, de l'amour, car elle l'aimait plus fort que jamais maintenant qu'elle avait failli le perdre.

Il lui pinçait les mamelons entre ses dents, lui faisait mal, serrait trop fort, et pourtant, elle s'était cambrée pour mieux s'offrir à lui, accueillant la douleur avec bonheur. Elle ne lui en aurait pas voulu s'il l'avait mordue jusqu'au sang, parce qu'il avait besoin d'elle, besoin de l'aspirer lui aussi et de lui pétrir les reins pour déverser sa peur sur elle et en elle. De son côté, elle absorberait son mal, puis le recracherait tel un venin, et ils se sentiraient alors tous deux plus forts que jamais. Elle n'en doutait pas. (...)

mystic river

Elle avait su dans la salle de bains quand il était rentré qu'il lui avait menti mais elle avait choisi de ne pas en tenir compte. Elle l'avait su aussi au moment où, couchée sur le carrelage, elle s'était soulevée pour se porter à sa rencontre. Elle avait regardé ses yeux, légèrement vitreux, au moment où il la pénétrait et lui calait les chevilles sur ses hanches, et accueilli ses premiers coups de reins avec la certitude grandissante que son histoire ne tenait pas debout."

  

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Vendredi 23 mai 2025 5 23 /05 /Mai /2025 08:00

Rêve et réalité # 3

La réalité est trop souvent cruelle : la vérité toute nue ?

reve realite3

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 16 mai 2025 5 16 /05 /Mai /2025 08:00

Rêve et réalité # 2

Un document plus inattendu...

reve realite 2

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 9 mai 2025 5 09 /05 /Mai /2025 08:00

Premier article d'une nouvelle série que j'ai intitulée : Rêve et réalité

Commençons par un grand classique

reve realite

Par michel koppera - Publié dans : au jour le jour - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 2 mai 2025 5 02 /05 /Mai /2025 21:00

"Le Fouet" de Martine Roffinella est paru en 2000 chez Phébus puis en édition limitée dans la collection Points en 2009. Je vous recommande vivement la lecture de ce bref récit de 125 pages, dont tout est résumé dans le premier chapitre que voici :

" J'ai longtemps accepté sur mon corps ce que je rêvais d'infliger aux autres. Des coups. Des punitions méritées. Des châtiments exemplaires pour mes fautes commises.

J'exposais mon dos aux griffures, aux sillons gravés par la boucle d'une ceinture. Aux écorchures laissées par des ongles précis et rapides. Faufilage incessant d'une machine à coudre, qui rectifiait ma peau par endroits pour l'agrafer ailleurs. J'étais couverte de "pièces", de tissus de chair superposés. Plus les zébrures me transformaient en chandail raccommodé, plus je désirais être ravaudée, vulgairement rapetassée. Pour tenir encore. Et affronter d'autres crachats. L'insulte qui accompagnait le geste me portait quelquefois au plaisir ; au cri unique que je lâchais, haletante, pétrie de douleurs et de pardons enfin accordés.

L'instant qui suivait l'orgasme virait évidemment au cauchemar.

La mouillure que je sentais glisser à mon entrejambe l'interdisait la rédemption. Ma mouillure odorante, gluante ; cette fange liquoreuse issue de mon sexe indiscipliné. Une assemblée de morts surgissait dans mon lit bientôt transformé en espace d'accusation. Tel oncle décédé revenait me fustiger ; tel grand-père me rappelait que j'avais connu ma première relation interdite le jour de son enterrement.

Au bout du compte, Dieu finissait toujours par me condamner à l'Enfer. Ici. Parmi les femmes. Victine expiatoire des femmes.

Leur putain, en somme. Et jusqu'à la nuit des temps.

Je me vengerai, c'est sûr. D'ailleurs, j'ai acheté un fouet."

Hegemann

illustration de Hegemann

Par michel koppera - Publié dans : lectures x - Communauté : Fantasmes et écriture
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Vendredi 25 avril 2025 5 25 /04 /Avr /2025 08:00

Suite et fin de la nouvelle "Les yeux sans visage"

Au fil des semaines, il parut évident que le voyeur de l’immeuble d’en face avait ses contraintes horaires et ses habitudes. Ainsi, il déposait ses messages le vendredi soir ou le samedi matin avec la demande d’une séance d’exhibition le samedi ou le dimanche après-midi. Pendant la semaine, comme la plupart des habitants de la cité, il devait sans doute travailler à l’extérieur. Ses messages étaient toujours aussi brefs et précis : « Aujourd’hui, 15 h. Si possible avec des bas noirs et un porte-jarretelles SVP » ou « Dimanche, à l’heure qui vous convient, à quatre pattes sur le lit, vous me montrerez votre cul. »

De temps en temps, il lui envoyait en retour un préservatif plein de sperme. Elle appréciait le cadeau et s’empressait  de le remercier en s’enduisant les seins ou le ventre de sa semence anonyme.

À chaque fois, elle faisait à son mari un compte-rendu circonstancié de la séance  et à chaque fois, cela se terminait pas une fornication des plus jouissives. Repus, ils se parlaient encore :

‒ D’après toi, de quelle fenêtre il te regarde ?

‒ Je ne saurais dire exactement mais je suis à peu près sûre que son appartement est au 5ème ou 6ème étage.

‒ Juste en face de chez nous ?

‒ Je ne pense pas… Sans doute plus sur la gauche.

‒ Qu’est-ce qui te fait croire ça ?

‒ Tu te souviens de son message de la semaine dernière, il avait écrit : « La prochaine fois, s’il vous plaît, restez bien au milieu de lit. » Ce jour-là, je m’étais adossée à la tête de lit et je pense que pendant pas mal de temps, il n’a vu que mes jambes… J’avais gâché son spectacle.

 francoise1

Tout au long de l’été qui fut chaud et sec, la présence invisible de « celui de l’immeuble d’en face » comme ils  prirent l’habitude de le désigner leur devint presque familière. Elle modifia leur relation de couple et leur vie amoureuse. Désormais, ils prirent l’habitude de faire l’amour l’après-midi, la fenêtre ouverte, dans les positions les plus favorables au confort visuel de leur complice d’en face. Françoise qui d’ordinaire faisait peu de cas de son apparence physique, se surprit à soigner son look en enrichissant sa garde-robe de lingerie plus sexy, son nécessaire de maquillage de rouge à lèvres rouge carmin et de fard à paupières, en s’épilant plus régulièrement le mont de Vénus, pour le plus grand bonheur de son mari qui se révéla un amant de première classe. Il n’était pas un jour sans qu’ils parlent de celui d’en face :

‒ À ton avis, qu’est-ce qu’il utilise comme matériel pour nous observer, lui demandait-elle. Une paire de jumelles ?

‒ Je ne crois pas… Tu l’imagines tenir les jumelles d’une main et se masturber de l’autre ? Non, je pense plutôt à une longue vue. Je suis allé voir sur internet, il y en a de très performantes pour observer les animaux sauvages, même très petits comme les oiseaux…

‒ Je comprends ! C’est pour ça qu’il peut faire des commentaires sur un des mes grains de beauté ou la grosseur de mon clitoris… Mais tu as remarqué qu’il n’est jamais vulgaire ? Toujours poli et respectueux, quand il a envie de quelque chose, il dit s’il vous plaît…

‒ C’est pour ça que tu ne peux rien lui refuser !

Alors, couchés en travers du lit, lui dessous, elle le chevauchant, bien cambrée,  le cul tourné vers la fenêtre, elle s’enfonçait la bite raide de son mari dans la chatte pendant que des deux mains, il lui écartait les fesses pour que celui de l’immeuble d’en face voie leur accouplement dans les moindres détails.

 

Puis, brusquement, sans préavis, à partir de la fin septembre, ils ne trouvèrent plus de message dans leur boite à lettres. Dans les premiers temps, ils pensèrent que « celui de l’immeuble d’en face » s’était absenté pour quelques jours, voire quelques semaines, pour des vacances. Mais un mois plus tard, il leur fallut se rendre à l’évidence : « celui de l’immeuble d’en face »  avait quitté le quartier ou alors il lui était arrivé « quelque chose ».

Ils allèrent aux renseignements. Pour ça, ils rencontrèrent le gardien de l’immeuble d’en face et, se faisant passer pour un couple à le recherche d’un nouvel appartement,  lui demandèrent si, à sa connaissance, des résidents avaient déménagé au cours des semaines précédentes. Effectivement, comme tous les ans à la même époque, il y avait eu quelques départs, trois pour être précis. S’ils désiraient en savoir davantage, il leur conseillait de s’adresser directement à l’organisme social qui gérait l’immeuble.

Ils s’y rendirent le jour même. Là, ils apprirent que deux appartements étaient encore disponibles : le premier était un T4 situé au deuxième étage, le second un T3 au sixième. Ils en eurent un frisson. Le visiter ? Pas de problème, mais ils devaient savoir qu’ils n’étaient pas les seuls sur l’affaire.

Le rendez-vous fut pris pour le lendemain en milieu d’après-midi.  Avant de s’y rendre, ils prirent soin de laisser la fenêtre de leur chambre grande ouverte et d’étaler sur le lit une petite robe blanche de Françoise. Ils retrouvèrent l’agent immobilier qui les attendait dans le hall de l’immeuble d’en face. Dans l’ascenseur, il commença à leur débiter son boniment : appartement rénové, chauffage au sol, salle de bains avec douche à l’italienne… Françoise et son mari se tenaient la main comme de jeunes mariés. Ils le suivirent dans un couloir où il s’arrêta devant une porte semblable à tant d’autres. Elle portait le numéro 614. Il l’ouvrit.

C’était propre. Leurs voix résonnaient dans les pièces vides. Un minuscule hall d’entrée, une cuisine aménagée, une petite salle de bains, des WC, un séjour avec baie vitrée qui donnait sur une esplanade plantée d’arbres encore verts et deux chambres, une grande à côté du séjour et une plus petite, près de la salle de bains, qui donnait sur la façade de leur immeuble. Ce fut Françoise qui, l’air de rien, se décida à poser des questions :

‒ Ils étaient combien dans l’appartement ?

‒ Deux : une maman assez âgée et son fils d’une trentaine d’années…

‒ Mais, si ce n’est pas indiscret, pourquoi sont-ils partis ? C’est très bien ici !

‒ Je crois que la maman a eu des problèmes de santé… Désolé, je ne peux pas vous en dire plus.

‒ On peut ouvrir les fenêtres, pour voir.

‒ Bien sûr. Mais attention aux courants d’air.

Françoise et son mari ouvrirent donc toutes les fenêtres, l’une après l’autre. Ils finirent par la petite chambre à côté de la salle de bains… Serrés l’un contre l’autre, ils virent, trois étages plus bas, sur la façade de l’immeuble d’en face, la fenêtre ouverte de leur propre chambre avec, bien en vue étalée sur le lit, la robe blanche de Françoise.

 ©  Michel Koppera, mars 2025

 

        

 

 

 

 


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